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8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Ven 04 Nov 2016, 20:45
A la demande de papy Lolo et de son fils baboune, leurs commentaires traces de leurs présences, sont retirés du forum
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Le tracé du parcours pour cette nouvelle édition
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Dernière édition par Baboune le Ven 04 Nov 2016, 21:20, édité 1 fois
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Ven 04 Nov 2016, 20:50
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Alan ROURA-LA FABRIQUE
Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016
Portrait : Alan ROURA (Suisse), 23 ans,Lorient
Nouveau venu parmi les skippers en lice pour le prochain Vendée Globe, Alan Roura n’a certainement pas froid aux yeux. Après une enfance bercée au clapotis du lac Léman, c’est sur la longue houle de l’Atlantique et du Pacifique qu’il grandit et traverse son adolescence. À 13 ans, il choisit d’arrêter sa scolarité pour poursuivre son apprentissage à l’école de la vie. Chantiers navals en Amérique du Sud, entretien des yachts et charters de luxe à Tahiti, ferblanterie à Grenade, ce touche-à-tout se forge un tempérament bien trempé, arrosé d’une inaltérable passion pour la mer transmise de père en fils.
« Passe ta Mini d’abord ! » lui rétorque-t-on à chaque fois qu’il évoque ses projets de tour du monde. Polyglotte, son jeune visage taillé et déjà buriné par ses nombreuses années d’aventures océaniques, il débarque en 2012 en Bretagne, la ferme intention de s’engager dans sa toute première compétition chevillée au corps. Pari tenu l’année de ses vingt ans. Il termine à une très honorable 11è place la plus initiatique des transats disputée, avec le plus petit budget de la flotte, à bord d’une petite coquille de bois de 6,50 mètres de long.
L’année suivante, il récidive au chapitre du solo. En Class40 cette fois et sur le parcours légendaire de la Route du Rhum. Au départ de Saint-Malo, il s’élance, fin octobre 2014, à bord d’un voilier, Exocet que, fidèle à son habitude, il a préparé avec toute la fougue et l’énergie de sa jeunesse en dépit de moyens limités. C’est malheureusement sans compter avec une avarie qui le freine net dans son élan et réduit, sur les eaux du golfe de Gascogne en furie, ses espoirs de traversée à néant.
Le coup est dur pour le navigateur helvète qui carbure avec le rêve de circumnavigation planétaire pour moteur. Mais en 2015, il repart de plus belle sur la transat en double. Il viendra à bout de cette longue et laborieuse traversée. Ponctuée par une escale technique, elle se révèle riche de précieux enseignements sur les chemins détournés qui le mènent jusqu’au départ du Vendée Globe, où la valeur n’a jamais attendu le nombre d’années.
Alan sera évidemment le benjamin du Vendée Globe. Il va courir contre de nombreux marins ayant l’âge d’être son père… et quelques uns qui ont celui d’être son grand-père ! Il a exactement le tiers de l’âge de Rich Wilson, par exemple. Mais que sont 44 ans d’écart au regard de l’aventure majuscule ?
Monocoque IMOCA-LA FABRIQUE
Numéro de voile : sui7
Anciens noms du bateau : Armor-Lux/Foies Gras Bizac ; We Are Water
Architecte : Pierre Rolland
Chantier : Globe Surfer-Lesconil (29) - Bernard Stamm et son équipe
Date de lancement : 01 juillet 2000
Longueur : 18.28 m
Largeur : 5.70 m
Tirant d'eau : 4.50 m
Déplacement (poids) : 8.5 tonnes
Nombre de dérives : 1
Hauteur mât : 26.80 m
Surface de voiles au près : 290 m²
Surface de voiles au portant : 550 m²
Alan Roura a récupéré et remis à neuf un 60 pieds chargé d’histoire, le célèbre Superbigou que Bernard Stamm a construit au fond de son jardin à Lesconil (Finistère). A son bord, Stamm a pris le départ du Vendée Globe 2000-2001 avant d’abandonner quelques jours plus tard. Le Suisse s’est ensuite offert le record de la traversée de l’Atlantique en monocoque puis a remporté à deux reprises Around Alone, le tour du monde en solitaire avec escales. « C’est le bateau de mes rêves pour un premier Vendée Globe », s’enthousiasme Alan Roura, son nouveau skipper.
Alan ROURA-LA FABRIQUE
Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016
Portrait : Alan ROURA (Suisse), 23 ans,Lorient
Nouveau venu parmi les skippers en lice pour le prochain Vendée Globe, Alan Roura n’a certainement pas froid aux yeux. Après une enfance bercée au clapotis du lac Léman, c’est sur la longue houle de l’Atlantique et du Pacifique qu’il grandit et traverse son adolescence. À 13 ans, il choisit d’arrêter sa scolarité pour poursuivre son apprentissage à l’école de la vie. Chantiers navals en Amérique du Sud, entretien des yachts et charters de luxe à Tahiti, ferblanterie à Grenade, ce touche-à-tout se forge un tempérament bien trempé, arrosé d’une inaltérable passion pour la mer transmise de père en fils.
« Passe ta Mini d’abord ! » lui rétorque-t-on à chaque fois qu’il évoque ses projets de tour du monde. Polyglotte, son jeune visage taillé et déjà buriné par ses nombreuses années d’aventures océaniques, il débarque en 2012 en Bretagne, la ferme intention de s’engager dans sa toute première compétition chevillée au corps. Pari tenu l’année de ses vingt ans. Il termine à une très honorable 11è place la plus initiatique des transats disputée, avec le plus petit budget de la flotte, à bord d’une petite coquille de bois de 6,50 mètres de long.
L’année suivante, il récidive au chapitre du solo. En Class40 cette fois et sur le parcours légendaire de la Route du Rhum. Au départ de Saint-Malo, il s’élance, fin octobre 2014, à bord d’un voilier, Exocet que, fidèle à son habitude, il a préparé avec toute la fougue et l’énergie de sa jeunesse en dépit de moyens limités. C’est malheureusement sans compter avec une avarie qui le freine net dans son élan et réduit, sur les eaux du golfe de Gascogne en furie, ses espoirs de traversée à néant.
Le coup est dur pour le navigateur helvète qui carbure avec le rêve de circumnavigation planétaire pour moteur. Mais en 2015, il repart de plus belle sur la transat en double. Il viendra à bout de cette longue et laborieuse traversée. Ponctuée par une escale technique, elle se révèle riche de précieux enseignements sur les chemins détournés qui le mènent jusqu’au départ du Vendée Globe, où la valeur n’a jamais attendu le nombre d’années.
Alan sera évidemment le benjamin du Vendée Globe. Il va courir contre de nombreux marins ayant l’âge d’être son père… et quelques uns qui ont celui d’être son grand-père ! Il a exactement le tiers de l’âge de Rich Wilson, par exemple. Mais que sont 44 ans d’écart au regard de l’aventure majuscule ?
Monocoque IMOCA-LA FABRIQUE
Numéro de voile : sui7
Anciens noms du bateau : Armor-Lux/Foies Gras Bizac ; We Are Water
Architecte : Pierre Rolland
Chantier : Globe Surfer-Lesconil (29) - Bernard Stamm et son équipe
Date de lancement : 01 juillet 2000
Longueur : 18.28 m
Largeur : 5.70 m
Tirant d'eau : 4.50 m
Déplacement (poids) : 8.5 tonnes
Nombre de dérives : 1
Hauteur mât : 26.80 m
Surface de voiles au près : 290 m²
Surface de voiles au portant : 550 m²
Alan Roura a récupéré et remis à neuf un 60 pieds chargé d’histoire, le célèbre Superbigou que Bernard Stamm a construit au fond de son jardin à Lesconil (Finistère). A son bord, Stamm a pris le départ du Vendée Globe 2000-2001 avant d’abandonner quelques jours plus tard. Le Suisse s’est ensuite offert le record de la traversée de l’Atlantique en monocoque puis a remporté à deux reprises Around Alone, le tour du monde en solitaire avec escales. « C’est le bateau de mes rêves pour un premier Vendée Globe », s’enthousiasme Alan Roura, son nouveau skipper.
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Ven 04 Nov 2016, 20:53
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le skipper le plus agé
Rich WILSON-GREAT AMERICAN IV
Palmarès Vendée Globe : 2ème participation en 2016
Portrait : Rich WILSON, 66 ans, USA
Haut diplômé de mathématiques à Harvard et de science interdisciplinaire au MIT (Massachussetts Institute of Technology) à Boston, sa ville d’origine, Rich Wilson est un homme brillant qui a exercé des métiers variés : professeur de mathématiques à Boston, analyste défense à Washington ou encore consultant désalinisation en Arabie Saoudite – entre autres. Bref, une pointure. Rich Wilson est également un navigateur émérite qui s’est fait connaître en 1980 en remportant l’épreuve Newport-Les Bermudes. A partir de 1990, il décide de se servir de la voile comme support éducatif auprès des enfants. Alors qu’il tente de battre le record San Francisco-Boston en double à bord de Great American, un trimaran de 60 pieds, il est victime d’un chavirage au large du cap Horn puis est récupéré par un cargo. Cet épisode marquant est suivi par de nombreux écoliers. Rich Wilson retente sa chance sur ce même parcours trois ans plus tard. Ce deuxième essai est un succès suivi par 300 000 enfants aux Etats-Unis mais aussi des millions d’adultes puisque ses chroniques quotidiennes sont reprises par des grands journaux. A bord de Great American 2, il décroche deux nouveaux records sur les routes New York-Melbourne et Hong Kong-New York, puis termine 2e de la Transat anglaise en 2004.
A 58 ans, il est le doyen du Vendée Globe 2008/2009. A bord d’un monocoque ancien, mis à l’eau dix ans plus tôt, il se bat comme un lion pour surmonter coups de chiens et avaries multiples. Il rallie les Sables d’Olonne après 121 jours de mer, non sans avoir une nouvelle fois partagé sa course avec le plus grand nombre. S’il souhaite revenir en 2016, c’est pour être plus rapide mais surtout pour développer ses programmes pédagogiques. Convaincu que la voile est un outil intéressant pour véhiculer des valeurs positives auprès des jeunes, Rich Wilson portera ses messages aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde. Il espère également que sa participation permettra de développer la renommée du tour du monde en solo aux Etats-Unis et contribuera à booster la participation américaine lors des prochaines éditions. On le voit, Rich Wilson est un formidable ambassadeur du Vendée Globe. Il sera à 66 ans, le doyen de l’édition 2016-2017.
Agrandir cette image
Monocoque IMOCA-GREAT AMERICAN IV
(pas de photo trouvée)
Numéro de voile : USA 37
Anciens noms du bateau : Temenos II (2006), Mirabaud (2012)
Architecte : Owen Clarke Design
Chantier : Southern Ocean Marine (Nouvelle-Zélande)
Date de lancement : 01 septembre 2006
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,50 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8,5 tonnes
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 28 m
Voile quille : Carbone
Surface de voiles au près : 330 m2
Surface de voiles au portant : 600 m2
Comme en 2008-2009, Rich Wilson prendra le départ du Vendée Globe à bord d’un bateau âgé de près de dix ans : Great American IV, un plan Owen Clarke de 2006 avec lequel Dominique Wavre a participé deux fois au Vendée Globe (abandon en 2008/2009, 7e en 2012/2013). Ce 60 pieds IMOCA a laissé un nombre impressionnant de milles dans son sillage. Il a notamment pris part à deux Barcelona World Race, le tour du monde en double, et une Route du Rhum. Racheté par Rich Wilson en 2013, le bateau a subi un important chantier fin 2014-début 2015 après avoir été… foudroyé ! Pour son deuxième Vendée Globe, le skipper américain dispose en tout cas d’une machine qui a démontré sa fiabilité et a largement le potentiel pour lui permettre d’améliorer son temps de 121 jours établi en 2009. A bord de ce même bateau, Dominique Wavre a en effet bouclé le parcours en 90 jours en 2013.
le skipper le plus agé
Rich WILSON-GREAT AMERICAN IV
Palmarès Vendée Globe : 2ème participation en 2016
Portrait : Rich WILSON, 66 ans, USA
Haut diplômé de mathématiques à Harvard et de science interdisciplinaire au MIT (Massachussetts Institute of Technology) à Boston, sa ville d’origine, Rich Wilson est un homme brillant qui a exercé des métiers variés : professeur de mathématiques à Boston, analyste défense à Washington ou encore consultant désalinisation en Arabie Saoudite – entre autres. Bref, une pointure. Rich Wilson est également un navigateur émérite qui s’est fait connaître en 1980 en remportant l’épreuve Newport-Les Bermudes. A partir de 1990, il décide de se servir de la voile comme support éducatif auprès des enfants. Alors qu’il tente de battre le record San Francisco-Boston en double à bord de Great American, un trimaran de 60 pieds, il est victime d’un chavirage au large du cap Horn puis est récupéré par un cargo. Cet épisode marquant est suivi par de nombreux écoliers. Rich Wilson retente sa chance sur ce même parcours trois ans plus tard. Ce deuxième essai est un succès suivi par 300 000 enfants aux Etats-Unis mais aussi des millions d’adultes puisque ses chroniques quotidiennes sont reprises par des grands journaux. A bord de Great American 2, il décroche deux nouveaux records sur les routes New York-Melbourne et Hong Kong-New York, puis termine 2e de la Transat anglaise en 2004.
A 58 ans, il est le doyen du Vendée Globe 2008/2009. A bord d’un monocoque ancien, mis à l’eau dix ans plus tôt, il se bat comme un lion pour surmonter coups de chiens et avaries multiples. Il rallie les Sables d’Olonne après 121 jours de mer, non sans avoir une nouvelle fois partagé sa course avec le plus grand nombre. S’il souhaite revenir en 2016, c’est pour être plus rapide mais surtout pour développer ses programmes pédagogiques. Convaincu que la voile est un outil intéressant pour véhiculer des valeurs positives auprès des jeunes, Rich Wilson portera ses messages aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde. Il espère également que sa participation permettra de développer la renommée du tour du monde en solo aux Etats-Unis et contribuera à booster la participation américaine lors des prochaines éditions. On le voit, Rich Wilson est un formidable ambassadeur du Vendée Globe. Il sera à 66 ans, le doyen de l’édition 2016-2017.
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Monocoque IMOCA-GREAT AMERICAN IV
(pas de photo trouvée)
Numéro de voile : USA 37
Anciens noms du bateau : Temenos II (2006), Mirabaud (2012)
Architecte : Owen Clarke Design
Chantier : Southern Ocean Marine (Nouvelle-Zélande)
Date de lancement : 01 septembre 2006
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,50 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8,5 tonnes
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 28 m
Voile quille : Carbone
Surface de voiles au près : 330 m2
Surface de voiles au portant : 600 m2
Comme en 2008-2009, Rich Wilson prendra le départ du Vendée Globe à bord d’un bateau âgé de près de dix ans : Great American IV, un plan Owen Clarke de 2006 avec lequel Dominique Wavre a participé deux fois au Vendée Globe (abandon en 2008/2009, 7e en 2012/2013). Ce 60 pieds IMOCA a laissé un nombre impressionnant de milles dans son sillage. Il a notamment pris part à deux Barcelona World Race, le tour du monde en double, et une Route du Rhum. Racheté par Rich Wilson en 2013, le bateau a subi un important chantier fin 2014-début 2015 après avoir été… foudroyé ! Pour son deuxième Vendée Globe, le skipper américain dispose en tout cas d’une machine qui a démontré sa fiabilité et a largement le potentiel pour lui permettre d’améliorer son temps de 121 jours établi en 2009. A bord de ce même bateau, Dominique Wavre a en effet bouclé le parcours en 90 jours en 2013.
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Ven 04 Nov 2016, 20:53
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Alex THOMSON-HUGO BOSS
Palmarès Vendée Globe : 4ème participation en 2016
Portrait : Alex THOMSON (Anglais), 42 ans, Titchfield (ANG)
Alex Thomson ne sait pas uniquement plonger en costume du haut du mât de son bateau ou s'envoler en kitesurf pour les besoins de communication de son sponsor, Hugo Boss. L’image a fait le tour de la planète Internet, mais c’est bien du haut de ses capacités sportives qu’Alex Thomson nourrit une ambition ultime : être un jour le premier étranger à remporter le Vendée Globe.
Il en a parfaitement les moyens, avec une machine à foils dernière génération construite chez Green Marine en Angleterre. Lors de la dernière édition (3e en 2012/2013), Alex Thomson a aussi montré à tous qu’on pouvait parfaitement conquérir le podium avec un bateau d'ancienne génération. Il est d’ailleurs souvent cité en exemple par ses pairs pour ce haut fait d’armes.
Mais ce n’est qu’un détail de son palmarès déjà éloquent et d’une histoire haute en couleurs. Notamment parce que ce passionné de vitesse qui a grandi sur les côtes du sud de l’Angleterre, fut aussi dès 1999 le plus jeune marin à remporter une course autour du monde : la Clipper Round The World Race, arrachée à l’âge de 25 ans seulement. Ses deux abandons successifs sur le Vendée Globe en 2004 et 2008 ne sont plus que des mauvais souvenirs. Alex est un phénomène, capable de repousser très loin ses propres limites et celles de son bateau. Comme lorsqu’il a battu le record de la traversée de l’Atlantique en solitaire ou conquis en double la 2e place de la Barcelona World Race. Le Britannique est obstiné et très expérimenté : comme Vincent Riou ou Bertrand de Broc, ce sera déjà la quatrième fois qu’il prend le départ de l’Everest des mers. Et il a très, très envie que celle-ci soit la bonne. A placer sans hésiter dans la catégorie des grands favoris. Un jour, un marin étranger gagnera le Vendée Globe. Alex Thomson pourrait bien être celui-là.
On a eu très peur pour son tout nouveau Hugo Boss, qu’Alex avait du abandonner en mer sur avarie lors de la dernière transat en double. Fort heureusement, son équipe a pu récupérer le 60 pieds et le réparer. Il sera à 100% au départ des Sables d’Olonne.
Monocoque IMOCA-HUGO BOSS
Numéro de voile : GBR 99
Architecte : VPLP-Verdier
Chantier : Green Marine
Date de lancement : 01 septembre 2015
Longueur : 18,28 m
Largeur : nc
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 7,5 tonnes
Nombre de dérives : 2 (foils)
Hauteur mât : 29 m
Voile quille : nc
Surface de voiles au près : 340 m²
Surface de voiles au portant : 570 m²
Construit chez Green Marine et mis à l’eau pendant l’été 2015, la toute nouvelle machine d’Alex Thomson est également un plan VPLP-Verdier doté d’appendices porteurs, comme la totalité des nouveaux bateaux, à l’exception du Spirit of Hungary de Nandor Fa. Alex Thomson a demandé une machine capable de gagner… mais à l’instar du SMA de Paul Meilhat, on a eu très peur que tous ces rêves soient réduits à néant quand Alex a été contraint d’abandonner le bateau pendant la Transat en double. Heureusement récupéré, Hugo Boss a été réparé et renforcé après cette première sortie périlleuse en course. Il sera forcément très compétitif… et très regardé grâce à une déco très classe.
Alex THOMSON-HUGO BOSS
Palmarès Vendée Globe : 4ème participation en 2016
Portrait : Alex THOMSON (Anglais), 42 ans, Titchfield (ANG)
Alex Thomson ne sait pas uniquement plonger en costume du haut du mât de son bateau ou s'envoler en kitesurf pour les besoins de communication de son sponsor, Hugo Boss. L’image a fait le tour de la planète Internet, mais c’est bien du haut de ses capacités sportives qu’Alex Thomson nourrit une ambition ultime : être un jour le premier étranger à remporter le Vendée Globe.
Il en a parfaitement les moyens, avec une machine à foils dernière génération construite chez Green Marine en Angleterre. Lors de la dernière édition (3e en 2012/2013), Alex Thomson a aussi montré à tous qu’on pouvait parfaitement conquérir le podium avec un bateau d'ancienne génération. Il est d’ailleurs souvent cité en exemple par ses pairs pour ce haut fait d’armes.
Mais ce n’est qu’un détail de son palmarès déjà éloquent et d’une histoire haute en couleurs. Notamment parce que ce passionné de vitesse qui a grandi sur les côtes du sud de l’Angleterre, fut aussi dès 1999 le plus jeune marin à remporter une course autour du monde : la Clipper Round The World Race, arrachée à l’âge de 25 ans seulement. Ses deux abandons successifs sur le Vendée Globe en 2004 et 2008 ne sont plus que des mauvais souvenirs. Alex est un phénomène, capable de repousser très loin ses propres limites et celles de son bateau. Comme lorsqu’il a battu le record de la traversée de l’Atlantique en solitaire ou conquis en double la 2e place de la Barcelona World Race. Le Britannique est obstiné et très expérimenté : comme Vincent Riou ou Bertrand de Broc, ce sera déjà la quatrième fois qu’il prend le départ de l’Everest des mers. Et il a très, très envie que celle-ci soit la bonne. A placer sans hésiter dans la catégorie des grands favoris. Un jour, un marin étranger gagnera le Vendée Globe. Alex Thomson pourrait bien être celui-là.
On a eu très peur pour son tout nouveau Hugo Boss, qu’Alex avait du abandonner en mer sur avarie lors de la dernière transat en double. Fort heureusement, son équipe a pu récupérer le 60 pieds et le réparer. Il sera à 100% au départ des Sables d’Olonne.
Monocoque IMOCA-HUGO BOSS
Numéro de voile : GBR 99
Architecte : VPLP-Verdier
Chantier : Green Marine
Date de lancement : 01 septembre 2015
Longueur : 18,28 m
Largeur : nc
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 7,5 tonnes
Nombre de dérives : 2 (foils)
Hauteur mât : 29 m
Voile quille : nc
Surface de voiles au près : 340 m²
Surface de voiles au portant : 570 m²
Construit chez Green Marine et mis à l’eau pendant l’été 2015, la toute nouvelle machine d’Alex Thomson est également un plan VPLP-Verdier doté d’appendices porteurs, comme la totalité des nouveaux bateaux, à l’exception du Spirit of Hungary de Nandor Fa. Alex Thomson a demandé une machine capable de gagner… mais à l’instar du SMA de Paul Meilhat, on a eu très peur que tous ces rêves soient réduits à néant quand Alex a été contraint d’abandonner le bateau pendant la Transat en double. Heureusement récupéré, Hugo Boss a été réparé et renforcé après cette première sortie périlleuse en course. Il sera forcément très compétitif… et très regardé grâce à une déco très classe.
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Ven 04 Nov 2016, 20:54
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Conrad COLMAN -100 % NATURAL ENERGY
Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016
Portrait : Conrad COLMAN (Néo-Zélandais), 32 ans, Lorient
« Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait. » La fameuse formule de l’écrivain Marc Twain sied parfaitement à Conrad Colman. Le jeune marin est un fonceur et quand il a un projet en tête, difficile de l’en détourner. Un trait de caractère précieux quand on veut s’attaquer à une épreuve de l’envergure du Vendée Globe… Originaire de Nouvelle-Zélande, Conrad grandit au sein d’une famille de passionnés de navigation. A tel point qu’au départ de Bali (Indonésie), il passe la première année de sa vie sur un voilier. A 15 ans, il s’installe aux Etats-Unis où il décroche un diplôme d’économie puis monte sa petite entreprise de fabrication de cadres de vélo en titane. Durant ces années américaines, Conrad repousse ses limites en course à pied et en VTT, qu’il pratique à haut niveau. La mer, en revanche, ne fait plus partie de son quotidien. Cette situation ne dure qu’un temps : lassé de rester au sec, il replonge dans la voile.
Il n’hésite pas à tout plaquer et débarque alors en Angleterre avec pour seul bagage un sac rempli de vêtements et une idée fixe en tête : prendre un jour le départ du mythique Vendée Globe. Il devient préparateur bénévole pour le navigateur britannique Steve White qui prend part à l’édition 2008-2009 du tour du monde en solo. Fin 2008, il pose ses valises à Lorient où il vit encore aujourd’hui. Comme beaucoup de navigateurs, il découvre le large en solitaire par le biais de la très formatrice Mini Transat. Malgré une courte préparation, il parvient à boucler sa première transatlantique. L’année suivante, il s’attaque à la Route du Rhum en Class40 en travaillant à nouveau dans l’urgence. Mais là encore, il va au bout de sa course.
Ambitieux et confiant en ses capacités à accomplir de grands exploits, Conrad Colman enchaîne en Class40 avec la Global Ocean Race, course autour du monde en double avec escales. Il remporte quatre des cinq étapes de l’épreuve et s’adjuge la victoire au général. Fort de cette réussite, il part en quête de financements pour lancer son propre projet en IMOCA. En parallèle, il devient préparateur du bateau de Bertrand de Broc (Votre Nom Autour du Monde) pour la Transat Jacques Vabre 2013 et la Route du Rhum 2014. Puis il rencontre le Hongrois Nandor Fa qui lui propose d’être son équipier pour la Barcelona World Race, le tour du monde en double en IMOCA. Le périple est émaillé de nombreux soucis techniques mais les deux hommes s’accrochent et terminent en 110 jours.
Si Conrad Colman aime tant la course au large, c’est parce que la discipline réunit tous ce dont il a besoin pour s’épanouir dans la vie : l’entreprenariat, le haut niveau sportif et l’aventure. Son rêve : boucler le Vendée Globe 2016-2017 en mode aventurier puis revenir quatre ans plus tard avec un projet lui permettant de jouer les premiers rôles.
Monocoque IMOCA-100 % NATURAL ENERGY
Numéro de voile : NZL 80
Anciens noms du bateau : Maisonneuve
Architecte : Lavranos-Artech Design Team
Chantier : Artech do Brasil
Date de lancement : 01 janvier 2005
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,60 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8,5 tonnes
Nombre de dérives : 2
Surface de voiles au près : 350 m²
Surface de voiles au portant : 600 m²
Mis à l’eau en 2005, ce 60 pieds a pris la même année le départ de la Transat Jacques Vabre entre les mains de deux skippers brésiliens, Walter Antunes et Raphaël Coldefy. Puis le bateau a été racheté par Jean-Baptiste Dejeanty qui a participé au Vendée Globe 2008-2009 à son bord. Mais suite à de multiples avaries, le skipper a dû se dérouter et donc abandonner. Depuis, le bateau n’a pas disputé de nouvelle course puisqu’il appartenait à la société Sensation Océan qui proposait des sorties aux entreprises et aux particuliers. Dans la perspective du Vendée Globe, Conrad Colman a entrepris un chantier visant avant tout à fiabiliser la plateforme.
Conrad COLMAN -100 % NATURAL ENERGY
Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016
Portrait : Conrad COLMAN (Néo-Zélandais), 32 ans, Lorient
« Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait. » La fameuse formule de l’écrivain Marc Twain sied parfaitement à Conrad Colman. Le jeune marin est un fonceur et quand il a un projet en tête, difficile de l’en détourner. Un trait de caractère précieux quand on veut s’attaquer à une épreuve de l’envergure du Vendée Globe… Originaire de Nouvelle-Zélande, Conrad grandit au sein d’une famille de passionnés de navigation. A tel point qu’au départ de Bali (Indonésie), il passe la première année de sa vie sur un voilier. A 15 ans, il s’installe aux Etats-Unis où il décroche un diplôme d’économie puis monte sa petite entreprise de fabrication de cadres de vélo en titane. Durant ces années américaines, Conrad repousse ses limites en course à pied et en VTT, qu’il pratique à haut niveau. La mer, en revanche, ne fait plus partie de son quotidien. Cette situation ne dure qu’un temps : lassé de rester au sec, il replonge dans la voile.
Il n’hésite pas à tout plaquer et débarque alors en Angleterre avec pour seul bagage un sac rempli de vêtements et une idée fixe en tête : prendre un jour le départ du mythique Vendée Globe. Il devient préparateur bénévole pour le navigateur britannique Steve White qui prend part à l’édition 2008-2009 du tour du monde en solo. Fin 2008, il pose ses valises à Lorient où il vit encore aujourd’hui. Comme beaucoup de navigateurs, il découvre le large en solitaire par le biais de la très formatrice Mini Transat. Malgré une courte préparation, il parvient à boucler sa première transatlantique. L’année suivante, il s’attaque à la Route du Rhum en Class40 en travaillant à nouveau dans l’urgence. Mais là encore, il va au bout de sa course.
Ambitieux et confiant en ses capacités à accomplir de grands exploits, Conrad Colman enchaîne en Class40 avec la Global Ocean Race, course autour du monde en double avec escales. Il remporte quatre des cinq étapes de l’épreuve et s’adjuge la victoire au général. Fort de cette réussite, il part en quête de financements pour lancer son propre projet en IMOCA. En parallèle, il devient préparateur du bateau de Bertrand de Broc (Votre Nom Autour du Monde) pour la Transat Jacques Vabre 2013 et la Route du Rhum 2014. Puis il rencontre le Hongrois Nandor Fa qui lui propose d’être son équipier pour la Barcelona World Race, le tour du monde en double en IMOCA. Le périple est émaillé de nombreux soucis techniques mais les deux hommes s’accrochent et terminent en 110 jours.
Si Conrad Colman aime tant la course au large, c’est parce que la discipline réunit tous ce dont il a besoin pour s’épanouir dans la vie : l’entreprenariat, le haut niveau sportif et l’aventure. Son rêve : boucler le Vendée Globe 2016-2017 en mode aventurier puis revenir quatre ans plus tard avec un projet lui permettant de jouer les premiers rôles.
Monocoque IMOCA-100 % NATURAL ENERGY
Numéro de voile : NZL 80
Anciens noms du bateau : Maisonneuve
Architecte : Lavranos-Artech Design Team
Chantier : Artech do Brasil
Date de lancement : 01 janvier 2005
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,60 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8,5 tonnes
Nombre de dérives : 2
Surface de voiles au près : 350 m²
Surface de voiles au portant : 600 m²
Mis à l’eau en 2005, ce 60 pieds a pris la même année le départ de la Transat Jacques Vabre entre les mains de deux skippers brésiliens, Walter Antunes et Raphaël Coldefy. Puis le bateau a été racheté par Jean-Baptiste Dejeanty qui a participé au Vendée Globe 2008-2009 à son bord. Mais suite à de multiples avaries, le skipper a dû se dérouter et donc abandonner. Depuis, le bateau n’a pas disputé de nouvelle course puisqu’il appartenait à la société Sensation Océan qui proposait des sorties aux entreprises et aux particuliers. Dans la perspective du Vendée Globe, Conrad Colman a entrepris un chantier visant avant tout à fiabiliser la plateforme.
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Ven 04 Nov 2016, 20:55
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Didac COSTA-One planet One ocean
Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016
Portrait : Didac COSTA(Espagnol) , 35 ans, Barcelona
Catalan bon teint, Didac Costa est un marin Barcelonais qui possède un joli point commun avec un héros du Vendée Globe, en l’occurrence le Britannique Mike Golding : il est sapeur-pompier de métier. Ce « bombero » de la caserne de Cerdanola del Vallès, dans la proche banlieue barcelonaise, assure que son job a quelques similitudes marquées avec celui de navigateur solitaire : « il faut savoir préparer son travail en équipe, dormir peu… et garder son calme quelles que soient les circonstances ». Bien vu.
Son cursus nautique, Didac Costa l’a débuté sur l’habitable familial à bord duquel il partait en croisière avec ses parents. Cabotage le long des côtes espagnoles et navigations vers les Baléares lui donnent dès l’enfance le goût des horizons du large. A son adolescence, il se prend de passion pour la navigation en solitaire. Et c’est tout naturellement qu’après quelques saisons en dériveur, il se dirige vers la classe Mini, ces petits voiliers de 6,50 mètres surpuissants que nous connaissons bien en France. Il termine sur le podium de plusieurs courses en Méditerranée, avant de lui aussi préparer la grande aventure transatlantique. Au final, il se classe 19e des bateaux de série de la Mini Transat 2011, entre la Rochelle et Bahia (Brésil). Cette expérience, très riche, lui donnera envie d’aller encore plus loin, « sur des bateaux plus puissants, plus rapides, plus extrêmes : les IMOCA ».
A bord de ces fascinantes machines du Vendée Globe, Didac Costa - qui se dit lui-même « patient, calme et optimiste » - a d’ailleurs déjà bouclé un tour du monde. C’était la Barcelona World Race 2014/2015, courue avec son complice Aleix Gelabert (un autre « Ministe » barcelonais). A bord du vénérable One Planet One Ocean & Pharmaton, ils ont même réussi l’exploit de terminer à la quatrième place. Le tout avec une machine pas du tout inconnue des passionnés du Vendée Globe… puisque il s’agissait de l’ex Kingfisher avec lequel Ellen MacArthur avait terminé 2e en 2001 ! Arriver à un tel résultat sur le Vendée Globe 2016 sera probablement inaccessible pour Didac, au vu du niveau particulièrement relevé de cette 8e édition de l’Everest des mers. Ce n’est pas un problème. Il le sait parfaitement et son premier objectif sera de réussir seul ce qu’il a déjà accompli en double : boucler la grande boucle planétaire par les trois caps.
Monocoque IMOCA-One planet One ocean
Numéro de voile : ESP-33
Anciens noms du bateau : Kingfisher, Educación Sin Fronteras, Fòrum Marítim Català, One Planet One Ocean & Pharmaton
Architecte : Owen-Clarke Design
Chantier : Marten Yachts
Date de lancement : 01 janvier 2000
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,30 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8,9 T
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 26 m
Voile quille : Acier
Surface de voiles au près : 240 m²
Surface de voiles au portant : 470 m²
Si Didac boucle son budget il pourra disposer de l’ex Kingfisher d’Ellen MacArthur, propriété de la FNOB qui lui réserve sa location. Autrement dit d’un bateau qui est déjà monté sur le podium du Vendée Globe (2e en 2001). Certes de génération ancienne, ce plan Owen Clarke présente surtout un énorme avantage pour Didac puisque sous le nom de One Planet One Ocean & Pharmaton, c’est à son bord qu’il a déjà bouclé un tour du monde : la Barcelona World Race. L’ex-Kingfisher (également vainqueur de la Route du Rhum 2002) est un des IMOCA qui affiche à son compteur le plus grand nombre de milles en course et autour du monde. Didac partira à la barre d’un bateau fiable qu’il connaît sur le bout des doigts.
Didac COSTA-One planet One ocean
Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016
Portrait : Didac COSTA(Espagnol) , 35 ans, Barcelona
Catalan bon teint, Didac Costa est un marin Barcelonais qui possède un joli point commun avec un héros du Vendée Globe, en l’occurrence le Britannique Mike Golding : il est sapeur-pompier de métier. Ce « bombero » de la caserne de Cerdanola del Vallès, dans la proche banlieue barcelonaise, assure que son job a quelques similitudes marquées avec celui de navigateur solitaire : « il faut savoir préparer son travail en équipe, dormir peu… et garder son calme quelles que soient les circonstances ». Bien vu.
Son cursus nautique, Didac Costa l’a débuté sur l’habitable familial à bord duquel il partait en croisière avec ses parents. Cabotage le long des côtes espagnoles et navigations vers les Baléares lui donnent dès l’enfance le goût des horizons du large. A son adolescence, il se prend de passion pour la navigation en solitaire. Et c’est tout naturellement qu’après quelques saisons en dériveur, il se dirige vers la classe Mini, ces petits voiliers de 6,50 mètres surpuissants que nous connaissons bien en France. Il termine sur le podium de plusieurs courses en Méditerranée, avant de lui aussi préparer la grande aventure transatlantique. Au final, il se classe 19e des bateaux de série de la Mini Transat 2011, entre la Rochelle et Bahia (Brésil). Cette expérience, très riche, lui donnera envie d’aller encore plus loin, « sur des bateaux plus puissants, plus rapides, plus extrêmes : les IMOCA ».
A bord de ces fascinantes machines du Vendée Globe, Didac Costa - qui se dit lui-même « patient, calme et optimiste » - a d’ailleurs déjà bouclé un tour du monde. C’était la Barcelona World Race 2014/2015, courue avec son complice Aleix Gelabert (un autre « Ministe » barcelonais). A bord du vénérable One Planet One Ocean & Pharmaton, ils ont même réussi l’exploit de terminer à la quatrième place. Le tout avec une machine pas du tout inconnue des passionnés du Vendée Globe… puisque il s’agissait de l’ex Kingfisher avec lequel Ellen MacArthur avait terminé 2e en 2001 ! Arriver à un tel résultat sur le Vendée Globe 2016 sera probablement inaccessible pour Didac, au vu du niveau particulièrement relevé de cette 8e édition de l’Everest des mers. Ce n’est pas un problème. Il le sait parfaitement et son premier objectif sera de réussir seul ce qu’il a déjà accompli en double : boucler la grande boucle planétaire par les trois caps.
Monocoque IMOCA-One planet One ocean
Numéro de voile : ESP-33
Anciens noms du bateau : Kingfisher, Educación Sin Fronteras, Fòrum Marítim Català, One Planet One Ocean & Pharmaton
Architecte : Owen-Clarke Design
Chantier : Marten Yachts
Date de lancement : 01 janvier 2000
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,30 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8,9 T
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 26 m
Voile quille : Acier
Surface de voiles au près : 240 m²
Surface de voiles au portant : 470 m²
Si Didac boucle son budget il pourra disposer de l’ex Kingfisher d’Ellen MacArthur, propriété de la FNOB qui lui réserve sa location. Autrement dit d’un bateau qui est déjà monté sur le podium du Vendée Globe (2e en 2001). Certes de génération ancienne, ce plan Owen Clarke présente surtout un énorme avantage pour Didac puisque sous le nom de One Planet One Ocean & Pharmaton, c’est à son bord qu’il a déjà bouclé un tour du monde : la Barcelona World Race. L’ex-Kingfisher (également vainqueur de la Route du Rhum 2002) est un des IMOCA qui affiche à son compteur le plus grand nombre de milles en course et autour du monde. Didac partira à la barre d’un bateau fiable qu’il connaît sur le bout des doigts.
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Ven 04 Nov 2016, 20:56
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Enda O’COINEEN-KILCULLEN VOYAGER - TEAM IRELAND
Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016
Portrait : Enda O’COINEEN, 61 ans, Dublin, IRL
Autodidacte au caractère bien trempé, l’Irlandais Enda O’Coineen sera à coup sûr une des attractions de ce Vendée Globe 2016/2017. Et pas seulement parce qu’avec lui un Irlandais participera pour la première fois au Vendée Globe ! Car ce personnage haut en couleurs est à lui seul une allégorie du fighting spirit et de l’esprit d’aventure Irlandais. Enda O’Coineen a fort bien réussi dans les affaires, notamment en créant les premiers réseaux d’entrepreneurs dans les Pays de l’Est, juste après la chute du mur de Berlin. Mais il est aussi un des créateurs de Afloat, célèbre magazine de voile en Irlande. Dans sa jeunesse, il traversa l’Atlantique sur un bateau gonflable, juste pour prouver à son patron - qui fabriquait ces bateaux qu’on n’appelait pas encore des semi-rigides - que c’était possible ! Parmi les multiples autres facettes de ce personnage atypique, on peut encore citer qu’Enda O’Coineen est à la fois le créateur de l’Atlantic Youth Trust, un programme d’éducation par la mer qui embarque chaque année des centaines de jeunes sur de grands voiliers classiques… et à la fois le Président de la Fédération Internationale des Pubs Irlandais !
En 2015, Enda O’Coineen a épaté son monde encore en parvenant à se hisser sur le podium de la Transat Saint Barth’-Port La Forêt, en IMOCA : troisième ! Il faut dire que l’Irlandais est aussi excellent marin, pas du tout un inconnu dans le petit milieu de la course au large. Il a beaucoup navigué, notamment en monotype et sur des Maxis. C’est lui qui était d’ailleurs à l’origine du projet irlandais sur la Whitbread, le tour du monde en équipage, dès 1987. Lui aussi qui fut un des grands animateurs du projet Green Dragon sur la Volvo Ocean Race, deux décennies plus tard. Lui encore qui donnera de sa personne pour que Galway, sa ville du Connemara, accueille l’arrivée de la Volvo Ocean Race. Sur ce Vendée Globe, il voudra avant tout boucler la boucle. Il en a parfaitement les moyens, à bord d’un très bon bateau.
Monocoque IMOCA-KILCULLEN VOYAGER - TEAM IRELAND
(pas d'image actuelle trouvée)
Numéro de voile : IRL 3
Anciens noms du bateau : Ecover 3 / Président / Gamesa
Architecte : Owen Clarke Design LLP / Clay Oliver
Chantier : Hakes Marine
Date de lancement : 01 août 2007
Longueur : 18.28 m
Largeur : 5,80m
Tirant d'eau : 4.50 m
Déplacement (poids) : 8 t
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 27.30 m
Voile quille : Carbone
Surface de voiles au près : 300 m²
Surface de voiles au portant : 580 m²
Plan Owen Clarke, Kilcullen Team Ireland n’est autre que l’ancien Ecover 3 avec lequel Mike Golding a couru deux Vendée Globe, avec des destins très différents. En 2008, il démâte au large de l’Australie. Remis en état, il termine 3e de la Transat en double 2009. Il est surtout très modernisé et très allégé en 2011. Malgré un deuxième démâtage juste après sa remise à l’eau en mai 2012, Mike Golding parvient à boucler sa préparation et il terminera à son bord 6e du Vendée Globe 2012/2013, en 88 jours et 6 heures. Un très bon bateau, entièrement refité chez Mer Agitée à Port-La-Forêt.
Enda O’COINEEN-KILCULLEN VOYAGER - TEAM IRELAND
Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016
Portrait : Enda O’COINEEN, 61 ans, Dublin, IRL
Autodidacte au caractère bien trempé, l’Irlandais Enda O’Coineen sera à coup sûr une des attractions de ce Vendée Globe 2016/2017. Et pas seulement parce qu’avec lui un Irlandais participera pour la première fois au Vendée Globe ! Car ce personnage haut en couleurs est à lui seul une allégorie du fighting spirit et de l’esprit d’aventure Irlandais. Enda O’Coineen a fort bien réussi dans les affaires, notamment en créant les premiers réseaux d’entrepreneurs dans les Pays de l’Est, juste après la chute du mur de Berlin. Mais il est aussi un des créateurs de Afloat, célèbre magazine de voile en Irlande. Dans sa jeunesse, il traversa l’Atlantique sur un bateau gonflable, juste pour prouver à son patron - qui fabriquait ces bateaux qu’on n’appelait pas encore des semi-rigides - que c’était possible ! Parmi les multiples autres facettes de ce personnage atypique, on peut encore citer qu’Enda O’Coineen est à la fois le créateur de l’Atlantic Youth Trust, un programme d’éducation par la mer qui embarque chaque année des centaines de jeunes sur de grands voiliers classiques… et à la fois le Président de la Fédération Internationale des Pubs Irlandais !
En 2015, Enda O’Coineen a épaté son monde encore en parvenant à se hisser sur le podium de la Transat Saint Barth’-Port La Forêt, en IMOCA : troisième ! Il faut dire que l’Irlandais est aussi excellent marin, pas du tout un inconnu dans le petit milieu de la course au large. Il a beaucoup navigué, notamment en monotype et sur des Maxis. C’est lui qui était d’ailleurs à l’origine du projet irlandais sur la Whitbread, le tour du monde en équipage, dès 1987. Lui aussi qui fut un des grands animateurs du projet Green Dragon sur la Volvo Ocean Race, deux décennies plus tard. Lui encore qui donnera de sa personne pour que Galway, sa ville du Connemara, accueille l’arrivée de la Volvo Ocean Race. Sur ce Vendée Globe, il voudra avant tout boucler la boucle. Il en a parfaitement les moyens, à bord d’un très bon bateau.
Monocoque IMOCA-KILCULLEN VOYAGER - TEAM IRELAND
(pas d'image actuelle trouvée)
Numéro de voile : IRL 3
Anciens noms du bateau : Ecover 3 / Président / Gamesa
Architecte : Owen Clarke Design LLP / Clay Oliver
Chantier : Hakes Marine
Date de lancement : 01 août 2007
Longueur : 18.28 m
Largeur : 5,80m
Tirant d'eau : 4.50 m
Déplacement (poids) : 8 t
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 27.30 m
Voile quille : Carbone
Surface de voiles au près : 300 m²
Surface de voiles au portant : 580 m²
Plan Owen Clarke, Kilcullen Team Ireland n’est autre que l’ancien Ecover 3 avec lequel Mike Golding a couru deux Vendée Globe, avec des destins très différents. En 2008, il démâte au large de l’Australie. Remis en état, il termine 3e de la Transat en double 2009. Il est surtout très modernisé et très allégé en 2011. Malgré un deuxième démâtage juste après sa remise à l’eau en mai 2012, Mike Golding parvient à boucler sa préparation et il terminera à son bord 6e du Vendée Globe 2012/2013, en 88 jours et 6 heures. Un très bon bateau, entièrement refité chez Mer Agitée à Port-La-Forêt.
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Ven 04 Nov 2016, 20:57
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Kojiro SHIRAISHI-SPIRIT OF YUKOH
Palmarès Vendée Globe :1ère participation en 2016
Portrait : Kojiro SHIRAISHI, 49 ans, Kamakura (Japon)
Kojiro Shiraishi, 49 ans, sera donc le premier marin asiatique à participer au Vendée Globe. Ce n’est pas une mince affaire dans le cadre de l’internationalisation de l’Everest des mers. Pour comprendre le personnage, il faut avant tout se pencher sur le nom de son bateau : Spirit of Yukoh. Un nom en forme d’hommage au mentor de Kojiro : Yukoh Tada. Une légende dans le milieu très restreint de la course au large asiatique, car ce chauffeur de taxi de Tokyo était surtout un vrai personnage de roman : marin, musicien (saxophoniste) et bouddhiste, vainqueur du BOC Challenge dans sa catégorie, c’est lui qui avait pris sous son aile le jeune Kojiro. Hélas, la légende dit que les multiples problèmes rencontrés dans la construction du 50 pieds Koden VIII pour le BOC Challenge 1990-1991 (le bateau perdit sa quille et chavira trois fois) ne furent pas étrangers au suicide de Yukoh, survenu en Australie, à Sydney, le 9 mars 1991. Kojiro Shiraishi était alors le jeune « disciple », ou plutôt l’élève de Yukoh Tada, le pilier de son équipe. Et à l’âge de 26 ans, Kojiro devient le plus jeune marin à boucler un tour du monde en solitaire à la voile.
C’est en la mémoire de Yukoh Tada également que Kojiro Shiraishi se fera remarquer sur Around Alone en 2003, et surtout sur la Velux Five Oceans, le tour du monde avec escales, en 2006. Sur cette épreuve – qu’il dispute déjà à bord d’un IMOCA nommé Spirit of Yukoh- il boucle une nouvelle fois le tour du monde, en 118 jours, et termine deuxième derrière un certain Bernard Stamm. Pas vraiment le premier venu, donc ! D’autant qu’avant et après cet exploit, Kojiro Shiraishi avait également fait le bonheur d’équipages français en quête de Record du Pacifique : en 1998 à bord de l’Explorer mené par Bruno Peyron et, dix ans plus tard en 2008, avec l’équipage du Gitana 13 mené par Lionel Lemonchois… Voilà donc le personnage très attachant qui s’apprête à représenter pour la première fois tout un continent sur le Vendée Globe. Et pas seulement pour y faire de la figuration : son bateau n’est autre que l’ex plan Farr 2007 mené auparavant par Alex Thomson, Sébastien Josse et Roland Jourdain, est c’est encore une excellente machine, capable du meilleur. Kojiro Shiraishi l’a d’ailleurs prouvé récemment, en prenant la septième place de la Transat New York-Vendée. Avec beaucoup de respect et de « zénitude », comme il se doit.
Monocoque IMOCA-SPIRIT OF YUKOH
(photo issue su site Imoca ocean racing)
Numéro de voile : 11
Anciens noms du bateau : Estrella Damm/ Veolia Environnement / Hugo Boss
Architecte : Bruce Farr Yacht Design
Chantier : NC
Date de lancement : 01 janvier 2007
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,85 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8 tonnes
Hauteur mât : 27,50
Voile quille : acier / steel
Surface de voiles au près : 300 m²
Surface de voiles au portant : 560 m²
Depuis sa mise à l’eau en 2007, ce 60 pieds est passé entre les mains d’experts : Sébastien Josse pour le Vendée Globe 2008-2009, Roland Jourdain qui a remporté la Route du Rhum 2010 à son bord, Alex Thomson pour le Vendée 2012-2013 (3e place) et plus récemment Guillermo Altadill et José Munoz lors de la Barcelona World Race (2e place). Il s’agit de l’un des bateaux actuels qui affichent le meilleur palmarès. A la fois fiable et performant, ce plan Farr a été conçu sans superflu et dans un souci d’efficience.
Kojiro SHIRAISHI-SPIRIT OF YUKOH
Palmarès Vendée Globe :1ère participation en 2016
Portrait : Kojiro SHIRAISHI, 49 ans, Kamakura (Japon)
Kojiro Shiraishi, 49 ans, sera donc le premier marin asiatique à participer au Vendée Globe. Ce n’est pas une mince affaire dans le cadre de l’internationalisation de l’Everest des mers. Pour comprendre le personnage, il faut avant tout se pencher sur le nom de son bateau : Spirit of Yukoh. Un nom en forme d’hommage au mentor de Kojiro : Yukoh Tada. Une légende dans le milieu très restreint de la course au large asiatique, car ce chauffeur de taxi de Tokyo était surtout un vrai personnage de roman : marin, musicien (saxophoniste) et bouddhiste, vainqueur du BOC Challenge dans sa catégorie, c’est lui qui avait pris sous son aile le jeune Kojiro. Hélas, la légende dit que les multiples problèmes rencontrés dans la construction du 50 pieds Koden VIII pour le BOC Challenge 1990-1991 (le bateau perdit sa quille et chavira trois fois) ne furent pas étrangers au suicide de Yukoh, survenu en Australie, à Sydney, le 9 mars 1991. Kojiro Shiraishi était alors le jeune « disciple », ou plutôt l’élève de Yukoh Tada, le pilier de son équipe. Et à l’âge de 26 ans, Kojiro devient le plus jeune marin à boucler un tour du monde en solitaire à la voile.
C’est en la mémoire de Yukoh Tada également que Kojiro Shiraishi se fera remarquer sur Around Alone en 2003, et surtout sur la Velux Five Oceans, le tour du monde avec escales, en 2006. Sur cette épreuve – qu’il dispute déjà à bord d’un IMOCA nommé Spirit of Yukoh- il boucle une nouvelle fois le tour du monde, en 118 jours, et termine deuxième derrière un certain Bernard Stamm. Pas vraiment le premier venu, donc ! D’autant qu’avant et après cet exploit, Kojiro Shiraishi avait également fait le bonheur d’équipages français en quête de Record du Pacifique : en 1998 à bord de l’Explorer mené par Bruno Peyron et, dix ans plus tard en 2008, avec l’équipage du Gitana 13 mené par Lionel Lemonchois… Voilà donc le personnage très attachant qui s’apprête à représenter pour la première fois tout un continent sur le Vendée Globe. Et pas seulement pour y faire de la figuration : son bateau n’est autre que l’ex plan Farr 2007 mené auparavant par Alex Thomson, Sébastien Josse et Roland Jourdain, est c’est encore une excellente machine, capable du meilleur. Kojiro Shiraishi l’a d’ailleurs prouvé récemment, en prenant la septième place de la Transat New York-Vendée. Avec beaucoup de respect et de « zénitude », comme il se doit.
Monocoque IMOCA-SPIRIT OF YUKOH
(photo issue su site Imoca ocean racing)
Numéro de voile : 11
Anciens noms du bateau : Estrella Damm/ Veolia Environnement / Hugo Boss
Architecte : Bruce Farr Yacht Design
Chantier : NC
Date de lancement : 01 janvier 2007
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,85 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8 tonnes
Hauteur mât : 27,50
Voile quille : acier / steel
Surface de voiles au près : 300 m²
Surface de voiles au portant : 560 m²
Depuis sa mise à l’eau en 2007, ce 60 pieds est passé entre les mains d’experts : Sébastien Josse pour le Vendée Globe 2008-2009, Roland Jourdain qui a remporté la Route du Rhum 2010 à son bord, Alex Thomson pour le Vendée 2012-2013 (3e place) et plus récemment Guillermo Altadill et José Munoz lors de la Barcelona World Race (2e place). Il s’agit de l’un des bateaux actuels qui affichent le meilleur palmarès. A la fois fiable et performant, ce plan Farr a été conçu sans superflu et dans un souci d’efficience.
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Ven 04 Nov 2016, 20:58
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Nandor FA-SPIRIT OF HUNGARY
Palmarès Vendée Globe : 3ème participation en 2016
Portrait : Nandor FA(Hongrois) , 63 ans, Székesfehérvár – HUN
Un parcours atypique s’il en est, définit bien le marin Hongrois qui compte parmi les découvreurs des premiers Vendée Globe ! Nàndor Fa était en effet de la deuxième édition de l’Everest des mers en 1992, remportant une belle cinquième place et ouvrant par la même occasion la voie de la ligne d’arrivée aux skippers étrangers. Autodidacte, le sexagénaire aime œuvrer à sa main et apprécie particulièrement esquisser des plans de voiliers sur sa planche à dessin, avant de s’atteler à la concrétisation.
Dans sa ville natale (au nom imprononçable) située non loin de Budapest, il a suivi dès son plus jeune âge la tradition familiale qui consistait à faire de la lutte, jusqu’à ce qu’une blessure l’oblige à changer de sport. Pour Nàndor qui ne conçoit la vie qu’avec une intense activité sportive, vient le temps de la découverte des joies nautiques ; le kayak tout d’abord, puis la voile alors qu’il a déjà 27 ans. Passionné par les régates de Finn et de Laser, il est intégré dans l’équipe nationale, puis commence à dessiner des bateaux tout en rêvant d’embruns océaniques. Alors qu’il croise près du Cap Horn sur le 31 pieds qu’il s’est construit, Nàndor entend par hasard à la radio Chilienne, qu’une course autour du monde en solitaire avec escales passe par là : le BOC Challenge. En quelques minutes, l’homme a pris sa décision (et sa planche à dessin), il fera des courses autour du monde et en 60 pieds. C’est ainsi que le marin terminera le BOC 1991 avec Alba Régia, puis obtiendra une 5e place dans le Vendée Globe deux ans plus tard avec ce bateau qu’il a lui-même fabriqué. Malheureusement, il aura moins de chance en 1996 lors du Vendée Globe suivant, son nouveau voilier Budapest victime d’avaries puis dune collision ne terminera pas l’épreuve. Durant le long, très long break que Nàndor fait alors avec la course au large, se consacrant à la fabrication de pontons, le Vendée Globe n’est jamais sorti de sa tête ! En 2010 Nàndor décide de revenir à son destin de navigateur et de tenter encore une fois l’aventure en solitaire autour du monde. C’est donc son dernier né, Spirit of Hungary, que le skipper alignera au départ du 6 novembre 2016. S’il boucle le tour, c’est en homme heureux qu’il mettra un terme à sa carrière de coureur, à près de 64 ans. Tout ce qu’on lui souhaite…
Monocoque IMOCA-SPIRIT OF HUNGARY
Numéro de voile : HUN 77
Architecte : Nándor Fa et Attila Déry – Hongrie
Chantier : PAUGER Carbon et FA HAJÓ Ltd - Hongrie
Date de lancement : 01 avril 2014
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,65 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8,8 tonnes
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 29 m
Voile quille : Inox
Surface de voiles au près : 297 m²
Surface de voiles au portant : 600 m²
Spirit of Hungary est le premier des IMOCA conçu et fabriqué depuis la nouvelle jauge. Mis à l’eau en avril 2014 à Trieste (Italie), le troisième monocoque de 60 pieds dessiné et construit par Nàndor Fa himself est né en Hongrie dans les chantiers Pauger, puis a été terminé chez Fa Ltd. Equipé d’un mât carbone traditionnel avec barres de flèches, ainsi que d’une quille en Inox, le bateau a déjà effectué un premier tour du monde et participé à la dernière Transat Jacques Vabre, non sans moult soucis techniques qui ont imposé des améliorations majeures notamment sur la quille et dans le gréement.
Nandor FA-SPIRIT OF HUNGARY
Palmarès Vendée Globe : 3ème participation en 2016
Portrait : Nandor FA(Hongrois) , 63 ans, Székesfehérvár – HUN
Un parcours atypique s’il en est, définit bien le marin Hongrois qui compte parmi les découvreurs des premiers Vendée Globe ! Nàndor Fa était en effet de la deuxième édition de l’Everest des mers en 1992, remportant une belle cinquième place et ouvrant par la même occasion la voie de la ligne d’arrivée aux skippers étrangers. Autodidacte, le sexagénaire aime œuvrer à sa main et apprécie particulièrement esquisser des plans de voiliers sur sa planche à dessin, avant de s’atteler à la concrétisation.
Dans sa ville natale (au nom imprononçable) située non loin de Budapest, il a suivi dès son plus jeune âge la tradition familiale qui consistait à faire de la lutte, jusqu’à ce qu’une blessure l’oblige à changer de sport. Pour Nàndor qui ne conçoit la vie qu’avec une intense activité sportive, vient le temps de la découverte des joies nautiques ; le kayak tout d’abord, puis la voile alors qu’il a déjà 27 ans. Passionné par les régates de Finn et de Laser, il est intégré dans l’équipe nationale, puis commence à dessiner des bateaux tout en rêvant d’embruns océaniques. Alors qu’il croise près du Cap Horn sur le 31 pieds qu’il s’est construit, Nàndor entend par hasard à la radio Chilienne, qu’une course autour du monde en solitaire avec escales passe par là : le BOC Challenge. En quelques minutes, l’homme a pris sa décision (et sa planche à dessin), il fera des courses autour du monde et en 60 pieds. C’est ainsi que le marin terminera le BOC 1991 avec Alba Régia, puis obtiendra une 5e place dans le Vendée Globe deux ans plus tard avec ce bateau qu’il a lui-même fabriqué. Malheureusement, il aura moins de chance en 1996 lors du Vendée Globe suivant, son nouveau voilier Budapest victime d’avaries puis dune collision ne terminera pas l’épreuve. Durant le long, très long break que Nàndor fait alors avec la course au large, se consacrant à la fabrication de pontons, le Vendée Globe n’est jamais sorti de sa tête ! En 2010 Nàndor décide de revenir à son destin de navigateur et de tenter encore une fois l’aventure en solitaire autour du monde. C’est donc son dernier né, Spirit of Hungary, que le skipper alignera au départ du 6 novembre 2016. S’il boucle le tour, c’est en homme heureux qu’il mettra un terme à sa carrière de coureur, à près de 64 ans. Tout ce qu’on lui souhaite…
Monocoque IMOCA-SPIRIT OF HUNGARY
Numéro de voile : HUN 77
Architecte : Nándor Fa et Attila Déry – Hongrie
Chantier : PAUGER Carbon et FA HAJÓ Ltd - Hongrie
Date de lancement : 01 avril 2014
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,65 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8,8 tonnes
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 29 m
Voile quille : Inox
Surface de voiles au près : 297 m²
Surface de voiles au portant : 600 m²
Spirit of Hungary est le premier des IMOCA conçu et fabriqué depuis la nouvelle jauge. Mis à l’eau en avril 2014 à Trieste (Italie), le troisième monocoque de 60 pieds dessiné et construit par Nàndor Fa himself est né en Hongrie dans les chantiers Pauger, puis a été terminé chez Fa Ltd. Equipé d’un mât carbone traditionnel avec barres de flèches, ainsi que d’une quille en Inox, le bateau a déjà effectué un premier tour du monde et participé à la dernière Transat Jacques Vabre, non sans moult soucis techniques qui ont imposé des améliorations majeures notamment sur la quille et dans le gréement.
- InvitéInvité
Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Ven 04 Nov 2016, 20:58
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Pieter HEEREMA-NO WAY BACK
Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016
Portrait : Pieter HEEREMA(Néerlandais) , 65 ans, Warmond
Spectateur passionné du Vendée Globe depuis de nombreuses années, Pieter Heerema, sera l’un des neuf étrangers de cette 8e édition. Homme d’affaires néerlandais spécialisé dans le offshore et navigateur aguerri, son rêve d’aventures salées en solitaire s’est concrétisé à l'occasion d’un échange avec Michel Desjoyeaux lors d’une compétition de Dragon au printemps 2015. Depuis le navigateur hollandais n’a pas cessé d’enchainer les milles nautiques à bord de No Way Back pour être fin prêt le 6 novembre 2016.
Né en Amérique du Sud avant de déménager en Hollande à l’âge de 11 ans, Pieter Heerema a en effet une vraie carrière de marin derrière lui. A la fois en compétition inshore et en croisière en famille partout dans le monde. Après avoir fait ses armes en 470, en Yngling, ou encore en J 22 et J 24, il a - depuis le début des années 90 - passé beaucoup de temps en équipage sur deux supports bien connus des régatiers : le mythique Dragon et le RC 44, la classe imaginée par Russel Coutts. Avec des résultats très probants au niveau international, où on a souvent retrouvé sur les podiums et aux places d’honneur l’équipage qu’il menait.
Au top en équipage donc, Pieter Heerema pourra-t-il l’être aussi en solitaire autour du monde ? « Je n’ai pas beaucoup d’expérience en solitaire » avoue-t-il… mais le moins qu’on puisse dire est qu’il a mis toutes les chances de son côté pour réussir. D’abord en rachetant un bateau flambant neuf. Puis en sachant s’entourer des meilleurs : au départ par Michel Desjoyeaux, mais aussi et surtout par d'autres grands pros du monde de la course au large comme Antoine Mermod et son équipe. Pieter Heerema dit adorer autant la course que la croisière. « J’aime être loin, pêcher et griller moi-même mon poisson. Je n’aime pas les vacances à l’hôtel. J’aime la vie simple et j’aime par-dessus tout naviguer, être en mer. » Avec cette première participation au Vendée Globe il se lance un immense défi personnel. Et rien n’est laissé au hasard. Le bateau (qui s’appelle No Way Back, comme son RC 44) a été renforcé et un programme d’entraînement et de courses a été mis au point : six semaines aux Canaries pour bénéficier d’excellentes conditions d’entraînement puis deux transatlantiques en solitaire : la Calero Solo Transat (entre Lanzarote et Newport) et la New York-Vendée.
Monocoque IMOCA-NO WAY BACK
Numéro de voile : NED 160
Anciens noms du bateau : Vento di Sardegna
Architecte : VPLP-Verdier
Chantier : Persico Marine
Date de lancement : 01 août 2015
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,80 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 7,5 tonnes
Nombre de dérives : 2 (foils)
Hauteur mât : 29 m / mât-aile monotype IMOCA / one design wing mast
Voile quille : monotype IMOCA / one design
Surface de voiles au près : 320 m²
Surface de voiles au portant : 570 m²
No Way Back est l’ex-Vento di Sardegna, plan VPLP-Verdier dernier cri qui avait été construit à l’origine pour l’Italien Andrea Mura avant que ses sponsors ne jettent l’éponge suite à la crise économique en Italie. De fait, c’est une machine flambant neuve, à foils, très proche des tous nouveaux Banque Populaire d’Armel Le Cléac’h et Safran de Morgan Lagravière. Construit en Italie chez Persico Marine et lancé à l'été 2015, cet IMOCA 60' avait été conçu pour être capable de gagner le Vendée Globe. Il a été renforcé chez CDK à Lorient, suite aux avaries enregistrées à bord des foilers sur la Transat Jacques Vabre 2015. Pour l'apprivoiser, Pieter Heerema a été aidé par l’écurie Mer Agitée de Michel Desjoyeaux. Et si l’ambition avouée de Pieter est avant tout de réussir la boucle planétaire, avec une telle machine, il n’est pas impossible qu’il se pique au jeu.
Pieter HEEREMA-NO WAY BACK
Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016
Portrait : Pieter HEEREMA(Néerlandais) , 65 ans, Warmond
Spectateur passionné du Vendée Globe depuis de nombreuses années, Pieter Heerema, sera l’un des neuf étrangers de cette 8e édition. Homme d’affaires néerlandais spécialisé dans le offshore et navigateur aguerri, son rêve d’aventures salées en solitaire s’est concrétisé à l'occasion d’un échange avec Michel Desjoyeaux lors d’une compétition de Dragon au printemps 2015. Depuis le navigateur hollandais n’a pas cessé d’enchainer les milles nautiques à bord de No Way Back pour être fin prêt le 6 novembre 2016.
Né en Amérique du Sud avant de déménager en Hollande à l’âge de 11 ans, Pieter Heerema a en effet une vraie carrière de marin derrière lui. A la fois en compétition inshore et en croisière en famille partout dans le monde. Après avoir fait ses armes en 470, en Yngling, ou encore en J 22 et J 24, il a - depuis le début des années 90 - passé beaucoup de temps en équipage sur deux supports bien connus des régatiers : le mythique Dragon et le RC 44, la classe imaginée par Russel Coutts. Avec des résultats très probants au niveau international, où on a souvent retrouvé sur les podiums et aux places d’honneur l’équipage qu’il menait.
Au top en équipage donc, Pieter Heerema pourra-t-il l’être aussi en solitaire autour du monde ? « Je n’ai pas beaucoup d’expérience en solitaire » avoue-t-il… mais le moins qu’on puisse dire est qu’il a mis toutes les chances de son côté pour réussir. D’abord en rachetant un bateau flambant neuf. Puis en sachant s’entourer des meilleurs : au départ par Michel Desjoyeaux, mais aussi et surtout par d'autres grands pros du monde de la course au large comme Antoine Mermod et son équipe. Pieter Heerema dit adorer autant la course que la croisière. « J’aime être loin, pêcher et griller moi-même mon poisson. Je n’aime pas les vacances à l’hôtel. J’aime la vie simple et j’aime par-dessus tout naviguer, être en mer. » Avec cette première participation au Vendée Globe il se lance un immense défi personnel. Et rien n’est laissé au hasard. Le bateau (qui s’appelle No Way Back, comme son RC 44) a été renforcé et un programme d’entraînement et de courses a été mis au point : six semaines aux Canaries pour bénéficier d’excellentes conditions d’entraînement puis deux transatlantiques en solitaire : la Calero Solo Transat (entre Lanzarote et Newport) et la New York-Vendée.
Monocoque IMOCA-NO WAY BACK
Numéro de voile : NED 160
Anciens noms du bateau : Vento di Sardegna
Architecte : VPLP-Verdier
Chantier : Persico Marine
Date de lancement : 01 août 2015
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,80 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 7,5 tonnes
Nombre de dérives : 2 (foils)
Hauteur mât : 29 m / mât-aile monotype IMOCA / one design wing mast
Voile quille : monotype IMOCA / one design
Surface de voiles au près : 320 m²
Surface de voiles au portant : 570 m²
No Way Back est l’ex-Vento di Sardegna, plan VPLP-Verdier dernier cri qui avait été construit à l’origine pour l’Italien Andrea Mura avant que ses sponsors ne jettent l’éponge suite à la crise économique en Italie. De fait, c’est une machine flambant neuve, à foils, très proche des tous nouveaux Banque Populaire d’Armel Le Cléac’h et Safran de Morgan Lagravière. Construit en Italie chez Persico Marine et lancé à l'été 2015, cet IMOCA 60' avait été conçu pour être capable de gagner le Vendée Globe. Il a été renforcé chez CDK à Lorient, suite aux avaries enregistrées à bord des foilers sur la Transat Jacques Vabre 2015. Pour l'apprivoiser, Pieter Heerema a été aidé par l’écurie Mer Agitée de Michel Desjoyeaux. Et si l’ambition avouée de Pieter est avant tout de réussir la boucle planétaire, avec une telle machine, il n’est pas impossible qu’il se pique au jeu.
- Fox 23Membre super actif
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Ven 04 Nov 2016, 21:14
Ça part très fort, on commence à mieux cerner les contours de l'événement !
- InvitéInvité
Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Ven 04 Nov 2016, 21:22
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Armel LE CLÉAC’H-BANQUE POPULAIRE VIII
Palmarès Vendée Globe : 3ème participation en 2016
Portrait : Armel LE CLÉAC’H, 39 ans,Gouesnac'h (Finistère)
Doit-on encore présenter ce marin d’exception ? Quand on n’a pas encore la quarantaine et qu’on affiche au palmarès deux places de deuxième sur les deux derniers Vendée Globe, deux victoires dans la Solitaire du Figaro, deux autres dans la Transat AG2R et encore une deuxième place sur la Route du Rhum et une victoire dans The Transat, c’est probablement inutile. Car pour Armel Le Cléac’h « faire mieux que la dernière fois c’est forcément gagner l’Everest des mers !
En 2008 pour sa première participation, Armel se hissait d’emblée sur le podium juste à côté de Michel Desjoyeaux. En 2013, il ne lui a manqué que trois heures, dix-sept minutes et un soupçon de réussite pour y parvenir. Trois heures sur 78 jours, donc !
Les fins observateurs du circuit Figaro savent depuis longtemps que « Le Chacal » - son surnom officiel pour sa capacité à tordre l’adversaire et à ne jamais lui lâcher le moindre mètre - est un grand. Un immense marin, même. On notera pour l’anecdote que lui aussi commença par les croisières et régates en famille dans les cailloux de Bretagne nord, du côté de Saint Pol de Léon. Et qu’il retrouvera une fois de plus ses adversaires d’enfance et d’adolescence sur ce Vendée Globe, puisqu’Armel a été élevé aux mêmes embruns que Jérémie Beyou et Yann Eliès. Dire qu’il n’est pas inimaginable de retrouver un jour ces trois-là sur le podium de l’Everest des mers… Ce serait une belle histoire, mais on peut compter sur eux pour être surtout des adversaires acharnés sur l’eau, comme ils le sont si souvent sur la Solitaire : à eux trois ils en ont raflé huit ces dernières années ! Méticuleux, précis, ultra rapide et souvent très inspiré sur sa stratégie, Armel Le Cléac’h sera l'un des grands favoris de ce Vendée Globe 2016-2017. Il assume ce statut mais sait qu’il lui faudra un brin de réussite en plus pour gagner. Sur la dernière Transat Jacques Vabre (2e) et surtout lors de The Transat (vainqueur), Armel a prouvé qu'à la fois lui et sa machine étaient déjà au top. La philosophie d’Armel est claire : premier, sinon rien !
Monocoque IMOCA-BANQUE POPULAIRE VIII
Numéro de voile : FRA 18
Architecte : VPLP-Verdier
Chantier : CDK
Date de lancement : 09 juin 2015
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,80 m
Tirant d'eau : 4,50
Déplacement (poids) : 7,6 tonnes
Nombre de dérives : 2 (foils)
Hauteur mât : 27,30 m
Voile quille : Acier
Surface de voiles au près : 300 m2
Surface de voiles au portant : 600 m2
La nouvelle bête de course d’Armel Le Cléac’h est elle aussi un plan VPLP-Verdier, dont une partie (notamment la carène) a été étudiée en collaboration avec l’équipe de Safran (le bateau de Morgan Lagravière). Banque Populaire VIII a tout pour permettre à son skipper de gravir la dernière marche qui lui manque : celle du vainqueur. Depuis la mise à l’eau de ce plan VPLP-Verdier en juin 2015, Armel et son Team ont été parmi les premiers à tester les foils. Depuis la mise à l’eau de ce plan VPLP-Verdier à l’été 2015, les performances du Monocoque Banque Populaire VIII n’ont cessé de s’améliorer. Ce bateau est l’un des nouveaux foilers les plus optimisés et Armel a toute confiance en sa superbe machine.
Armel LE CLÉAC’H-BANQUE POPULAIRE VIII
Palmarès Vendée Globe : 3ème participation en 2016
Portrait : Armel LE CLÉAC’H, 39 ans,Gouesnac'h (Finistère)
Doit-on encore présenter ce marin d’exception ? Quand on n’a pas encore la quarantaine et qu’on affiche au palmarès deux places de deuxième sur les deux derniers Vendée Globe, deux victoires dans la Solitaire du Figaro, deux autres dans la Transat AG2R et encore une deuxième place sur la Route du Rhum et une victoire dans The Transat, c’est probablement inutile. Car pour Armel Le Cléac’h « faire mieux que la dernière fois c’est forcément gagner l’Everest des mers !
En 2008 pour sa première participation, Armel se hissait d’emblée sur le podium juste à côté de Michel Desjoyeaux. En 2013, il ne lui a manqué que trois heures, dix-sept minutes et un soupçon de réussite pour y parvenir. Trois heures sur 78 jours, donc !
Les fins observateurs du circuit Figaro savent depuis longtemps que « Le Chacal » - son surnom officiel pour sa capacité à tordre l’adversaire et à ne jamais lui lâcher le moindre mètre - est un grand. Un immense marin, même. On notera pour l’anecdote que lui aussi commença par les croisières et régates en famille dans les cailloux de Bretagne nord, du côté de Saint Pol de Léon. Et qu’il retrouvera une fois de plus ses adversaires d’enfance et d’adolescence sur ce Vendée Globe, puisqu’Armel a été élevé aux mêmes embruns que Jérémie Beyou et Yann Eliès. Dire qu’il n’est pas inimaginable de retrouver un jour ces trois-là sur le podium de l’Everest des mers… Ce serait une belle histoire, mais on peut compter sur eux pour être surtout des adversaires acharnés sur l’eau, comme ils le sont si souvent sur la Solitaire : à eux trois ils en ont raflé huit ces dernières années ! Méticuleux, précis, ultra rapide et souvent très inspiré sur sa stratégie, Armel Le Cléac’h sera l'un des grands favoris de ce Vendée Globe 2016-2017. Il assume ce statut mais sait qu’il lui faudra un brin de réussite en plus pour gagner. Sur la dernière Transat Jacques Vabre (2e) et surtout lors de The Transat (vainqueur), Armel a prouvé qu'à la fois lui et sa machine étaient déjà au top. La philosophie d’Armel est claire : premier, sinon rien !
Monocoque IMOCA-BANQUE POPULAIRE VIII
Numéro de voile : FRA 18
Architecte : VPLP-Verdier
Chantier : CDK
Date de lancement : 09 juin 2015
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,80 m
Tirant d'eau : 4,50
Déplacement (poids) : 7,6 tonnes
Nombre de dérives : 2 (foils)
Hauteur mât : 27,30 m
Voile quille : Acier
Surface de voiles au près : 300 m2
Surface de voiles au portant : 600 m2
La nouvelle bête de course d’Armel Le Cléac’h est elle aussi un plan VPLP-Verdier, dont une partie (notamment la carène) a été étudiée en collaboration avec l’équipe de Safran (le bateau de Morgan Lagravière). Banque Populaire VIII a tout pour permettre à son skipper de gravir la dernière marche qui lui manque : celle du vainqueur. Depuis la mise à l’eau de ce plan VPLP-Verdier en juin 2015, Armel et son Team ont été parmi les premiers à tester les foils. Depuis la mise à l’eau de ce plan VPLP-Verdier à l’été 2015, les performances du Monocoque Banque Populaire VIII n’ont cessé de s’améliorer. Ce bateau est l’un des nouveaux foilers les plus optimisés et Armel a toute confiance en sa superbe machine.
- steph13Membre super actif
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Ven 04 Nov 2016, 22:00
Bonjour,
Très bonne idée .... ce post.
Pour avoir été faire des ronds dans l'eau sur le Virbac-Paprec de Jean-Pierre DICK (son bateau du précédent Vendée - un grand merci à ce sympathique bonhomme) il y a quelques temps, je peux dire que c'est du lourd !
Sacrés souvenirs ...
Steph
Très bonne idée .... ce post.
Pour avoir été faire des ronds dans l'eau sur le Virbac-Paprec de Jean-Pierre DICK (son bateau du précédent Vendée - un grand merci à ce sympathique bonhomme) il y a quelques temps, je peux dire que c'est du lourd !
Sacrés souvenirs ...
Steph
- InvitéInvité
Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Ven 04 Nov 2016, 22:18
- InvitéInvité
Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Sam 05 Nov 2016, 09:34
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Arnaud BOISSIÈRES-LA MIE CÂLINE
Palmarès Vendée Globe : 3ème participation en 2016
Portrait : Arnaud BOISSIÈRES, 44 ans,Les Sables d’Olonne (85)
Enchaîner trois Vendée Globe d’affilée n’est pas donné à tout le monde… ils sont très peu à pouvoir le revendiquer. C’est pourtant bien ce que va réaliser Arnaud Boissières en novembre prochain. Déjà un exploit en soi pour l’Arcachonnais d’origine, véritablement adopté par le grand public des Sables d’Olonne qui se souvient encore de ses facéties à l’arrivée de l’édition 2008/2009 du tour du monde en solitaire.
Il y avait de quoi plaisanter en effet : avec un « vieux » bateau à quille fixe, « Cali » avait tenu tête pendant longtemps aux machines de dernière génération et décroché la 7e place pour sa toute première aventure autour du monde. Un exploit pour ce petit bonhomme dont les yeux rieurs et la joie communicative dissimulent mal une énorme motivation. La preuve, il fera presque aussi bien à bord d’Akéna Vérandas en 2013 (8e) et une fois encore Arnaud Boissières sera un des chouchous du public, à la fois pour son talent sportif et le bonheur d’être en mer en solitaire, qu’il sait si bien transmettre.
Venu du podium de la Mini Transat – ces doux dingues qui traversent l’Atlantique sur une coque de noix de 6,50 mètres (avec à la clé un podium en 2001) – et rescapé d’une grave maladie alors qu’il était adolescent, Arnaud n’imaginait sans doute pas faire pareille carrière en IMOCA. Mais voilà, un jour son papa l’emmena accueillir les héros des mers aux Sables d’Olonne… La passion était née. Elle ne s’est jamais démentie. Cette fois encore « Cali » a bataillé pour trouver des partenaires, préparer le bateau en équipe réduite et être au départ avec l’impatience d’un débutant qu’il n’est plus. Il faudra de nouveau compter avec lui, ses pirouettes humoristiques, son franc parler et sa façon d’être toujours tourné vers l’avenir. Faire mieux que 7e ? Ce sera forcément difficile quand on sait qu’il y aura au moins six bateaux neufs au départ. Mais Arnaud a déjà montré que quand il était seul à bord d’un 60 pieds, rien n’était impossible. Et il a désormais beaucoup d’expérience en IMOCA. A bord de l’ex Paprec-Virbac 2, il aura son mot à dire, lui aussi.
Monocoque IMOCA-LA MIE CÂLINE
Numéro de voile : FRA 14
Anciens noms du bateau : Paprec-Virbac 2, Estrella Damm, We are Water
Architecte : Bruce Farr Yach Design
Chantier : Southern Ocean Marine (Nouvelle-Zélande)
Date de lancement : 02 février 2007
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,80 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 9 tonnes
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 28,50 m
Voile quille : Acier
Surface de voiles au près : 270 m²
Surface de voiles au portant : 560 m²
Le bateau d’Arnaud Boissières est une machine de 2007 encore performante, qui n’est autre que l’ex Paprec-Virbac 2 que Jean-Pierre Dick avait fait construire pour participer au Vendée Globe 2008/2009. Cet IMOCA avait d’ailleurs débuté sa carrière par une victoire sur le tour du monde en double, à savoir la Barcelona World Race 2007/2008. Côté Vendée Globe, il était dans le groupe de tête quand Jean-Pierre Dick fut contraint à l’abandon au large de la Nouvelle-Zélande, suite à la perte de ses safrans. Racheté par un team espagnol, il prenait ensuite la 4e place de la Barcelona 2010/2011 aux mains d’Alex Pella et Pepe Ribes, puis la 5e place de l’édition suivante de cette même course. Autrement dit, voilà un IMOCA fiabilisé qui connaît parfaitement la route autour du monde ! Arnaud Boissières pense avoir entre les mains une machine encore plus performante que l’Akéna Vérandas (ex PRB) du dernier Vendée Globe.
Arnaud BOISSIÈRES-LA MIE CÂLINE
Palmarès Vendée Globe : 3ème participation en 2016
Portrait : Arnaud BOISSIÈRES, 44 ans,Les Sables d’Olonne (85)
Enchaîner trois Vendée Globe d’affilée n’est pas donné à tout le monde… ils sont très peu à pouvoir le revendiquer. C’est pourtant bien ce que va réaliser Arnaud Boissières en novembre prochain. Déjà un exploit en soi pour l’Arcachonnais d’origine, véritablement adopté par le grand public des Sables d’Olonne qui se souvient encore de ses facéties à l’arrivée de l’édition 2008/2009 du tour du monde en solitaire.
Il y avait de quoi plaisanter en effet : avec un « vieux » bateau à quille fixe, « Cali » avait tenu tête pendant longtemps aux machines de dernière génération et décroché la 7e place pour sa toute première aventure autour du monde. Un exploit pour ce petit bonhomme dont les yeux rieurs et la joie communicative dissimulent mal une énorme motivation. La preuve, il fera presque aussi bien à bord d’Akéna Vérandas en 2013 (8e) et une fois encore Arnaud Boissières sera un des chouchous du public, à la fois pour son talent sportif et le bonheur d’être en mer en solitaire, qu’il sait si bien transmettre.
Venu du podium de la Mini Transat – ces doux dingues qui traversent l’Atlantique sur une coque de noix de 6,50 mètres (avec à la clé un podium en 2001) – et rescapé d’une grave maladie alors qu’il était adolescent, Arnaud n’imaginait sans doute pas faire pareille carrière en IMOCA. Mais voilà, un jour son papa l’emmena accueillir les héros des mers aux Sables d’Olonne… La passion était née. Elle ne s’est jamais démentie. Cette fois encore « Cali » a bataillé pour trouver des partenaires, préparer le bateau en équipe réduite et être au départ avec l’impatience d’un débutant qu’il n’est plus. Il faudra de nouveau compter avec lui, ses pirouettes humoristiques, son franc parler et sa façon d’être toujours tourné vers l’avenir. Faire mieux que 7e ? Ce sera forcément difficile quand on sait qu’il y aura au moins six bateaux neufs au départ. Mais Arnaud a déjà montré que quand il était seul à bord d’un 60 pieds, rien n’était impossible. Et il a désormais beaucoup d’expérience en IMOCA. A bord de l’ex Paprec-Virbac 2, il aura son mot à dire, lui aussi.
Monocoque IMOCA-LA MIE CÂLINE
Numéro de voile : FRA 14
Anciens noms du bateau : Paprec-Virbac 2, Estrella Damm, We are Water
Architecte : Bruce Farr Yach Design
Chantier : Southern Ocean Marine (Nouvelle-Zélande)
Date de lancement : 02 février 2007
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,80 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 9 tonnes
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 28,50 m
Voile quille : Acier
Surface de voiles au près : 270 m²
Surface de voiles au portant : 560 m²
Le bateau d’Arnaud Boissières est une machine de 2007 encore performante, qui n’est autre que l’ex Paprec-Virbac 2 que Jean-Pierre Dick avait fait construire pour participer au Vendée Globe 2008/2009. Cet IMOCA avait d’ailleurs débuté sa carrière par une victoire sur le tour du monde en double, à savoir la Barcelona World Race 2007/2008. Côté Vendée Globe, il était dans le groupe de tête quand Jean-Pierre Dick fut contraint à l’abandon au large de la Nouvelle-Zélande, suite à la perte de ses safrans. Racheté par un team espagnol, il prenait ensuite la 4e place de la Barcelona 2010/2011 aux mains d’Alex Pella et Pepe Ribes, puis la 5e place de l’édition suivante de cette même course. Autrement dit, voilà un IMOCA fiabilisé qui connaît parfaitement la route autour du monde ! Arnaud Boissières pense avoir entre les mains une machine encore plus performante que l’Akéna Vérandas (ex PRB) du dernier Vendée Globe.
- InvitéInvité
Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Sam 05 Nov 2016, 09:38
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Bertrand DE BROC-MACSF
Palmarès Vendée Globe : 4ème participation en 2016
Portrait : Bertrand DE BROC, 56 ans, Sainte Marine (Finistère)
N’en déplaise à son humilité, Bertrand de Broc est un des grands personnages du Vendée Globe. Une figure. Une gueule. Le gamin qui tirait ses premiers bords en Requin avec son grand-père sur la rivière de l’Odet dans les années 70 a sacrément mené sa barque. Après une première solitaire du Figaro courue à seulement 18 ans, Bertrand a enchaîné au plus haut niveau sur tous types de bateaux, à une ou plusieurs coques, glanant de nombreuses victoires et des podiums épiques. Comme sur la Transat AG2R 1994 où Bertrand naviguait avec son cousin Marc Guillemot et où la victoire leur échappa pour 63 secondes au profit du tandem Roland Jourdain-Jean Le Cam… On sait ce que ces quatre marins sont devenus depuis : tous des héros du Vendée Globe !
La légende de Bertrand de Broc est née aussi d’un fait de mer qui lui a valu pendant quelques années le surnom de « Rambo » : blessé au visage lors de l’édition 1992/1993 du Vendée Globe, il se recoud tout seul la langue en pleine mer, guidé à distance par le médecin de la course.
Bertrand est aussi celui qui a inventé le concept « Votre nom autour du monde », ancêtre du financement participatif que l’on connait aujourd’hui : des centaines de petits sponsors contribuent pour des sommes modiques. L’idée a largement fait son chemin. Bertrand est surtout un grand marin, qui va vite instinctivement et joue toujours la carte de l’harmonie avec l’élément naturel. Et il a l’expérience pour lui : s’il a abandonné sur casse en 1993 et en 1996, il a vaincu le signe indien lors de la dernière édition en bouclant la boucle et en prenant la 9e place. Il repart pour la quatrième fois sur le Vendée Globe. Respect.
Monocoque IMOCA-MACSF
Numéro de voile : FRA21
Anciens noms du bateau : Brit Air, Votre Nom Autour du Monde
Architecte : Groupe Finot Conq
Chantier : Multiplast
Date de lancement : 01 juillet 2007
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,90 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8 tonnes
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 29,7 m
Voile quille : NC
Surface de voiles au près : 300 m²
Surface de voiles au portant : 600 m²
Très bonne machine, ce bateau-là aussi connaît la route ! C’est l’ancienne monture d’Armel Le Cléac’h quand celui-ci courait sous les couleurs de Brit Air, avant que Bertrand de Broc ne l’utilise lors du dernier Vendée Globe. Il a déjà bouclé trois tours du monde (deux Vendée Globe et une Barcelona World Race) et glané un joli palmarès (2e de la Transat Anglaise Artemis, 2e de la Route du Rhum, 2e du Vendée Globe 2008). Le bateau a été bien optimisé depuis 2013, il est plus léger et les nouvelles voiles font une vraie différence. Ainsi Bertrand espère réduire d’une semaine son chrono d'il y a quatre ans (92 jours).
Bertrand DE BROC-MACSF
Palmarès Vendée Globe : 4ème participation en 2016
Portrait : Bertrand DE BROC, 56 ans, Sainte Marine (Finistère)
N’en déplaise à son humilité, Bertrand de Broc est un des grands personnages du Vendée Globe. Une figure. Une gueule. Le gamin qui tirait ses premiers bords en Requin avec son grand-père sur la rivière de l’Odet dans les années 70 a sacrément mené sa barque. Après une première solitaire du Figaro courue à seulement 18 ans, Bertrand a enchaîné au plus haut niveau sur tous types de bateaux, à une ou plusieurs coques, glanant de nombreuses victoires et des podiums épiques. Comme sur la Transat AG2R 1994 où Bertrand naviguait avec son cousin Marc Guillemot et où la victoire leur échappa pour 63 secondes au profit du tandem Roland Jourdain-Jean Le Cam… On sait ce que ces quatre marins sont devenus depuis : tous des héros du Vendée Globe !
La légende de Bertrand de Broc est née aussi d’un fait de mer qui lui a valu pendant quelques années le surnom de « Rambo » : blessé au visage lors de l’édition 1992/1993 du Vendée Globe, il se recoud tout seul la langue en pleine mer, guidé à distance par le médecin de la course.
Bertrand est aussi celui qui a inventé le concept « Votre nom autour du monde », ancêtre du financement participatif que l’on connait aujourd’hui : des centaines de petits sponsors contribuent pour des sommes modiques. L’idée a largement fait son chemin. Bertrand est surtout un grand marin, qui va vite instinctivement et joue toujours la carte de l’harmonie avec l’élément naturel. Et il a l’expérience pour lui : s’il a abandonné sur casse en 1993 et en 1996, il a vaincu le signe indien lors de la dernière édition en bouclant la boucle et en prenant la 9e place. Il repart pour la quatrième fois sur le Vendée Globe. Respect.
Monocoque IMOCA-MACSF
Numéro de voile : FRA21
Anciens noms du bateau : Brit Air, Votre Nom Autour du Monde
Architecte : Groupe Finot Conq
Chantier : Multiplast
Date de lancement : 01 juillet 2007
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,90 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8 tonnes
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 29,7 m
Voile quille : NC
Surface de voiles au près : 300 m²
Surface de voiles au portant : 600 m²
Très bonne machine, ce bateau-là aussi connaît la route ! C’est l’ancienne monture d’Armel Le Cléac’h quand celui-ci courait sous les couleurs de Brit Air, avant que Bertrand de Broc ne l’utilise lors du dernier Vendée Globe. Il a déjà bouclé trois tours du monde (deux Vendée Globe et une Barcelona World Race) et glané un joli palmarès (2e de la Transat Anglaise Artemis, 2e de la Route du Rhum, 2e du Vendée Globe 2008). Le bateau a été bien optimisé depuis 2013, il est plus léger et les nouvelles voiles font une vraie différence. Ainsi Bertrand espère réduire d’une semaine son chrono d'il y a quatre ans (92 jours).
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Sam 05 Nov 2016, 09:38
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Eric BELLION-COMMEUNSEULHOMME
Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016
Portrait : Eric BELLION, 40 ans,Paris
Navigateur passionné, Eric Bellion se lance dans son premier Vendée Globe avec l'idée forte de promouvoir la richesse de la différence. Eric a l'expérience des tours du monde, du grand large et de la difficulté, mais pas celle du solitaire qu'il prépare activement au sein de l'écurie "Mer Agitée" d'un certain Michel Desjoyaux.
Sur le Vendée Globe 2016, à bord de l’IMOCA COMMEUNSEULHOMME, Eric portera à la fois un formidable défi sportif, et des valeurs à la hauteur de cet extraordinaire événement.
Les challenges menés jusqu’ici pour changer le regard sur la différence :
Le voyage initiatique. Entre 2003 et 2006, avec Brice Monégier et Hervé Olagne, Eric parcourt les océans à bord de Kifouine, leur voilier de 8,6 mètres. A chaque étape de leur tour du monde, un nouveau groupe de cinq jeunes adultes handicapés moteurs cérébraux les rejoint pour partager l’aventure pendant quinze jours. Eric découvre alors des talents insoupçonnés que l’entreprise a fait le choix de laisser de côté, considérant le handicap comme une source de complexité.
Défi-Intégration : l’électro-choc. « Créer un électro-choc dans la tête des décideurs, pour montrer que la mixité peut créer de la performance ». Tel est l’objectif affiché de ce deuxième projet, fondé avec l’aventurier tétraparésique Laurent Marzec. L’équipage est composé de trois sportifs en situation de handicap et trois sportifs valides. En 2010, il établit en soixante-huit jours le record de navigation entre Port-Louis du Morbihan et Port-Louis de l’Ile Maurice - seule équipe mixte à détenir un record mondial.
Team Jolokia : plus loin dans la diversité. Fort des enseignements du Défi-Intégration, Eric Bellion décide d’aller encore plus loin dans la différence : avec Pierre Meisel, il rassemble un équipage amateur, composé de femmes et d’hommes tous différents (âge, sexe, handicap, milieu social et culturel, expérience de la mer, etc. ). A bord de son VOR 60, Team Jolokia s’engage dans les courses au large les plus prestigieuses pour démontrer par le sport de haut niveau que la diversité est une véritable valeur ajoutée. La démarche fonctionne : l’équipage se classe huitième de la Fastnet Rolex Race 2013 face à des équipages professionnels.
Transat Jacques Vabre : une étape de plus dans la course vers le Vendée Globe. Le 25 octobre 2015, Eric Bellion et son co-skipper Sam Goodchild, jeune navigateur britannique de 25 ans – l’un des grands espoirs de la voile offshore – ont pris le départ de la Transat Jacques Vabre à bord de l’IMOCA COMMEUNSEULHOMME. De prime abord, tout semblait les séparer : âge, parcours, culture, langue, objectif... Pourtant, les deux navigateurs ont terminé la course et se sont classés à la 7ème place. Eric, Sam et les entreprises mécènes qui soutiennent COMMEUNSEULHOMME ont démontré à travers cette performance que la notion de confiance est le facteur clé du processus de management de la différence.
Plus d’information sur COMMEUNSEULHOMME : www.commeunseulhomme.com
Monocoque IMOCA-COMMEUNSEULHOMME
Numéro de voile : FRA 1000
Anciens noms du bateau : DCNS
Architecte : Finot-Conq
Chantier : Multiplast (Vannes)
Date de lancement : 31 mai 2008
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,85 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8,5 t
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 27,5 m
Voile quille : Acier (steel)
Surface de voiles au près : 350 m²
Surface de voiles au portant : 610 m²
Eric part à bord d’une machine célèbre, l’ex DCNS de Marc Thiercelin qui démâtera dans l’édition 2008-2009 du Vendée Globe. Construit
dans le même moule de coque que le regretté Generali de Yann Eliès, ce 60 pieds a ensuite été racheté pour servir au tournage du film « En Solitaire » de Christophe Offenstein, avec François Cluzet dans le rôle principal. C’est encore un bon voilier, parfaitement capable de boucler la boucle... surtout qu’il a été remis au goût du jour par Mer Agitée sous la direction de Michel Desjoyeaux.
Eric BELLION-COMMEUNSEULHOMME
Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016
Portrait : Eric BELLION, 40 ans,Paris
Navigateur passionné, Eric Bellion se lance dans son premier Vendée Globe avec l'idée forte de promouvoir la richesse de la différence. Eric a l'expérience des tours du monde, du grand large et de la difficulté, mais pas celle du solitaire qu'il prépare activement au sein de l'écurie "Mer Agitée" d'un certain Michel Desjoyaux.
Sur le Vendée Globe 2016, à bord de l’IMOCA COMMEUNSEULHOMME, Eric portera à la fois un formidable défi sportif, et des valeurs à la hauteur de cet extraordinaire événement.
Les challenges menés jusqu’ici pour changer le regard sur la différence :
Le voyage initiatique. Entre 2003 et 2006, avec Brice Monégier et Hervé Olagne, Eric parcourt les océans à bord de Kifouine, leur voilier de 8,6 mètres. A chaque étape de leur tour du monde, un nouveau groupe de cinq jeunes adultes handicapés moteurs cérébraux les rejoint pour partager l’aventure pendant quinze jours. Eric découvre alors des talents insoupçonnés que l’entreprise a fait le choix de laisser de côté, considérant le handicap comme une source de complexité.
Défi-Intégration : l’électro-choc. « Créer un électro-choc dans la tête des décideurs, pour montrer que la mixité peut créer de la performance ». Tel est l’objectif affiché de ce deuxième projet, fondé avec l’aventurier tétraparésique Laurent Marzec. L’équipage est composé de trois sportifs en situation de handicap et trois sportifs valides. En 2010, il établit en soixante-huit jours le record de navigation entre Port-Louis du Morbihan et Port-Louis de l’Ile Maurice - seule équipe mixte à détenir un record mondial.
Team Jolokia : plus loin dans la diversité. Fort des enseignements du Défi-Intégration, Eric Bellion décide d’aller encore plus loin dans la différence : avec Pierre Meisel, il rassemble un équipage amateur, composé de femmes et d’hommes tous différents (âge, sexe, handicap, milieu social et culturel, expérience de la mer, etc. ). A bord de son VOR 60, Team Jolokia s’engage dans les courses au large les plus prestigieuses pour démontrer par le sport de haut niveau que la diversité est une véritable valeur ajoutée. La démarche fonctionne : l’équipage se classe huitième de la Fastnet Rolex Race 2013 face à des équipages professionnels.
Transat Jacques Vabre : une étape de plus dans la course vers le Vendée Globe. Le 25 octobre 2015, Eric Bellion et son co-skipper Sam Goodchild, jeune navigateur britannique de 25 ans – l’un des grands espoirs de la voile offshore – ont pris le départ de la Transat Jacques Vabre à bord de l’IMOCA COMMEUNSEULHOMME. De prime abord, tout semblait les séparer : âge, parcours, culture, langue, objectif... Pourtant, les deux navigateurs ont terminé la course et se sont classés à la 7ème place. Eric, Sam et les entreprises mécènes qui soutiennent COMMEUNSEULHOMME ont démontré à travers cette performance que la notion de confiance est le facteur clé du processus de management de la différence.
Plus d’information sur COMMEUNSEULHOMME : www.commeunseulhomme.com
Monocoque IMOCA-COMMEUNSEULHOMME
Numéro de voile : FRA 1000
Anciens noms du bateau : DCNS
Architecte : Finot-Conq
Chantier : Multiplast (Vannes)
Date de lancement : 31 mai 2008
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,85 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8,5 t
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 27,5 m
Voile quille : Acier (steel)
Surface de voiles au près : 350 m²
Surface de voiles au portant : 610 m²
Eric part à bord d’une machine célèbre, l’ex DCNS de Marc Thiercelin qui démâtera dans l’édition 2008-2009 du Vendée Globe. Construit
dans le même moule de coque que le regretté Generali de Yann Eliès, ce 60 pieds a ensuite été racheté pour servir au tournage du film « En Solitaire » de Christophe Offenstein, avec François Cluzet dans le rôle principal. C’est encore un bon voilier, parfaitement capable de boucler la boucle... surtout qu’il a été remis au goût du jour par Mer Agitée sous la direction de Michel Desjoyeaux.
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Sam 05 Nov 2016, 09:39
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Fabrice AMEDEO-NEWREST-MATMUT
Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016
Portrait : Fabrice AMEDEO,38 ans,Levallois (Hauts de Seine)
Journaliste ou marin ? Marin ou journaliste ? Les deux, mon capitaine ! Originaire de Segré dans le Maine-et-Loire, Fabrice Amedeo est « dans la vie civile » porteur d’une carte de presse et écrit dans les colonnes du Figaro. Venu à la mer via les croisières familiales sur un petit bateau de 22 pieds, il a bien mené sa double vie depuis : le travail dans le grand quotidien parisien et les vacances sur l’eau, toujours sur l’eau.
Après avoir écumé les régates en IRC comme le Spi Ouest France ou le Fastnet, il bascule un peu côté mer en 2008 en passant par la très exigeante école du Figaro, via six mois sabbatiques et l’expérience de La Solitaire et de la Transat AG2R. Mais Fabrice Amedeo est aussi un sacré communicant doublé d’un auteur : à ce jour il a écrit six livres dont la moitié sur l’univers de la course au large. Diplômé de Philosophie et de Sciences Po’, il a ensuite su s’entourer pour participer à la grande aventure des Class40, ces bateaux intermédiaires entre les Figaro et les grands 60 pieds IMOCA du Vendée Globe. On l’a vu notamment beaucoup apprendre aux côtés de professionnels comme Armel Tripon, avec qui il a conquis quelques jolies places et des podiums dans cette série.
L’IMOCA est une découverte pour lui, mais tout sauf un hasard : alors qu’il écrivait un livre sur la Volvo Ocean Race avec un certain Sébastien Josse et que son amour du large transpirait fatalement, celui-ci lui demanda pourquoi il ne tenterait pas l’aventure à son tour. Défi relevé. Quelques années plus tard, voilà ce que ça donne : le journaliste est candidat au Vendée Globe ! A bord d’un bateau qui a fait ses preuves (lire ci-dessous) Fabrice a avant tout l’ambition de terminer… et de partager son aventure. On attend beaucoup de lui de ce côté, surtout qu’avec son projet « reporters du large » il a largement déjà démontré qu’il avait beaucoup de talent aussi de ce côté-là. Un futur chouchou du grand public ? Après avoir bouclé la Transat Jacques Vabre 2015 en double avec Eric Péron, Fabrice a terminé deux transatlantiques en solitaire (a Transat Saint Barth/Port-la-Forêt et la New York/Vendée) et ainsi beaucoup progressé avant de partir à l'assaut de l'Everest des mers.
Monocoque IMOCA-NEWREST - MATMUT
Numéro de voile : 1949
Anciens noms du bateau : Synerciel, GAES Centros Auditivos, Renault, Gitana Eighty (sistership de Paprec-Virbac 2)
Architecte : Farr Yacht Design (USA)
Chantier : Southern Ocean Marine / Nouvelle Zélande
Date de lancement : 01 juillet 2007
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,80 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8,7 tonnes
Hauteur mât : 28 m
Surface de voiles au près : 270 m²
Surface de voiles au portant : 560 m²
Conçu pour Loïck Peyron en vue du Vendée Globe 2008-2009, ce plan Farr n’a quasiment connu que des stars à la barre, dont Jean Le Cam lors du dernier tour du monde en solitaire (5e place). Le bateau a aussi décroché le podium de la Barcelona World Race, le tour du monde en double, en 2015. Une très belle monture que ce monocoque réputé très sain et encore rapide, que Fabrice Amedeo semble avoir bien en main. « C’est le bateau idéal pour mon projet », assure-t-il.
Actualités
Fabrice AMEDEO-NEWREST-MATMUT
Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016
Portrait : Fabrice AMEDEO,38 ans,Levallois (Hauts de Seine)
Journaliste ou marin ? Marin ou journaliste ? Les deux, mon capitaine ! Originaire de Segré dans le Maine-et-Loire, Fabrice Amedeo est « dans la vie civile » porteur d’une carte de presse et écrit dans les colonnes du Figaro. Venu à la mer via les croisières familiales sur un petit bateau de 22 pieds, il a bien mené sa double vie depuis : le travail dans le grand quotidien parisien et les vacances sur l’eau, toujours sur l’eau.
Après avoir écumé les régates en IRC comme le Spi Ouest France ou le Fastnet, il bascule un peu côté mer en 2008 en passant par la très exigeante école du Figaro, via six mois sabbatiques et l’expérience de La Solitaire et de la Transat AG2R. Mais Fabrice Amedeo est aussi un sacré communicant doublé d’un auteur : à ce jour il a écrit six livres dont la moitié sur l’univers de la course au large. Diplômé de Philosophie et de Sciences Po’, il a ensuite su s’entourer pour participer à la grande aventure des Class40, ces bateaux intermédiaires entre les Figaro et les grands 60 pieds IMOCA du Vendée Globe. On l’a vu notamment beaucoup apprendre aux côtés de professionnels comme Armel Tripon, avec qui il a conquis quelques jolies places et des podiums dans cette série.
L’IMOCA est une découverte pour lui, mais tout sauf un hasard : alors qu’il écrivait un livre sur la Volvo Ocean Race avec un certain Sébastien Josse et que son amour du large transpirait fatalement, celui-ci lui demanda pourquoi il ne tenterait pas l’aventure à son tour. Défi relevé. Quelques années plus tard, voilà ce que ça donne : le journaliste est candidat au Vendée Globe ! A bord d’un bateau qui a fait ses preuves (lire ci-dessous) Fabrice a avant tout l’ambition de terminer… et de partager son aventure. On attend beaucoup de lui de ce côté, surtout qu’avec son projet « reporters du large » il a largement déjà démontré qu’il avait beaucoup de talent aussi de ce côté-là. Un futur chouchou du grand public ? Après avoir bouclé la Transat Jacques Vabre 2015 en double avec Eric Péron, Fabrice a terminé deux transatlantiques en solitaire (a Transat Saint Barth/Port-la-Forêt et la New York/Vendée) et ainsi beaucoup progressé avant de partir à l'assaut de l'Everest des mers.
Monocoque IMOCA-NEWREST - MATMUT
Numéro de voile : 1949
Anciens noms du bateau : Synerciel, GAES Centros Auditivos, Renault, Gitana Eighty (sistership de Paprec-Virbac 2)
Architecte : Farr Yacht Design (USA)
Chantier : Southern Ocean Marine / Nouvelle Zélande
Date de lancement : 01 juillet 2007
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,80 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8,7 tonnes
Hauteur mât : 28 m
Surface de voiles au près : 270 m²
Surface de voiles au portant : 560 m²
Conçu pour Loïck Peyron en vue du Vendée Globe 2008-2009, ce plan Farr n’a quasiment connu que des stars à la barre, dont Jean Le Cam lors du dernier tour du monde en solitaire (5e place). Le bateau a aussi décroché le podium de la Barcelona World Race, le tour du monde en double, en 2015. Une très belle monture que ce monocoque réputé très sain et encore rapide, que Fabrice Amedeo semble avoir bien en main. « C’est le bateau idéal pour mon projet », assure-t-il.
Actualités
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Sam 05 Nov 2016, 09:39
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Jean LE CAM-FINISTÈRE MER VENT
Palmarès Vendée Globe : 4ème participation en 2016
Portrait : Jean LE CAM,57 ans,La Forêt Fouesnant (Finistère)
« Le Roi Jean » est ainsi nommé en raison de son écrasante domination lorsqu’il écumait le circuit Figaro. C’était il y a 20 ans, juste après que le jeune Le Cam ait usé ses cirés en baie de Concarneau sur « Mervent », le canote familial. La formation familiale à bord de cet Armagnac devenu célèbre portera vite ses fruits : entre autres trophées, Jean décrochera trois victoires dans la Solitaire du Figaro ! Pour l’anecdote, ils ne sont que cinq dans cette haute sphère-là… et comme par hasard tous sont aussi des héros du Vendée Globe, de Philippe Poupon et Jean Le Cam à Yann Eliès en passant par Michel Desjoyeaux et Jérémie Beyou. Voilà qui pose son homme. Suivront des victoires et des podiums sur tout ce qui flotte, à une ou plusieurs coques, des titres de champion du monde (en Formule 40 ou FICO), des records , des transats…
Ce grand talent breton est aussi pertinent à terre pour préparer des bateaux (très) rapides, qu’en mer pour les mener vite et fort au bon endroit. Mais Jean est plus que cela encore. Au fil du temps et de ses exploits, il est devenu une véritable figure, une « gueule » de la course au large en général et du Vendée Globe en particulier. Pour ses indéniables talents de marin. Pour ses aventures incroyables, comme ses duels épiques avec « Vincent (Riou) le terrible » ou « Goldfinger » (Mike Golding). Car Jean aime inventer des surnoms pour ses camarades d’océan… Il adore aussi régaler le grand public et les médias de ses innombrables bons mots et vidéos tantôt vachardes, tantôt à mourir de rire. Que demander de plus ? Si Jean Le Cam n’existait pas, d’une part il faudrait l’inventer et d’autre part la course au large ne serait pas tout à fait ce qu’elle est. La légende raconte par exemple qu’il fut un des rares à oser houspiller Eric Tabarly en personne, suite à un chavirage, disons, malencontreux. L’histoire des marins retiendra aussi qu’il se trouva en détresse au cap Horn et fût sauvé dans des conditions incroyables par Vincent Riou… celui-là même qui l’avait privé de la victoire dans le Vendée Globe quatre ans plus tôt ! Pour fêter ça, les deux rescapés s’en allèrent gagner la transat en double ensemble, en 2013. Classe.
L’air de ne pas y toucher, Jean n’a jamais quitté le devant de la scène. Et à bord du même bateau qu’il utilisera sur le Vendée Globe 2016, il s’est adjugé une victoire implacable dans un autre tour du monde : la Barcelona World Race, en compagnie de Bernard Stamm. Ce sera son quatrième Vendée Globe. Il va encore nous régaler. Forcément.
Monocoque IMOCA-FINISTÈRE MER VENT
Numéro de voile : FR N°1
Anciens noms du bateau : Foncia, Mare, Mapfre, Maître Coq, Cheminées Poujoulat
Architecte : Farr Yacht Design
Chantier : CDK Technologies
Date de lancement : 01 janvier 2007
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,90 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8 t
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 28 m
Voile quille : acier
Surface de voiles au près : 300 m²
Surface de voiles au portant : 620 m²
Souvenez-vous, c’est avec ce bateau construit « à domicile » chez CDK que Michel Desjoyeaux avait écoeuré toute la concurrence en 2008/2009 pour sa deuxième victoire - impériale - sur le Vendée Globe… alors qu’il était parti avec beaucoup de retard des Sables d’Olonne, suite à une avarie. Mais c’est avec ce bateau aussi que Jean Le Cam et Bernard Stamm ont gagné la dernière Barcelona World Race. Bref, si la machine n’est pas flambant neuve, elle connaît parfaitement la route et son palmarès parle en sa faveur. En outre, on peut compter sur Jean pour l’optimiser à fond. Rendre les bateaux encore meilleurs, le roi adore ça.
Jean LE CAM-FINISTÈRE MER VENT
Palmarès Vendée Globe : 4ème participation en 2016
Portrait : Jean LE CAM,57 ans,La Forêt Fouesnant (Finistère)
« Le Roi Jean » est ainsi nommé en raison de son écrasante domination lorsqu’il écumait le circuit Figaro. C’était il y a 20 ans, juste après que le jeune Le Cam ait usé ses cirés en baie de Concarneau sur « Mervent », le canote familial. La formation familiale à bord de cet Armagnac devenu célèbre portera vite ses fruits : entre autres trophées, Jean décrochera trois victoires dans la Solitaire du Figaro ! Pour l’anecdote, ils ne sont que cinq dans cette haute sphère-là… et comme par hasard tous sont aussi des héros du Vendée Globe, de Philippe Poupon et Jean Le Cam à Yann Eliès en passant par Michel Desjoyeaux et Jérémie Beyou. Voilà qui pose son homme. Suivront des victoires et des podiums sur tout ce qui flotte, à une ou plusieurs coques, des titres de champion du monde (en Formule 40 ou FICO), des records , des transats…
Ce grand talent breton est aussi pertinent à terre pour préparer des bateaux (très) rapides, qu’en mer pour les mener vite et fort au bon endroit. Mais Jean est plus que cela encore. Au fil du temps et de ses exploits, il est devenu une véritable figure, une « gueule » de la course au large en général et du Vendée Globe en particulier. Pour ses indéniables talents de marin. Pour ses aventures incroyables, comme ses duels épiques avec « Vincent (Riou) le terrible » ou « Goldfinger » (Mike Golding). Car Jean aime inventer des surnoms pour ses camarades d’océan… Il adore aussi régaler le grand public et les médias de ses innombrables bons mots et vidéos tantôt vachardes, tantôt à mourir de rire. Que demander de plus ? Si Jean Le Cam n’existait pas, d’une part il faudrait l’inventer et d’autre part la course au large ne serait pas tout à fait ce qu’elle est. La légende raconte par exemple qu’il fut un des rares à oser houspiller Eric Tabarly en personne, suite à un chavirage, disons, malencontreux. L’histoire des marins retiendra aussi qu’il se trouva en détresse au cap Horn et fût sauvé dans des conditions incroyables par Vincent Riou… celui-là même qui l’avait privé de la victoire dans le Vendée Globe quatre ans plus tôt ! Pour fêter ça, les deux rescapés s’en allèrent gagner la transat en double ensemble, en 2013. Classe.
L’air de ne pas y toucher, Jean n’a jamais quitté le devant de la scène. Et à bord du même bateau qu’il utilisera sur le Vendée Globe 2016, il s’est adjugé une victoire implacable dans un autre tour du monde : la Barcelona World Race, en compagnie de Bernard Stamm. Ce sera son quatrième Vendée Globe. Il va encore nous régaler. Forcément.
Monocoque IMOCA-FINISTÈRE MER VENT
Numéro de voile : FR N°1
Anciens noms du bateau : Foncia, Mare, Mapfre, Maître Coq, Cheminées Poujoulat
Architecte : Farr Yacht Design
Chantier : CDK Technologies
Date de lancement : 01 janvier 2007
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,90 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8 t
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 28 m
Voile quille : acier
Surface de voiles au près : 300 m²
Surface de voiles au portant : 620 m²
Souvenez-vous, c’est avec ce bateau construit « à domicile » chez CDK que Michel Desjoyeaux avait écoeuré toute la concurrence en 2008/2009 pour sa deuxième victoire - impériale - sur le Vendée Globe… alors qu’il était parti avec beaucoup de retard des Sables d’Olonne, suite à une avarie. Mais c’est avec ce bateau aussi que Jean Le Cam et Bernard Stamm ont gagné la dernière Barcelona World Race. Bref, si la machine n’est pas flambant neuve, elle connaît parfaitement la route et son palmarès parle en sa faveur. En outre, on peut compter sur Jean pour l’optimiser à fond. Rendre les bateaux encore meilleurs, le roi adore ça.
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Sam 05 Nov 2016, 09:43
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Jean-Pierre DICK-StMICHEL-VIRBAC
Palmarès Vendée Globe : 4ème participation en 2016
Portrait : Jean-Pierre DICK,51 ans,Larmor Plage (Morbihan)
La persévérance finira bien par payer ! Le grand blond a tout pour lui : des partenaires fidèles, du talent à revendre, une gentillesse à toute épreuve, de l’expérience… Car pour lui aussi ce sera la quatrième participation à l’Everest des mers ! Par deux fois sur ces trois précédentes participations il est passé tout près du podium. Jean-Pierre Dick est aussi le maître absolu du double : il a conquis les deux plus grandes courses au large des tandems : la Transat Jacques Vabre gagnée trois fois (!) en 2003, 2005 et 2011 et la Barcelona World Race raflée par deux fois, en 2008 et 2011.
Marin de l’année 2011, ce Niçois d’origine n’est pourtant pas du sérail. Diplômé du troisième cycle d’HEC, il est vétérinaire de formation et au tout début de sa carrière, Jean-Pierre était plutôt enclin à la régate entre trois bouées.
Encore fallait-il devenir un vrai coureur au large, capable de faire le tour du monde en solitaire. Jean-Pierre l’a appris méthodiquement, en s’entourant toujours des meilleurs pour progresser, avec humilité. On l’a vu notamment se frotter à la très exigeante série Figaro et naviguer avec les meilleurs jusqu’à la maîtrise de son art qu’on lui connaît aujourd’hui.
Son histoire avec le Vendée Globe est un peu particulière en ce sens que lors de sa première participation il boucla la boucle en gérant son bateau avec la seule énergie solaire ; surtout, sa quatrième place en 2012/2013 fut acquise sur le fil du danger, après un très long périple sans quille (2643 milles exactement, un incroyable record du monde !) alors que le podium lui était promis sans cette avarie. Avec un tout nouveau bateau, plan VPLP-Verdier comme il se doit et qui est équipé des fameux foils, « Jipé » revient avec un seul objectif en tête : conquérir cette fois le podium, voire gagner. Il a mis tous les atouts de son côté pour réaliser son rêve. Un sacré client, forcément candidat à la victoire finale.
Monocoque IMOCA-StMICHEL-VIRBAC
Numéro de voile : FRA06
Architecte : VPLP-Verdier
Chantier : Multiplast (Vannes)
Date de lancement : 12 septembre 2015
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,80 m
Tirant d'eau : 4,50m
Déplacement (poids) : Env. 8 tonnes
Nombre de dérives : 2 (foils)
Hauteur mât : 29 m
Voile quille : nc
Surface de voiles au près : 300m²
Surface de voiles au portant : 600m²
C’est avec un bateau flambant neuf une fois de plus que Jean-Pierre Dick va participer à son quatrième Vendée Globe. Pas de construction en Nouvelle-Zélande cette fois, mais plus classiquement en France, chez Multiplast. Equipé d’appendices porteurs, StMichel-Virbac a été étudié en collaboration avec le Gitana Team, dans la suite logique de ce que les deux teams avaient déjà fait pour Paprec-Virbac 2 et Gitana Eighty. A noter que suite à sa toute première course, quelques semaines seulement après sa mise à l’eau (abandon sur la Transat Jacques Vabre), Jean-Pierre a fait renforcer la structure du bateau. Il veut partir en toute confiance. Il a raison. Il s'est rassuré en s'entraînant beaucoup puis en bouclant The Transat et la New York/Vendée (Les Sables d'Olonne).
Jean-Pierre DICK-StMICHEL-VIRBAC
Palmarès Vendée Globe : 4ème participation en 2016
Portrait : Jean-Pierre DICK,51 ans,Larmor Plage (Morbihan)
La persévérance finira bien par payer ! Le grand blond a tout pour lui : des partenaires fidèles, du talent à revendre, une gentillesse à toute épreuve, de l’expérience… Car pour lui aussi ce sera la quatrième participation à l’Everest des mers ! Par deux fois sur ces trois précédentes participations il est passé tout près du podium. Jean-Pierre Dick est aussi le maître absolu du double : il a conquis les deux plus grandes courses au large des tandems : la Transat Jacques Vabre gagnée trois fois (!) en 2003, 2005 et 2011 et la Barcelona World Race raflée par deux fois, en 2008 et 2011.
Marin de l’année 2011, ce Niçois d’origine n’est pourtant pas du sérail. Diplômé du troisième cycle d’HEC, il est vétérinaire de formation et au tout début de sa carrière, Jean-Pierre était plutôt enclin à la régate entre trois bouées.
Encore fallait-il devenir un vrai coureur au large, capable de faire le tour du monde en solitaire. Jean-Pierre l’a appris méthodiquement, en s’entourant toujours des meilleurs pour progresser, avec humilité. On l’a vu notamment se frotter à la très exigeante série Figaro et naviguer avec les meilleurs jusqu’à la maîtrise de son art qu’on lui connaît aujourd’hui.
Son histoire avec le Vendée Globe est un peu particulière en ce sens que lors de sa première participation il boucla la boucle en gérant son bateau avec la seule énergie solaire ; surtout, sa quatrième place en 2012/2013 fut acquise sur le fil du danger, après un très long périple sans quille (2643 milles exactement, un incroyable record du monde !) alors que le podium lui était promis sans cette avarie. Avec un tout nouveau bateau, plan VPLP-Verdier comme il se doit et qui est équipé des fameux foils, « Jipé » revient avec un seul objectif en tête : conquérir cette fois le podium, voire gagner. Il a mis tous les atouts de son côté pour réaliser son rêve. Un sacré client, forcément candidat à la victoire finale.
Monocoque IMOCA-StMICHEL-VIRBAC
Numéro de voile : FRA06
Architecte : VPLP-Verdier
Chantier : Multiplast (Vannes)
Date de lancement : 12 septembre 2015
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,80 m
Tirant d'eau : 4,50m
Déplacement (poids) : Env. 8 tonnes
Nombre de dérives : 2 (foils)
Hauteur mât : 29 m
Voile quille : nc
Surface de voiles au près : 300m²
Surface de voiles au portant : 600m²
C’est avec un bateau flambant neuf une fois de plus que Jean-Pierre Dick va participer à son quatrième Vendée Globe. Pas de construction en Nouvelle-Zélande cette fois, mais plus classiquement en France, chez Multiplast. Equipé d’appendices porteurs, StMichel-Virbac a été étudié en collaboration avec le Gitana Team, dans la suite logique de ce que les deux teams avaient déjà fait pour Paprec-Virbac 2 et Gitana Eighty. A noter que suite à sa toute première course, quelques semaines seulement après sa mise à l’eau (abandon sur la Transat Jacques Vabre), Jean-Pierre a fait renforcer la structure du bateau. Il veut partir en toute confiance. Il a raison. Il s'est rassuré en s'entraînant beaucoup puis en bouclant The Transat et la New York/Vendée (Les Sables d'Olonne).
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Sam 05 Nov 2016, 09:43
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Jérémie BEYOU-MAITRE COQ
Palmarès Vendée Globe : 3ème participation en 2016
Portrait : Jérémie BEYOU, 40 ans, Larmor Plage, Morbihan
On n’est pas triple vainqueur de La Solitaire du Figaro (2005, 2011 et 2014) par hasard ! Jérémie Beyou a la mer dans le sang et la rage des grands régatiers chevillée au corps. Depuis ses premiers bords d’enfant dans la baie de Morlaix sous la houlette de Bruno Jourdren (aux côtés d’Armel Le Cléac’h et Yann Eliès, tiens, tiens….), cet animal à sang froid a appris à se faire mal et à ne jamais renoncer. Il a une capacité incroyable à se redresser de chaque échec et est lui aussi au sommet de son art. Très difficile à battre aussi bien en monocoque qu’en multicoque, il a notamment remporté la Transat Jacques Vabre avec Jean-Pierre Dick, a terminé 2e de la dernière Route du Rhum en IMOCA et gagné la Transat New York-Vendée (Les Sables d’Olonne) le 8 juin 2016… Vous avez dit motivé ?
Charmant à terre, teigneux en mer, « Jerem » a acquis ses lettres de noblesse tout près des Sables d’Olonne, à Port Bourgenay en 2005. Il décroche alors sa première victoire dans la grande classique au nez et à la barbe de Michel Desjoyeaux, au terme d’une étape si dantesque qu’elle en est devenue légendaire. « Mich’Desj’ » déclara en substance ce jour là que c’était un honneur d’être battu par Beyou…
Très à l’aise dans le gros temps et pas mauvais du tout dans le petit, Jérémie Beyou est un roc touche à tout, expert en météo et excellent technicien. Stratège hors pair, il a une grosse revanche à prendre sur le Vendée Globe, après ses cruels abandons sur casse lors des deux dernières éditions. Il suffit de jeter un œil à son palmarès pour le classer immédiatement dans la catégorie des favoris. L'IMOCA60 Maître CoQ (ex Banque Populaire VI) connaît le chemin du podium puisque c’est à son bord qu’Armel Le Cléac’h a terminé deuxième en 2013. Jérémie fera tout pour l’emmener de nouveau flirter avec ces sommets.
Monocoque IMOCA-MAITRE COQ
Numéro de voile : 19
Anciens noms du bateau : Foncia, Banque Populaire
Architecte : VPLP-Verdier
Chantier : CDK – JMV – Green Marine
Date de lancement : 20 septembre 2010
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,90 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 7,8 tonnes
Nombre de dérives : 2 (foils)
Hauteur mât : 29 m
Voile quille : Acier
Surface de voiles au près : 300 m²
Surface de voiles au portant : 660 m²
A une poignée d’heures près - celles qui séparaient François Gabart d’Armel Le Cléac’h à l’arrivée aux Sables d’Olonne en 2013 - c’était tout simplement le tenant du titre. C’est le dauphin… ce qui n’est pas si mal. Cinquième dessin VPLP-Verdier, c’est donc une machine d’avant-dernière génération parfaitement compétitive. Et on sait que Jérémie Beyou est très fort pour optimiser ses bateaux. Celui-ci aura encore les armes pour titiller le podium, voire mieux... D’autant qu’avec toute son équipe, Jérémie Beyou a décidé fin 2015 (démarrage du chantier début 2016) de doter l’IMOCA60 Maître CoQ d’appendices porteurs, ces fameux foils qui permettent de faire décoller le bateau aux allures portantes. Un choix qui s’est révélé particulièrement osé mais judicieux puisque le « nouveau » Maître CoQ, équipé de foils, a remporté en juin dernier la Transat New York-Vendée (Les Sables d’Olonne).
Jérémie BEYOU-MAITRE COQ
Palmarès Vendée Globe : 3ème participation en 2016
Portrait : Jérémie BEYOU, 40 ans, Larmor Plage, Morbihan
On n’est pas triple vainqueur de La Solitaire du Figaro (2005, 2011 et 2014) par hasard ! Jérémie Beyou a la mer dans le sang et la rage des grands régatiers chevillée au corps. Depuis ses premiers bords d’enfant dans la baie de Morlaix sous la houlette de Bruno Jourdren (aux côtés d’Armel Le Cléac’h et Yann Eliès, tiens, tiens….), cet animal à sang froid a appris à se faire mal et à ne jamais renoncer. Il a une capacité incroyable à se redresser de chaque échec et est lui aussi au sommet de son art. Très difficile à battre aussi bien en monocoque qu’en multicoque, il a notamment remporté la Transat Jacques Vabre avec Jean-Pierre Dick, a terminé 2e de la dernière Route du Rhum en IMOCA et gagné la Transat New York-Vendée (Les Sables d’Olonne) le 8 juin 2016… Vous avez dit motivé ?
Charmant à terre, teigneux en mer, « Jerem » a acquis ses lettres de noblesse tout près des Sables d’Olonne, à Port Bourgenay en 2005. Il décroche alors sa première victoire dans la grande classique au nez et à la barbe de Michel Desjoyeaux, au terme d’une étape si dantesque qu’elle en est devenue légendaire. « Mich’Desj’ » déclara en substance ce jour là que c’était un honneur d’être battu par Beyou…
Très à l’aise dans le gros temps et pas mauvais du tout dans le petit, Jérémie Beyou est un roc touche à tout, expert en météo et excellent technicien. Stratège hors pair, il a une grosse revanche à prendre sur le Vendée Globe, après ses cruels abandons sur casse lors des deux dernières éditions. Il suffit de jeter un œil à son palmarès pour le classer immédiatement dans la catégorie des favoris. L'IMOCA60 Maître CoQ (ex Banque Populaire VI) connaît le chemin du podium puisque c’est à son bord qu’Armel Le Cléac’h a terminé deuxième en 2013. Jérémie fera tout pour l’emmener de nouveau flirter avec ces sommets.
Monocoque IMOCA-MAITRE COQ
Numéro de voile : 19
Anciens noms du bateau : Foncia, Banque Populaire
Architecte : VPLP-Verdier
Chantier : CDK – JMV – Green Marine
Date de lancement : 20 septembre 2010
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,90 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 7,8 tonnes
Nombre de dérives : 2 (foils)
Hauteur mât : 29 m
Voile quille : Acier
Surface de voiles au près : 300 m²
Surface de voiles au portant : 660 m²
A une poignée d’heures près - celles qui séparaient François Gabart d’Armel Le Cléac’h à l’arrivée aux Sables d’Olonne en 2013 - c’était tout simplement le tenant du titre. C’est le dauphin… ce qui n’est pas si mal. Cinquième dessin VPLP-Verdier, c’est donc une machine d’avant-dernière génération parfaitement compétitive. Et on sait que Jérémie Beyou est très fort pour optimiser ses bateaux. Celui-ci aura encore les armes pour titiller le podium, voire mieux... D’autant qu’avec toute son équipe, Jérémie Beyou a décidé fin 2015 (démarrage du chantier début 2016) de doter l’IMOCA60 Maître CoQ d’appendices porteurs, ces fameux foils qui permettent de faire décoller le bateau aux allures portantes. Un choix qui s’est révélé particulièrement osé mais judicieux puisque le « nouveau » Maître CoQ, équipé de foils, a remporté en juin dernier la Transat New York-Vendée (Les Sables d’Olonne).
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Sam 05 Nov 2016, 09:44
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Kito DE PAVANT-BASTIDE OTIO
Palmarès Vendée Globe : 3ème participation en 2016
Portrait : Kito DE PAVANT, 55 ans,Montferrier sur Lez (Hérault)
Il y a du Corto Maltese dans la gueule cassée de Kito de Pavant. Le sudiste est un baroudeur, un marin atypique qui ne fait rien comme tout le monde. Mais qui le fait bien. Il faut avoir lu son livre « Le plus grand navigateur de tout l’étang » pour se faire une petite idée du personnage. Un gamin à qui son père donne le virus en le lançant sur un minuscule voilier de bois construit de ses mains. Et vogue la galère sur le plan d’eau du village : St-Pardoux-la-Rivière….
Depuis, les étangs sont devenus océans et Kito (ainsi rebaptisé parce que sa petite sœur n’arrivait pas à prononcer « Christophe ») a baroudé et encore baroudé. Sur toutes les mers du monde. L’Atlantique, il l’a traversé une bonne cinquantaine de fois, en convoyage – un de ses premiers métiers – et en course. L’étang du Périgord délaissé pour les rives chaudes de la Méditerranée et le regard tourné vers tout ce qui ressemble à un horizon à conquérir, Kito de Pavant est fils du vent. Il s’est révélé en 2002, raflant une magnifique victoire sur la Solitaire du Figaro à la barbe des Bretons qu’il taquine volontiers amicalement le soir venu, à l’escale. Ou qu’il reçoit à l’occasion sur son bout de plage de l’Espiguinguette, du côté de la Camargue.
Voilà pour le folklore. Côté sportif, Kito de Pavant fait surtout partie de ces marins rapides, inspirés stratégiquement et toujours capables de gagner sur une ou plusieurs coques. Son talent est unanimement reconnu et c’est pour cela qu’il navigue à l’occasion avec d’autres grands : Jean Le Cam, Yves Le Blévec, François Gabart, Pietro D’Ali…
Une incroyable malchance l’a fait ravaler bien trop tôt ses ambitions de Vendée Globe en 2008 et 2012 et chacun se souvient de son insondable détresse à devoir abandonner la course de ses rêves… mais c’est du passé tout ça ! De nouveau à l’attaque, Kito a bien l’intention de boucler le tour et de se mêler à la bagarre. Il en a les moyens à bord de l’ex-bateau de Jean-Pierre Dick.
Monocoque IMOCA-BASTIDE OTIO
Numéro de voile : FRA30
Anciens noms du bateau : Virbac-Paprec 3, Hugo Boss
Architecte : VPLP-Verdier
Chantier : Cookson Boats (Nouvelle-Zélande)
Date de lancement : 06 mai 2010
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,70 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8,5 tonnes
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 29 m
Voile quille : Acier
Surface de voiles au près : 450 m2
Surface de voiles au portant : 620 m2
Ce plan VPLP_Verdier de deuxième génération lancé en 2010 a un sacré palmarès puisque c’est avec lui que Jean-Pierre Dick s’est adjugé la Transat Jacques Vabre et la Barcelona World Race en 2011. Une très belle machine… et Kito connaît bien le style puisque son ancien Groupe Bel était le sistership de Safran… autrement dit un des deux bateaux précurseurs de la très efficace association entre les cabinets d’architectes VPLP et Guillaume Verdier.
Kito DE PAVANT-BASTIDE OTIO
Palmarès Vendée Globe : 3ème participation en 2016
Portrait : Kito DE PAVANT, 55 ans,Montferrier sur Lez (Hérault)
Il y a du Corto Maltese dans la gueule cassée de Kito de Pavant. Le sudiste est un baroudeur, un marin atypique qui ne fait rien comme tout le monde. Mais qui le fait bien. Il faut avoir lu son livre « Le plus grand navigateur de tout l’étang » pour se faire une petite idée du personnage. Un gamin à qui son père donne le virus en le lançant sur un minuscule voilier de bois construit de ses mains. Et vogue la galère sur le plan d’eau du village : St-Pardoux-la-Rivière….
Depuis, les étangs sont devenus océans et Kito (ainsi rebaptisé parce que sa petite sœur n’arrivait pas à prononcer « Christophe ») a baroudé et encore baroudé. Sur toutes les mers du monde. L’Atlantique, il l’a traversé une bonne cinquantaine de fois, en convoyage – un de ses premiers métiers – et en course. L’étang du Périgord délaissé pour les rives chaudes de la Méditerranée et le regard tourné vers tout ce qui ressemble à un horizon à conquérir, Kito de Pavant est fils du vent. Il s’est révélé en 2002, raflant une magnifique victoire sur la Solitaire du Figaro à la barbe des Bretons qu’il taquine volontiers amicalement le soir venu, à l’escale. Ou qu’il reçoit à l’occasion sur son bout de plage de l’Espiguinguette, du côté de la Camargue.
Voilà pour le folklore. Côté sportif, Kito de Pavant fait surtout partie de ces marins rapides, inspirés stratégiquement et toujours capables de gagner sur une ou plusieurs coques. Son talent est unanimement reconnu et c’est pour cela qu’il navigue à l’occasion avec d’autres grands : Jean Le Cam, Yves Le Blévec, François Gabart, Pietro D’Ali…
Une incroyable malchance l’a fait ravaler bien trop tôt ses ambitions de Vendée Globe en 2008 et 2012 et chacun se souvient de son insondable détresse à devoir abandonner la course de ses rêves… mais c’est du passé tout ça ! De nouveau à l’attaque, Kito a bien l’intention de boucler le tour et de se mêler à la bagarre. Il en a les moyens à bord de l’ex-bateau de Jean-Pierre Dick.
Monocoque IMOCA-BASTIDE OTIO
Numéro de voile : FRA30
Anciens noms du bateau : Virbac-Paprec 3, Hugo Boss
Architecte : VPLP-Verdier
Chantier : Cookson Boats (Nouvelle-Zélande)
Date de lancement : 06 mai 2010
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,70 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 8,5 tonnes
Nombre de dérives : 2
Hauteur mât : 29 m
Voile quille : Acier
Surface de voiles au près : 450 m2
Surface de voiles au portant : 620 m2
Ce plan VPLP_Verdier de deuxième génération lancé en 2010 a un sacré palmarès puisque c’est avec lui que Jean-Pierre Dick s’est adjugé la Transat Jacques Vabre et la Barcelona World Race en 2011. Une très belle machine… et Kito connaît bien le style puisque son ancien Groupe Bel était le sistership de Safran… autrement dit un des deux bateaux précurseurs de la très efficace association entre les cabinets d’architectes VPLP et Guillaume Verdier.
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Sam 05 Nov 2016, 09:45
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Louis BURTON-BUREAU VALLÉE
Palmarès Vendée Globe : 2ème participation en 2016
Portrait : Louis BURTON, 31 ans, Saint-Malo
Cette fois, il sait à quoi s’attendre. Bizuth et benjamin du dernier Vendée Globe, Louis Burton avait vu son aventure tourner court, suite à une collision avec un chalutier au large du Portugal. Bien placé pour se rendre compte de l’énergie à déployer et de la pression à gérer pour être au départ, Louis profitera de l’expérience acquise lors de cette première participation pour revenir en 2016 avec un niveau de préparation et un statut bien différents. Il s’engagera une nouvelle fois à bord de Bureau Vallée (lire ci-dessous), un bateau avec lequel il navigue depuis 2011 et qu’il connaît donc sur le bout des doigts.
C’est hors du sérail que Louis Burton s’est affirmé en tant que marin. Né en région parisienne, il s’initie à la voile en vacances dans le golfe du Morbihan. A partir de 18 ans, il régate de manière intensive puis effectue des convoyages en solitaire. Le tournant survient fin 2009 lorsqu’il ambitionne de participer à la Route du Rhum 2010 en Class40 et parvient à boucler son budget grâce au soutien (déjà) de Bureau Vallée. Son entrée dans le monde de la course au large est tonitruante : malgré une collision avec un chalutier au milieu de l’Atlantique, Louis continue sa course à la barre de son Class40 endommagé et parvient à boucler le parcours. Assurément pressé de franchir les paliers, il rachète dès 2011 un 60 pieds et entame ainsi sa carrière en IMOCA. Malgré le scepticisme de certains, Louis Burton se fait sa place dans le circuit. Mis à part le Vendée Globe 2012/2013, le jeune skipper a terminé toutes les courses auxquelles il a pris part, dont une Transat B to B (en 2011), trois Transat Jacques Vabre (en 2011, 2013 et 2015) et une Route du Rhum (en 2014). De quoi combattre ses doutes et le regonfler à bloc dans la perspective du prochain tour du monde en solo. Louis Burton porte aujourd’hui la double casquette de skipper et d’entrepreneur puisqu’il dirige le chantier naval BG Race basé à Saint Malo. Terminer sera son objectif premier. Mais il aura aussi à cœur de se battre avec les bateaux de la même génération que son Bureau Vallée.
Monocoque IMOCA-BUREAU VALLÉE
Numéro de voile : 35
Anciens noms du bateau : Delta Dore
Architecte : Farr Yacht Design
Chantier : JMV Industries
Date de lancement : 01 septembre 2006
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,85 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 9,3 tonnes
Hauteur mât : 28 m
Voile quille : Carbone
Surface de voiles au près : 300 m²
Surface de voiles au portant : 600 m²
Louis Burton navigue à bord du même IMOCA 60’ depuis cinq ans et il le connaît donc sur le bout des doigts. Plan Farr lancé en 2006, Bureau Vallée n’est autre que l’ancien Delta Dore avec lequel Jérémie Beyou a pris part au Vendée Globe 2008-2009. Nouveau système de protection du cockpit, nouvelle quille, nouveau jeu de voiles, optimisation des aménagements intérieurs : depuis le dernier Vendée Globe, Louis et son équipe ont effectué des modifications permettant d’accroître le niveau de performance de ce monoco
Louis BURTON-BUREAU VALLÉE
Palmarès Vendée Globe : 2ème participation en 2016
Portrait : Louis BURTON, 31 ans, Saint-Malo
Cette fois, il sait à quoi s’attendre. Bizuth et benjamin du dernier Vendée Globe, Louis Burton avait vu son aventure tourner court, suite à une collision avec un chalutier au large du Portugal. Bien placé pour se rendre compte de l’énergie à déployer et de la pression à gérer pour être au départ, Louis profitera de l’expérience acquise lors de cette première participation pour revenir en 2016 avec un niveau de préparation et un statut bien différents. Il s’engagera une nouvelle fois à bord de Bureau Vallée (lire ci-dessous), un bateau avec lequel il navigue depuis 2011 et qu’il connaît donc sur le bout des doigts.
C’est hors du sérail que Louis Burton s’est affirmé en tant que marin. Né en région parisienne, il s’initie à la voile en vacances dans le golfe du Morbihan. A partir de 18 ans, il régate de manière intensive puis effectue des convoyages en solitaire. Le tournant survient fin 2009 lorsqu’il ambitionne de participer à la Route du Rhum 2010 en Class40 et parvient à boucler son budget grâce au soutien (déjà) de Bureau Vallée. Son entrée dans le monde de la course au large est tonitruante : malgré une collision avec un chalutier au milieu de l’Atlantique, Louis continue sa course à la barre de son Class40 endommagé et parvient à boucler le parcours. Assurément pressé de franchir les paliers, il rachète dès 2011 un 60 pieds et entame ainsi sa carrière en IMOCA. Malgré le scepticisme de certains, Louis Burton se fait sa place dans le circuit. Mis à part le Vendée Globe 2012/2013, le jeune skipper a terminé toutes les courses auxquelles il a pris part, dont une Transat B to B (en 2011), trois Transat Jacques Vabre (en 2011, 2013 et 2015) et une Route du Rhum (en 2014). De quoi combattre ses doutes et le regonfler à bloc dans la perspective du prochain tour du monde en solo. Louis Burton porte aujourd’hui la double casquette de skipper et d’entrepreneur puisqu’il dirige le chantier naval BG Race basé à Saint Malo. Terminer sera son objectif premier. Mais il aura aussi à cœur de se battre avec les bateaux de la même génération que son Bureau Vallée.
Monocoque IMOCA-BUREAU VALLÉE
Numéro de voile : 35
Anciens noms du bateau : Delta Dore
Architecte : Farr Yacht Design
Chantier : JMV Industries
Date de lancement : 01 septembre 2006
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,85 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 9,3 tonnes
Hauteur mât : 28 m
Voile quille : Carbone
Surface de voiles au près : 300 m²
Surface de voiles au portant : 600 m²
Louis Burton navigue à bord du même IMOCA 60’ depuis cinq ans et il le connaît donc sur le bout des doigts. Plan Farr lancé en 2006, Bureau Vallée n’est autre que l’ancien Delta Dore avec lequel Jérémie Beyou a pris part au Vendée Globe 2008-2009. Nouveau système de protection du cockpit, nouvelle quille, nouveau jeu de voiles, optimisation des aménagements intérieurs : depuis le dernier Vendée Globe, Louis et son équipe ont effectué des modifications permettant d’accroître le niveau de performance de ce monoco
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Sam 05 Nov 2016, 09:46
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Morgan LAGRAVIÈRE-SAFRAN
Palmarès Vendée Globe :1re participation en 2016
Portrait : Morgan LAGRAVIÈRE,29 ans, Plougoumelen,Morbihan
Morgan Lagravière va tenter de réaliser une incroyable performance : monter sur le podium du Vendée Globe dès sa première participation, à moins de 30 ans. Comme un certain François Gabart il y a quatre ans, Lagravière partira autour du monde avec un 60 pieds de dernière génération taillé pour la victoire. Comme Gabart encore, le skipper de Safran a fait ses armes en voile légère puis en séries olympiques avant d’effectuer un passage rapide mais remarqué dans le circuit Figaro, décrochant deux podiums en trois saisons dans la très exigeante Solitaire.
Aussi à l’aise entre trois bouées qu’au large, donc, Lagravière dépose sans complexe sa candidature quand Safran lance en 2013 un processus de sélection pour désigner le successeur de Marc Guillemot. Un poste forcément convoité qui attire des grands noms de la course au large et bon nombre de jeunes prometteurs. Mais c’est bien Morgan qui décroche la barre du nouveau Safran. Un rêve pour cet amoureux de la glisse qui passe une bonne partie de son temps libre… sur l’eau ! Il n’est pas rare de le croiser en baie de Quiberon en kitesurf, J80, Moth à foil, paddle ou encore windsurf… S’il multiplie les supports, c’est avant tout pour le plaisir mais aussi pour acquérir des compétences transposables sur d’autres supports, dont le 60 pieds IMOCA bien sûr.
Tout est allé très vite pour ce marin originaire de la Réunion qui n’a pas hésité à quitter son île à 17 ans pour suivre la filière sport-études voile et ainsi se professionnaliser. Contrairement à François Gabart et à Armel Le Cléac’h, les deux grands animateurs du dernier Vendée Globe, Morgan Lagravière n’a pas une formation d’ingénieur. Il se revendique volontiers moins cartésien, davantage attaché à l’aspect sensitif et intuitif de la navigation. Mais il ne faut pas se fier à son côté décontracté : Morgan est un jeune homme méthodique. L’aventure, très peu pour lui. Sympathique et ouvert à terre, Lagravière devient redoutable en mer. Il prendra le départ de son premier tour du monde avec l’objectif de jouer les tous premiers rôles.
Après avoir construit son projet avec la société de Marc Guillemot, Morgan le poursuit désormais avec Kaïros, la structure de Roland Jourdain. Deux héros du Vendée Globe pour mentors successifs, voilà qui promet.
Monocoque IMOCA : SAFRAN
Numéro de voile : 25
Architecte : VPLP-Verdier
Chantier : CDK
Date de lancement : 05 mars 2015
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,80 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : nc
Nombre de dérives : 2 (foils)
Hauteur mât : 27 m
Voile quille : Acier
Surface de voiles au près : 300 m2
Surface de voiles au portant : 550 m2
Morgan Lagravière ne partira pas à bord de n’importe quel bateau puisque Safran n’est autre que le premier né des six plans VPLP-Verdier lancés pour le Vendée Globe 2016-2017. Ce 60 pieds IMOCA est doté de foils, les fameux plans porteurs pensés pour accroître les performance aux allures portantes. Safran deuxième du nom affiche une carène puissante, plus plate sur l’arrière et plus volumineuse à l’étrave que son prédécesseur. Morgan Lagravière dispose à n’en pas douter d’une machine à la hauteur de ses ambitions. Safran a déjà montré de remarquables pointes de vitesse, juché sur ses foils jaune fluo.
Morgan LAGRAVIÈRE-SAFRAN
Palmarès Vendée Globe :1re participation en 2016
Portrait : Morgan LAGRAVIÈRE,29 ans, Plougoumelen,Morbihan
Morgan Lagravière va tenter de réaliser une incroyable performance : monter sur le podium du Vendée Globe dès sa première participation, à moins de 30 ans. Comme un certain François Gabart il y a quatre ans, Lagravière partira autour du monde avec un 60 pieds de dernière génération taillé pour la victoire. Comme Gabart encore, le skipper de Safran a fait ses armes en voile légère puis en séries olympiques avant d’effectuer un passage rapide mais remarqué dans le circuit Figaro, décrochant deux podiums en trois saisons dans la très exigeante Solitaire.
Aussi à l’aise entre trois bouées qu’au large, donc, Lagravière dépose sans complexe sa candidature quand Safran lance en 2013 un processus de sélection pour désigner le successeur de Marc Guillemot. Un poste forcément convoité qui attire des grands noms de la course au large et bon nombre de jeunes prometteurs. Mais c’est bien Morgan qui décroche la barre du nouveau Safran. Un rêve pour cet amoureux de la glisse qui passe une bonne partie de son temps libre… sur l’eau ! Il n’est pas rare de le croiser en baie de Quiberon en kitesurf, J80, Moth à foil, paddle ou encore windsurf… S’il multiplie les supports, c’est avant tout pour le plaisir mais aussi pour acquérir des compétences transposables sur d’autres supports, dont le 60 pieds IMOCA bien sûr.
Tout est allé très vite pour ce marin originaire de la Réunion qui n’a pas hésité à quitter son île à 17 ans pour suivre la filière sport-études voile et ainsi se professionnaliser. Contrairement à François Gabart et à Armel Le Cléac’h, les deux grands animateurs du dernier Vendée Globe, Morgan Lagravière n’a pas une formation d’ingénieur. Il se revendique volontiers moins cartésien, davantage attaché à l’aspect sensitif et intuitif de la navigation. Mais il ne faut pas se fier à son côté décontracté : Morgan est un jeune homme méthodique. L’aventure, très peu pour lui. Sympathique et ouvert à terre, Lagravière devient redoutable en mer. Il prendra le départ de son premier tour du monde avec l’objectif de jouer les tous premiers rôles.
Après avoir construit son projet avec la société de Marc Guillemot, Morgan le poursuit désormais avec Kaïros, la structure de Roland Jourdain. Deux héros du Vendée Globe pour mentors successifs, voilà qui promet.
Monocoque IMOCA : SAFRAN
Numéro de voile : 25
Architecte : VPLP-Verdier
Chantier : CDK
Date de lancement : 05 mars 2015
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,80 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : nc
Nombre de dérives : 2 (foils)
Hauteur mât : 27 m
Voile quille : Acier
Surface de voiles au près : 300 m2
Surface de voiles au portant : 550 m2
Morgan Lagravière ne partira pas à bord de n’importe quel bateau puisque Safran n’est autre que le premier né des six plans VPLP-Verdier lancés pour le Vendée Globe 2016-2017. Ce 60 pieds IMOCA est doté de foils, les fameux plans porteurs pensés pour accroître les performance aux allures portantes. Safran deuxième du nom affiche une carène puissante, plus plate sur l’arrière et plus volumineuse à l’étrave que son prédécesseur. Morgan Lagravière dispose à n’en pas douter d’une machine à la hauteur de ses ambitions. Safran a déjà montré de remarquables pointes de vitesse, juché sur ses foils jaune fluo.
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Re: 8éme édition du vendée Globe l'Everest des mers
Sam 05 Nov 2016, 09:48
Présentation de ce post supprimée à la demande de l’intéressé.
Paul MEILHAT-SMA
Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016
Portrait : Paul MEILHAT, 34 ans,Brest (Finistère)
Le jeune homme est souriant, relativement discret et éminemment sympathique. Ceci vaut pour le côté terre, car en mer c'est une autre histoire : Paul Meilhat ne lâche jamais rien et navigue très souvent devant. Ce Brestois d'adoption est un jeune marin redoutable, au niveau des tous meilleurs avec qui il s'entraine à Port La Forêt. Paul Meilhat vient de la voile légère et des séries olympiques, notamment du Laser et du très exigeant 49er. Un passé de pur régatier, donc, qu’il a su faire fructifier au large en passant par la case Figaro Bénéteau.
Il fait son apparition dans le circuit en 2008 en participant à la Cap Istanbul avec trois sous en poche et une farouche envie de faire son chemin dans cette discipline. Il s’entraîne dur, vit chichement, parvient à convaincre un petit partenaire… L’année d’après, il se fait remarquer sur la Solitaire avec une place de deuxième bizuth et des étapes souvent courues aux avant-postes. En très peu de temps, Paul est passé du monotype de 10 mètres au 60 pieds open. Aujourd’hui, pour sa préparation, il bénéficie de toute l'expérience du double vainqueur Michel Desjoyeaux et de l’écurie Mer Agitée. Les deux hommes ont énormément travaillé et navigué ensemble. Le bateau, SMA, n'est autre que celui utilisé par un autre jeune blond plein de talent, François Gabart, pour battre le record du Vendée Globe lors de la dernière édition. Si la même méthode donne le même résultat…
Pour l'anecdote, "Paulo" connait une bordée de chansons de marins qu'il faudra lui réclamer les soirs de victoire. Son sens de l'humour n'est pas la dernière de ses armes mais encore une fois il ne faut pas s’y fier. Quand en 2014 il remporte la Transat AG2R (avec Gwénolé Gahinet), il frappe un grand coup et confirme aussitôt avec une 5e place remarquée sur la Solitaire du Figaro. SMA l'a choisi pour porter haut ses couleurs lui donnant les moyens de ses ambitions, en IMOCA cette fois, en lui confiant la barre du « bateau d’occasion » le plus convoité de tous. Ce sera son premier tour du monde, certes, mais à l'instar d'un Morgan Lagravière, Paul a toutes les armes pour y jouer les premiers rôles. Voilà un prétendant à surveiller de très près. Sa grave blessure en mer en décembre 2015, sur la Transat St Barth/Port-La-Forêt, n’est plus qu’un mauvais souvenir. Paul hélitreuillé dans des conditions dantesques, son bateau a été sauvé après avoir dérivé des Açores... jusqu’en Irlande ! Paul Meilhat a depuis rebondi terminant 4e de The Transat puis de la New York - Vendée au printemps 2016. Marin et machine seront au top pour le départ du Vendée Globe.
Monocoque IMOCA-SMA
Numéro de voile : 1859
Anciens noms du bateau : Macif
Architecte : VPLP-Verdier
Chantier : CDK, Mer Agitée
Date de lancement : 01 janvier 2011
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,70 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 7,7 tonnes
Nombre de dérives : nc
Hauteur mât : 29 m (mât aile)
Voile quille : Acier forgé
Surface de voiles au près : 340 m²
Surface de voiles au portant : 570 m²
Rien d’autre que le tenant du titre ! Paul partira à bord de l’ex-Macif avec lequel François Gabart a réussi l’exploit que l’on sait lors de la dernière édition. Une machine au palmarès plus que parfait et dont les performances étaient tout simplement les meilleures, en tous cas jusqu’à l’arrivée des derniers nés de la classe IMOCA. Sous le nom de MACIF, ce monocoque a réalisé un quasi grand chelem : vainqueur du Vendée Globe, de la Route du Rhum, du Fastnet, etc. Néanmoins, on a eu peur aussi pour le bateau l'hiver dernier, quand Paul Meilhat, gravement blessé, fut contraint de l’abandonner en mer. Il a finalement été récupéré puis remis en état dans les installations de Mer Agitée. SMA est revenu à son niveau, c’est-à-dire une machine capable de jouer les tous premiers rôles.
Paul MEILHAT-SMA
Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016
Portrait : Paul MEILHAT, 34 ans,Brest (Finistère)
Le jeune homme est souriant, relativement discret et éminemment sympathique. Ceci vaut pour le côté terre, car en mer c'est une autre histoire : Paul Meilhat ne lâche jamais rien et navigue très souvent devant. Ce Brestois d'adoption est un jeune marin redoutable, au niveau des tous meilleurs avec qui il s'entraine à Port La Forêt. Paul Meilhat vient de la voile légère et des séries olympiques, notamment du Laser et du très exigeant 49er. Un passé de pur régatier, donc, qu’il a su faire fructifier au large en passant par la case Figaro Bénéteau.
Il fait son apparition dans le circuit en 2008 en participant à la Cap Istanbul avec trois sous en poche et une farouche envie de faire son chemin dans cette discipline. Il s’entraîne dur, vit chichement, parvient à convaincre un petit partenaire… L’année d’après, il se fait remarquer sur la Solitaire avec une place de deuxième bizuth et des étapes souvent courues aux avant-postes. En très peu de temps, Paul est passé du monotype de 10 mètres au 60 pieds open. Aujourd’hui, pour sa préparation, il bénéficie de toute l'expérience du double vainqueur Michel Desjoyeaux et de l’écurie Mer Agitée. Les deux hommes ont énormément travaillé et navigué ensemble. Le bateau, SMA, n'est autre que celui utilisé par un autre jeune blond plein de talent, François Gabart, pour battre le record du Vendée Globe lors de la dernière édition. Si la même méthode donne le même résultat…
Pour l'anecdote, "Paulo" connait une bordée de chansons de marins qu'il faudra lui réclamer les soirs de victoire. Son sens de l'humour n'est pas la dernière de ses armes mais encore une fois il ne faut pas s’y fier. Quand en 2014 il remporte la Transat AG2R (avec Gwénolé Gahinet), il frappe un grand coup et confirme aussitôt avec une 5e place remarquée sur la Solitaire du Figaro. SMA l'a choisi pour porter haut ses couleurs lui donnant les moyens de ses ambitions, en IMOCA cette fois, en lui confiant la barre du « bateau d’occasion » le plus convoité de tous. Ce sera son premier tour du monde, certes, mais à l'instar d'un Morgan Lagravière, Paul a toutes les armes pour y jouer les premiers rôles. Voilà un prétendant à surveiller de très près. Sa grave blessure en mer en décembre 2015, sur la Transat St Barth/Port-La-Forêt, n’est plus qu’un mauvais souvenir. Paul hélitreuillé dans des conditions dantesques, son bateau a été sauvé après avoir dérivé des Açores... jusqu’en Irlande ! Paul Meilhat a depuis rebondi terminant 4e de The Transat puis de la New York - Vendée au printemps 2016. Marin et machine seront au top pour le départ du Vendée Globe.
Monocoque IMOCA-SMA
Numéro de voile : 1859
Anciens noms du bateau : Macif
Architecte : VPLP-Verdier
Chantier : CDK, Mer Agitée
Date de lancement : 01 janvier 2011
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,70 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 7,7 tonnes
Nombre de dérives : nc
Hauteur mât : 29 m (mât aile)
Voile quille : Acier forgé
Surface de voiles au près : 340 m²
Surface de voiles au portant : 570 m²
Rien d’autre que le tenant du titre ! Paul partira à bord de l’ex-Macif avec lequel François Gabart a réussi l’exploit que l’on sait lors de la dernière édition. Une machine au palmarès plus que parfait et dont les performances étaient tout simplement les meilleures, en tous cas jusqu’à l’arrivée des derniers nés de la classe IMOCA. Sous le nom de MACIF, ce monocoque a réalisé un quasi grand chelem : vainqueur du Vendée Globe, de la Route du Rhum, du Fastnet, etc. Néanmoins, on a eu peur aussi pour le bateau l'hiver dernier, quand Paul Meilhat, gravement blessé, fut contraint de l’abandonner en mer. Il a finalement été récupéré puis remis en état dans les installations de Mer Agitée. SMA est revenu à son niveau, c’est-à-dire une machine capable de jouer les tous premiers rôles.
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