les plans Fife avec Tuiga

Un des points qui me bloque sur mon Youpi... Je suis comme çà !
Y a des trucs dans la vie qui me stopppppppppp!
Quand y a un chose qui me chiffone.
C'est le système de bras pour tendre les écoutes .
Pour moi c'est un truc, que j'y arrive pas.
Donne moi une idée, l'idée de faire avec un treuil...
On va la reprendre ta discussion Denis!

soir

j'en ai eu un, et pas de soucis avec le bras, çà borde bien et c'est largement suffisant pour un Youpi

j'avais mis des poulies en renvoi au bout du bras, plus une en renvoi dans la coque, cela vient peut etre de là

on en parle Mardi, l'idée du treuil n'est pas viable, trop de course ou alors il te faudra mettre des poulies pour en diminuer la cours, galère assurée, la course d'un Hitec est de 45 cm je crois, le double du débattement de ta voile!

mais çà doit pouvoir se faire

Donc ... C'est bon pour mardi!

Qui suis-je?

Voilà du beau canot ( entendre " Kanott' ) comme on dit chez nous en Brézounie )

pour la réponse de notre vénéré chef, faux............pas Roussillon

quand au kanott, Tuiga, j'ai pris ces mêmes photos sur le Zenith en croisière

C'est sur, même si les yachts de course à l'époque où les 2 termes étaient compatibles, se ressemblaient étrangement, beaucoup sortant des mêmes cabinets d'architecture navale.

Mais quelle ligne, en aurique comme en Marconi !

là il est en Aurique, le mat est plus haut que la longueur de la coque, 1.11 metres rien que la bome ...........sur la maquette

tu fais les différence entre Tuiga, Maryska, Lady Anne et Hispania je crois à la configuration du pont, les capots ne sont pas les mêmes, le gréement un peu différent, mais toujours en aurique

çà navigue super bien à l'échelle, sans tricher sur le tirant d'eau, seule concession une voilure réduite à l'échelle sur les plans modélisme, sinon il serait in pilotable dès que le vent forcit un peu;je crois quelle est réduite à 70 % du réel

par force 4 tu retire la flèche et le clin et il est le roi du bassin, plus fort il est recommandé de prendre un ris et d'avoir le pouce léger......

Il est certain qu'avec un modèle réduit des couloirs naviguant de l'époque ne peut qu'amener de la gite pas toujours bien contrôlable si trop voilé, comme les vrais en fait. Comme en plus le rapport de lest doit être inférieur à la réalité...
On peut dire que c'est vivant comme bateau !

non, le rapport au lest est dans l'échelle, au 15 eme, ce que nous n'avons pas sur nos bateaux c'est le ballast, il fallait bien tenir compte de l'équipage, une quinzaine de gaillards a nourrir et du matériel embarqué, l'eau, nourriture, bagages des propriétaires....et ce de qui était consommé en route, ils ne se contentaient pas que de faire des ronds dans l'eau, allaient d'Angleterre en Méditerranée

jamais réussi a avoir une réponse claire sur le poids, a savoir en flottaison et ballasté ou sortie de chantier, brut sans équipage et tout ce qui va avec

je pense que 39 tonnes était en ordre de marche, mis dans ses lignes et que l'on compensait la "consommation" en remettant de l'eau dans les caissons étanches

Tuiga jauge 39 t en état pour un tirant d'eau de 2.87 m, au 15 eme tu es à 11 kg environ et un tirant d'eau de 18 cm

la gite se contrôle, avec les pouces et quand le vent monte avec la surface de voiles, on réduit avant de mettre à l'eau, sinon on gère, très bien  

sur l'original 370 m2, sur la maquette 1.765 m2, soit une échelle au 22 eme, pour etre à l'échelle il faudrait 2.4 m2 de toile, pas encore testé, mais çà me tente, je dois justement refaire des voiles

ce bateau navigue naturellement gité, sauf au vent arrière, il faut savoir rendre la main et alors tu peux poser l'émetteur et regarder

depuis le début j'ai fait évoluer et modifié mon circuit d'écoutes, j'en reparlerais dans la rubrique idoine, après avoir fait des tests complémentaires, en agissant sur mes voiles d'avant indépendamment de ma GV, ce qui me permet d'accélérer ou au contraire ralentir le bateau et limiter la gite

reste qu'il faut toujours raisonner en échelle, et se dire qu'un vent de 25 km h sur un bateau de 39 t c'est une caresse, et un début de tempête pour le "petit"


 

Des côtes que tu nous donnes, le tirant d'eau est court de 2 cm au moins pour garder le rapport de l'échelle 1/15.
Même si ton rapport de lest est identique ce qui me semble difficile, là on travaille en racine cubique, ces 2 cm manquant représentent du couple redresseur perdu.
De plus, en vrai comme sur la maquette, et contrairement à la technique actuelle, je suppose ce lest est réparti sur une partie au moins de la hauteur de la quille et non pas en torpille au bout d'un aileron.
Ces bateaux avaient une stabilité de poids, actuellement on travaille plutôt sur la stabilité de forme.
Les bateaux de course au large ont couramment la largeur d'une péniche pour 18 m de long, moins de la moitié de Tuiga !

De toutes façons, les carènes de cette époque étaient gitardes, ballasts ou pas, leur étroitesse (c'est pour ça que je parlais de couloir) confirmant cette tendance.

Il n'est qu'à regarder les photos de ces magnifiques machines en action pour voir que, hormis bien sur le vent arrière et les allures proches, elles sont majoritairement inclinées.
Comme en plus c'étaient des cathédrales de voiles ils marchaient très bien.... mais dans la coque, c'est sur les murs qu'on marchait !

On ne leur en veut pas, elles sont si belles !

oui, pour les deux centimetres, j'ai donné 18 de mémoire, j'ai donné mon plan, mais je dois etre dans les tours, comme pour le poids, j'ai horreur des bateaux perchés

c'est pourquoi la surface des voiles a été réduite, la réduction mathématique ne suffit pas, il y a aussi un peu de mécanique, mais je tenterais avec 2.40 m2 de toile, pour le fun, et suis sur que çà fonctionnera, en tenant compte du vent et de l'échelle, pas un jour de mistral!

en ajoutant quelques centaines de grammes, le bateau est plus bas dans l'eau et navigue aussi bien, seul inconvénient, le plat bord est plus dans l'eau, mais jamais d'entrée d'eau dans la coque grâce à la tonture, je crois que l'on perd 0.5 cm par kg, la surface de voile est aussi réduite par rapport a l'original

le clin, qui ne fait que 0.15m2 permet de contrôler la gite dans un premier temps par force 2, ensuite si cela ne suffit pas j'enlève la flèche qui fait 0.25 et je peux naviguer sans souci par 25 km h de vent avec un bateau facilement contrôlable

il est vrai que le bateau est sensible au vent, mais il est fait pour naviguer gité, ce n'est pas un bateau de plaisance mais de course, le confort des passagers y était accessoire, tout comme celui de l'équipage, in ne devait pas etre rare qu'un matelot passe par dessus bord, aucune rambarde ni gilet sur ce bateau, pas de winchs non plus, tout brassé à la main

navigue une fois avec ce genre de bateau, il est vivant, il faut l'écouter et surtout ne pas chercher à passer en force, il se pilote, et l première chose que tu dois faire avant de naviguer, c'est le gréer et régler tes voiles...............

sur le mien je hisse les voiles avec des poulies de renvoi, peut choisir de prendre un ris, il doit y en avoir une trentaine sur le bateau, et chacune à son rôle,

rien a voir avec un iom ou un M, j'en ai un et je me régale, sur lequel tu monte ton gréement sorti de sa caisse, le réglage est pré établi et le met a l'eau

je l'ai preté recemment à un modéliste qui fait de la compétition en IOM et surtout navigue en grandeur, il a été agréablement surpris du comportement du bateau, "il réagit comme un grand" beau compliment pour un voilier conçu en 1909 à une époque ou il n'y avait que la planche a dessin et la feuille de papier pour faire les calculs.

et regarde bien les bateaux actuels s'ils ne gitent pas, au contraire, sur les M ou 10 la gite permet de gagner de la flottaison là ou la jauge limite la flottaison,un metre pour les 10, les coques font combien?

pour ne pas pourrir le sujet on va reprendre sur voiles, la suite de ce débat, ik y a beaucoup a dire, ne serait ce qu'en comparant nos expériences, je navigue en aurique et avec des coques gitardes depuis 3 ans au moins, un MM et un M depuis quelques semaines, rien de comparable, juste le même plaisir a faire aller le bateau ou je veux

merci pour le partage, c est vraiment un bel oiseau, bien toilé

Superbes images de ces bateaux de légende, merci Michmich et le plaisir de les voir naviguer. La vie est sportive à bord !

T'as casser ton APN Denis?
Le pont ... Il avance un peu ?

wouiiiiii, j'ai poncé, raboté, repris la tonture, et j'attends mon bois pour le refaire et commencer le lattage

j'a repris mes anciennes photos et constaté une grossière erreur dans mes options, mis a part la fougère qui n'était pas bonne, le choix des lattes en 4 X 4 ne donnait pas la bonne perspective au pont, avec une impression de lourdeur

j'ai donc repris des baguettes en 3 X 2, pour minimiser le poids et surtout m'approcher de l'échelle, je dois avoir une ou deux baguettes d'écart en nombre sur le lattage du pont, de mémoire je crois que chaque latte devait faire 3.2 mm pour etre bonne, plus le calfatage!

la nouvelle et l'ancienne version, 24 lattes contre 28 lattes, çà se voit!





je reprend aussi la partie arrière, repense l'éclairage fonctionnel tant que le pont n est pas collé, et il navigue........

De belle perspectives en attentes! J'ai hâte de voir la suite.
En fait tu te rapproches de la dimension des lattes du "Youpi".
Tu reprends le calfatage idem au Youpi?

oui, normalement canson noir entre les lattes, surtout je me rapproche de l'original à une ou deux lattes près par bord,

aucun souci au collage, la colle prend bien sur le papier, seul inconveniant, le canson est fait de deux épaisseurs, il faut bien serrer le lattage, une fois sec je gratte le tout et ponce, pas de traces sur le bois et il ne déteint pas

autre option, le mastic et le colorant, je verrais en commençant le lattage, plus facile a mettre en oeuvre quand même







pour le moment je découpe de l'acajou pour faire la forme du tableau arrière, pas tendre!

des images dès que j'avance un peu, l'APN est bien au chaud dans sa sacoche, accus chargés

sur la photo 3, une astuce, faire l'écart entre les lattes avec une baguette de métal récupérée sur de vieux essuies glace, c'est souple et permet un espace régulier, lors de la prochaine sortie sous la pluie vous regarderez vos essuie glace d'un autre regard

Çà part bien!

Ces ponts sont superbes et profitons du modélisme parce qu'en grandeur nature, c'est hors budget !

bonjour

de retour, j'avance sur le lattage du pont, mais rupture de baguettes, j'en avais compté 50 en 3 X 2, pas assez pour terminer, je reprendrai après noel pour une mise à l'eau en janvier j espère

j'ai poncé le pont pour le réduire son épaisseur à 2 mm maxi et collé mes baguettes dessus, c'est nettement mieux avec du 3 mm que celles en 4 mm, plus proche de la réalité, je dois avoir une baguette d'écart en nombre en la maquette et l'original

cote pont, deux petites choses, je sais que votre oeil exercé et votre esprit critique mais constructif va friser, j'ai choisi de ne pas faire de fougère découpée, comme sur le première version, les baguettes sont trop fines

le but pour moi est d'avoir un bateau qui navigue pas un nid à poussière que je sort une fois par an pour participer à un championnat, sans parler de la partie "statique"  

reste une baquette extérieure à coller, là aussi je me suis planté dans le nombre, plus quelques "écarts" dans les jonctions à ajuster, et je passe au calfatage comme sur le SK, plus simple que l'option canson, surtout avec la colle à prise rapide

les capots sont juste posés sur le pont

en trois, photo avec le grand frère, le SK au 5 eme, qui attend un ponçage et un vernis complet pour redécouvrir le plan d'eau







un avis personnel, ne pas coller les fougères tout de suite, ni les capots pour bien les ajuster, j'ai un petit décalage d'un milli entre le bord babord et le bord tribord au niveau de la baignoire, rattrapable en jouant sur l'écart entre les lattes suivantes, mais bien re mesurer pour éviter d'avoir un écart d'une latte entière rapidement

une fois que j'ai collé 10 lattes, je fixe ma fougère de façon définitive, idem pour les capots, vérification de l'axe avec un cordeau puis j'ajuste mes entourages en montant a blanc, sans colle, mes baguettes.

prochaine étape préparer les hiloires pour les capots et finaliser la trappe d'accès à la mécanique, normalement il n'y a pas de souci d'étanchéité, l'eau ne reste pas sur le pont, les entrées se font plutot par les écoutes qui circulent sur le pont ou comme sur la version A par les sorties des fils de l'éclairage des feux de route latéraux, qui étaient amobibles

sur cette version, je pense coller un fil souple, cette partie est quasiment en permanence dans l'eau quelque soit le bord, un système démontable ne permet pas 100 % d'étanchéité

bon a contrario pour rassurer, l'eau contenue à la fin d'une journée ne dépassait pas le demi verre et encore, il y a de la marge avant de noyer l'électronique.

la suite en 2017    

La fougère, vaste débat que celui là!
Mais comment appelles t'on son équivalent sur la dernière lame de bordée à l'extrémité extérieur du pont ?

tu as raison , surtout si l on considère la taille qu'elle doit faire à l'échelle, j'ai opté pour une fougère de 8 mm pour rester dans la maille, il me faudrait faire des encoches de 2 mm sur chaque bord, ayant loupé la précédente, j en suis revenu à ma première option, qui somme toutes n'était pas si inesthétique

pour ta seconde question je ne sais pas, là aussi je laisse la main aux "spécialistes" du jargon marin, chacun a le sien, pour moi c'est une latte de bordé que je dois cintrer pour qu'elle prenne bien la forme, çà me suffit du moment ou elle est à sa place.

j'ai avancé un peu plus, refais la trappe derrière le baquet, un léger ponçage pour enlever les traces de colle, commencé à préparer le lattage du capot pour bien l'ajuster ensuite, reste encore quelques bricoles, poser les 50 et quelques taquets, le cabestan, la barre, le frein de GV, le bout dehors et les accroches de haubans, faire un joli pied de mat, l'ancrages des voiles d'avant, les hiloires de capots, poncer et vernir, un petit rien quoi

bonne fin de journée, le soleil m'invite à profiter du coucher de soleil pour aller faire quelques images, je viens de voir quelques bourdons butiner les roses de noel et les cyclamens, il y a quelque chose qui cloche chez dame nature! autant tenter de l'immortaliser

Pour la nature, tu as bien raison, la pauvre ils vont lui faire perdre la tête ! Chez nous les forsythias ont déjà fait leurs feuilles manqueraient plus que les fleurs pour Noel !
Grand respect pour les recouvrements de pont à l'ancienne ou façon yachting de luxe grandeur nature, c'est un travail particulièrement complexe, surtout avec la symétrie à respecter ! La moindre erreur, c'est le nez au milieu de la figure !

bonsoir

de retour, j'ai avancé un peu sur ma coque, loupé ma fougère, toujours pas compris mais je ne recommence pas, je veux naviguer, pas en faire un nid à poussière, ni une bête de concours à soumettre aux critique de "y a q'ua, c'est pas bon....."

lattage complet du pont, pose des trappes d'accès au safran et à la mécanique, puis j'ai calfaté le tout en testant une nouvelle méthode, trouvée au grès des forums, enduit de finition coloré au colorant à peinture, çà fait, même si je pense qu'il aurait mieux valu prendre un mastic style mastic à carrosserie, plus dur









mélanger et enduire le pont de cette mixture au riflard, attendre que cela commence à sécher, enlever le surplus et laisser sécher 24 h

une fois sec, gratter avec une lame et passer la ponceuse avec délicatesse, j'utilise une ponceuse d'angle à 10 roros, suffisant, finir en grattant pour que les lattes soient à niveau et laisser sécher encore 24 h, l'enduit entre les lattes n'est pas toujours sec.





çà fait de la poussière, l'aspirateur est mon ami!



une fois le pont propre, dépoussiérer et passer le vernis, attention pas avec un pinceau, sinon le noir des joint va baver et vous pourrir le pont

j'utilise un coton à démaquiller que je trempe légèrement dans le vernis et fait glisser sur le pont, dans le sens du bois, quand il accroche il faut le "recharger".

au bout de quelques heures le vernis se tend, bien laisser sécher au moins 24 avant la seconde couche, passer un léger coup de papier et recommencer, pas de traces de pinceau, et si le coton bave on le change, ceci au moins 5 ou 6 fois

je fais le repérage des passages percés dans le pont (taquets, anneaux, sorties d'écoute) avant de vernir, ensuite je vais les percer et vernir, de cette façon mon bois sera imprégné, et j'évite que le bois s'abime ou d'avoir des écailles au moment ou je fore



prochaine étape les capots amovibles, puis les taquets de pont, la barre et la baignoire et le frein de GV, j'avance doucement et affiner la jonction capots/pont, mais normalement sur ce genre de bateau peu d'entrée d'eau par le pont, plus les écoutes qui trempent et rentrent de l'eau aux virements de bord

pour le vernis, n'hésitez pas a attendre 48 h entre chaque couche, il est plus dur et se travaille mieux

quelques images demain, la première couche seche