La toulonnaise 1823 kit AL au 1/70

Bonjour à tous,
je poursuis doucement l'équipement de ma coque avec la dunette et le gouvernail.

Le capot de la dunette a un joli parquet.



La cloison est décorée avec de fines baguettes de buis.



Le gouvernail est posé, la sauvegarde n'est pas encore en place.



Aucunes des pièces n'est encore fixées définitivement.
Il reste encore quelques détails à mettre en place.
A bientôt.

Superbe travail... Comment t'y es-tu pris pour ce magnifique parquet de dunette

Bonsoir,
merci Pollux.
Je n'ai pas fait de photo.
J'ai commencé par poser les baguettes fines puis j'ai tracé les croix dans chaque carré avec le tracé à 45 degrés des baguettes.
Je me suis aidé d'un mastercut Amati et d'un cutter pour couper les baguettes à dimension.
C'est un peut long mais on fini par y arriver.

Un bien joli travail, c'est ton idée ce parquet ou bien est ce sur le plan?

Bonjour et merci Serge,
ce parquet est bien sur le modèle du musée, j'ai juste fait les lattes un peut plus large pour une raison de commodité.
Tu as une photo du modèle vers le milieu de la page précédente.
C'est assez galère à réaliser à cette échelle.

Oui, je vois que tu t'es bien compliqué la vie. Dommage que tu n'en ai pas parlé.
Il y a plus simple pour arriver à faire ce genre de parquet, rapidement.
Le truc est super simple, il suffit de coller les lattes les une à côté des autres sur un support fin.
Tu mets en presse.
Il suffit de couper tes "largeurs" à 45° et monter tes cloisonnés dans la foulée.
Cependant et c'est bien là l’essentiel, ton travail est superbe. Encore Bravo!

Quelle cette réalisation à partir d'une coque démantibulée et d'un kit de "seconde main" ! Ok, c'est superbement réussi mais ce qui motive aussi ce suivi, c'est, au delà de l'expérience, la création et la technique nécessaires à chaque pas pour atteindre l'objectif "musée".
Il semble que le 2ème bordage décoratif à l'acajou (lames de 5x0,5mm ?) a été traité : verni ? bouche-pores/fondur ? après léger ponçage ?
Merci Jean-Claude, Yves

Merci Serge & Yves,
mais ce que je fais ici n'est pas insurmontable et bien souvent il y a des tâtonnements et des ratés.
A Serge, j'avais pensé à ta méthode mais au moment de découper les carrés tout est parti en morceau.
J'ai utilisé des baguettes de sycomore de 3X0,6 mm.
Finalement le premier carré à été le plus dur et les suivants beaucoup plus rapides à exécuter.
A Yves, tu est trop gentil; mon modèle n'est pas si parfait que cela.
Le traitement de la coque a été fait avec du fond dur comme cela .



Pour la suite, je vais reprendre le gouvernail qui ne me plait pas.
Les pentures sont trop larges et les clous énormes.
J'ai eu la faiblesse d'utiliser des pièces du commerce pas du tout adaptées à mon projet.
Je vais donc recommencer et faire mes ferrures.
A bientôt donc avec un nouveau gouvernail.

A Serge, j'avais pensé à ta méthode mais au moment de découper les carrés tout est parti en morceau. Rolling Eyes
J'ai utilisé des baguettes de sycomore de 3X0,6 mm.
Finalement le premier carré à été le plus dur et les suivants beaucoup plus rapides à exécuter.

Plusieurs colles peuvent poser ce genre de souci, le bois aussi si l'essence est trop filandreuse, fragile.
Je ne connais pas le bois de sycomore plus que çà.
Je te dirais que j'aurais utilisé du poirier et je l'aurais coller à la colle néoprène.
C'est une colle délicate à utiliser car elle est contraignante en terme d'épaisseur qu'elle impose.
Un bon serrage atténue quand même les choses.
Après il est certain qu'il faut attendre un peu avant de travailler la matière.
Plusieurs jours de séchage à cœur sont confortables pour le travail de confection dans la coupe et l'ajustage.
Et .... Toujours penser à utiliser la ponceuse d'atelier dans le bon sens de rotation.

Je voulais avoir la même teinte que le pont, j'ai donc gardé le même bois.

A Yves, excuse moi je viens de m'apercevoir que je n'avais pas répondu à ta question,
Les œuvres vive de la coque ont été doublé en acajou de 0,6 mm d'épaisseur (lames de 5 mm) puis poncée au papier de verre fin (400 je crois) avant le passage du fond dur.

Jean-Claude 59 a écrit:
Pour la suite, je vais reprendre le gouvernail qui ne me plait pas.
Les pentures sont trop larges et les clous énormes.
J'ai eu la faiblesse d'utiliser des pièces du commerce pas du tout adaptées à mon projet.
Je vais donc recommencer et faire mes ferrures.
A bientôt donc avec un nouveau gouvernail.

Il m'allailt pourtant bien, ce gouvernail avec ses gonds et ferrures. Mais soit, tu vas encore nous étonner au "fait maison"

Jean-Claude 59 a écrit:Les œuvres vive de la coque ont été doublé en acajou de 0,6  mm d'épaisseur (lames de 5 mm) puis poncée au papier de verre fin (400 je crois) avant le passage du fond dur.

Merci Jean-Claude pour ces infos. Je vais étudier cette solution pour protéger et mettre en valeur la protection vs banquise équivalente de mon Pourquoi Pas? (lames acajou 4x1mm poncées 600).

Bonjour à tous,
comme dit plus haut le gouvernail ne me plaisait pas.
Des pentures de 3mm trop larges pour l'échelle du modèle et les têtes de clous qui me paraissent énormes.
j'avais voulu prendre les pièces du commerce que j'avais en stock.

je me suis donc décidé à reprendre tout ça en essayant de le mettre à l'échelle (Ou le plus proche possible).

J'ai commencé par couper des bandes de laiton dans une plaque de 0,2mm.



Le laiton se coupe bien au cutter.

J'ai refait un gouvernail plus conforme.
j'ai également confectionné deux gabarits.



Le premier me sert pour la mise en forme des pentures avec une tige de laiton de 0,8mm.



Le deuxième gabarit me sert pour percer à intervalle régulier.



Le foret fait 0,7mm.

Toutes les pentures sont mises en forme, il reste à les poser.



Voila enfin la mise en place sur le gouvernail, les pentures collées sont percées à 0,85mm et une tige de laiton y est placée en respectant une saillie de 0,5mm.
l'extrémité est ensuite arrondie avec une fraise creuse.



Voila le résultat, il reste à faire de même avec la coque.
Bonne fin de dimanche à tous.

Chapeau l'artiste, ça c'est du bel ouvrage

Très belle méthodologie participative, j'aime beaucoup et te remercie chaleureusement

Merci Serge et Pollux, je me suis rendu compte que cela pourrai être bien de partager idées et façon de travailler.
Je vais donc continuer comme cela chaque fois que ce sera possible.
A bientôt.

Je t'en remercie par avance! C'est tout à fait la façon de travailler que certains d'entre nous avons, et avec un max de photos en explications. (toujours)

Le safran est en place avec les nouvelles pentures.



Cette fois les pentures respectent bien l'échelle et elles sont au nombre correct.
Et le gouvernail est fonctionnel.
Pas de difficulté particulière pour ce montage, il faut juste prendre soin d'immobiliser le safran pendant la mise en place des pentures sur la coque.
J'ai utilisé pour cela deux baguettes de bordé avec des pinces.
J'ai passé les pièces au brunisseur mais le travail l'a fait partir, il faudra faire des retouches.
Il reste ensuite à mettre les chaines de sauvegarde.
A bientôt.

Très bien Jean Claude!

Ouaip, c'est bien fait !

Du bel ouvrage en effet

Merci à vous de me suivre,
je continue l'équipement par la pompe de cale.
Je veux un résultat qui se rapproche du modèle du musée comme sur cette vue :



La pompe est fixée directement sur le pont, j'ai donc réalisé un gabarit de perçage.
Le morceau de bois est une support d'assemblage provisoire.



Grace à ce support j'ai confectionné les tubes et le support du levier de manœuvre.



Les tubes ont un diamètre de 4mm et le support 2.

J'ai ensuite posé les tubes de rejet d'eau.



Je continue par la fabrication du levier de manœuvre.



Voila enfin l'ensemble des pièces constitutives de ma pompe.



Et enfin la pompe est assemblée. C'est un assemblage provisoire, il reste à faire les finitions.



On voit bien l'utilité du support qui m'a permis le montage complet avant l'installation.
La prochaine étape et la mise en place sur le pont.
A bientôt.

Bonjour, je continue par la mise en place des pompes.
J'utilise le gabarit pour positionner et percer les trous de passage des pompes.



L'écart avec le caillebottis a été réglé au départ à la construction du gabarit.
Une pige insérée dans le centre permet de le bloquer et de percer sans problème les deux autres trous.

Une fois mis à dimension les pompes sont posées.



les bras de manœuvre ont été remplacés par d'autre en bois pour respecter la conformité au modèle.
A bientôt.

Y a un truc qui me chiffonne.
Rien a dire au regard de ce travail remarquable que tu nous proposes.
C'est plus une chose attachée au modèle du musée et que tu reproduis fidèlement; on ne peut pas t'en vouloir sur ce point.
Les dégueuloirs des pompes de pont donnent quasiment sur les caillebotis!
C'est tout de même très surprenant de sortir l'eau de la coque pour la renvoyer illico, d'où elle arrive.
Alors que ces dégueuloirs ne soient pas "face à la mer"( même si on se rapproche de Marseille   )
On peut comprendre! Mais là... Je me pose vraiment la question de cette direction surprenante.

Tout ça est vraiment bien foutu !
Une petite chose m'interpelle sur le design des pièces en laiton : il n'y a pas moyen de masquer le côté argenté des soudures par rapport à la couleur du laiton ?

edit: bonne remarque de Serge : c'est en effet surprenant cette orientation... A moins que des tuyaux viennent se connecter pour le pompage et déversent au travers d'un sabord ?