Trirème romaine - 1/72

Essayes avec du fil de pêche!

Bonsoir,

me revoici...

je change un peu de ton pour vous narrer mon histoire.


10/03/2017.

Depuis deux jours nous voguons vers Carthage. le combat sera difficile, c'est sûr, car le roi Canteloucar 1er s'est allié avec le grec Nikos, espion du Péloponnèse redouté par tous.

La nuit dernière notre officier a un peu trop honoré le dieu Bacchus, certainement pour se donner du courage à l'aube de la bataille.

Depuis ce matin son aide de camp, un jeune Ephèbe nommé Soubrettus, aère sa tente qui en a bien besoin.

Deux amphores de nectar de César y sont passées...







Je n'ai rien vu ni rien entendu. Je fêtais mon anniversaire à fond de cale, loin des miens, dans la nostalgie de ma région natale que, peut-être, je ne reverrai plus. Sur le pont également les marins et les légionnaires ont dû se donner du courage si l'on en juge par le nombre d'amphores vides qui le jonchaient ce matin entre l'onagre et la première baliste.



Avé.

Thiericus.

Du coup, vu l'avancement et tous les accessoires posés, tu vas laisser en bois brut ? Ou bien tu vas teiter et/ou vernir ?

Pour l'instant tout est posé à blanc. Je dois terminer le gréement afin de déterminer l'emplacement exact de chaque élément car il y a encore les différents cordages à mettre en place et ils vont prendre de la place et surtout réduire la hauteur disponible à certains endroits. Mais tout est étroitement lié car l'emplacement de ces cordages sera déterminé par rapport à cette pose à blanc de tous les accessoires. Le pont est déjà très encombré et il faut encore de la place pour les hommes. Le pont est donc accessible pour des retouches de finition (chaque pièce est déjà passée au vernis incolore). Le bois restera naturel, j'utilise du frêne et de l'acajou (restes de mon Higaki), donc des essences nobles que je ne veux pas masquer. De plus ça fera une unité avec le Higaki puisque j'utilise les mêmes matériaux et les mêmes finitions.
Amicalement
Thierry

Avé.

Nous avons à bord une esclave pour "remonter le moral" aux rameurs avant le combat. Mais elle est seule et a donc beaucoup de travail. Nous l'avions capturée, lors d'une précédente campagne, dans la cité de Gomore. Ces gens ont des mœurs curieuses, qui, en passant, ne semblaient pas déplaire à Carlus.
S'ils continuent ainsi ils risquent, un jour, de subir les foudres divines.
Cette esclave ne comprend pas notre langue et nous ne comprenons pas la sienne. Nous lui avons donc donné un nom romain, nous l'appelons Toudanlcus.
Je retourne à la grand-voile, l'officier m'appelle.

11/03/2017.
Aujourd'hui l'officier m'a confié la responsabilité de terminer la préparation des voiles.
J'ai installé les anneaux métalliques de 3 mm que notre forgeron, Gromartellus, nous avait préparés dans du fil de laiton. Il n'a pas pu nous en forger de plus petits, il a de trop gros doigts. j'ai ensuite fixé le tout sur la vergue en passant un cordage sous les fils de l'ourlet de la voile.
Parallèlement, Mortaisae, notre menuisier a préparé tout un stock de poulies de différentes dimensions dans des baguettes carrées de 2x2 et 3x3 mm, ainsi que dans de petites tranches de bois rond de 3 et 5 mm de diamètre.




Amicalement
Thierry

Ouah, ça c'est de la voile...

Ave !

Aujourd'hui Mare Nostrum est déchaînée, il y a des creux de plus de 4 mètres, malgré ces conditions j'ai terminé l'installation de la grand-voile.








Notre officier est satisfait de mon travail, pas encore de promotion pour moi, mais une récompense. L'officier m'a dit qu'il y avait à bord, cachée dans les tréfonds de la coque, une seconde esclave réservée, elle, à son usage personnel (bien qu'il semble préférer son jeune éphèbe Soubrettus). Il m'autorise à utiliser les services de cette belle esclave capturée en même temps que Toudanlcus à Sodome, c'est d'ailleurs sa jeune sœur, elle se nomme Belanus.
Salve !
Thierry

Les travaux se poursuivent. Cette fois encore, j'ai pu faire venir Carlus Lagerfeldorum sur le pont pour m'aider à coudre la voile avant. Il m'a expliqué comment il réussissait à faire des coutures bien droites, c'est une technique que lui a enseigné l'un de ses amis Egyptiens, Pacco Râ-Bannerès. Il trace les coutures sur un papyrus qu'il fixe à la voile. Quand la couture est terminée, il arrache le papyrus.






Je dois encore coudre et broder l'étendard, ensuite j'aurai le droit de rencontrer Belanus.
La tempête se renforce. L'officier nous a dit que nous allons changer de route pour aller nous abriter à Alexandrie quelques jours avant de reprendre le cap vers Carthage.

Salve !
Thierry

magnifique et compté avec beaucoup d'humour j'aime

Sacrée gueule déjà à ce stade la Trirème et amusant à lire son post

Alors si ça vous plaît, je poursuis mes aventures...

Nous venons d'entrer dans le port d'Alexandrie guidés par les lumières du phare qui trône à l'entrée. Nous avons eu bien du mal à le trouver car la tempête est tellement forte que la visibilité est quasi-nulle et nous n'avons distingué son éclat qu'à quelques encablures.
Ce phare est immense, une véritable merveille !!! Aucun bâtiment, à Rome, n'atteint cette hauteur.
J'ai terminé l'enseigne pourpre brodée d'or. J'ai eu quelques difficultés à réaliser l'aigle impérial et j'ai renoncé à graver le portrait de notre officier sur les disques inférieurs, pas évident avec cette mer déchaînée. Enfin, dans le port c'est un peu moins agité et je pense que nous aurons le droit de débarquer, je ne connais pas cette ville !


Je sens arriver l'heure de ma récompense. je vais bientôt voir Belanus et savoir si, comme le dit l'officier, elle est belle comme le jour.

Salve.

Bonum vespere.

Le pont est très encombré, mais nous allons combattre les Carthaginois chez eux et nous devons être très lourdement armés si nous voulons les vaincre.

D'ailleurs, aujourd'hui, comme nous somme à Alexandrie et que la tempête faiblit, nous avons débarqué tout ce qui était sur le pont afin de procéder à la réparation des dégâts causés par la tempête (et pas le chat qui m'a cassé un gouvernail, je ne comprends pas que les Egyptiens vénèrent cet animal).
Le pont a été nettoyé et reverni.


J'ai refait le système de poulies de la vergue du mât avant qui n'avait pas résisté aux forts coups de vent.




Les cordages des gouvernails ont également été posés.


Pendant la tempête deux hommes sont tombés à la mer, nous ne les avons pas retrouvés. Il a donc fallu ajouter des barrières à l'avant de la plateforme.


Nous sommes amarrés sur le quai donc c'était le moment de consolider la fixation des ancres, elles serviront quand nous serons sur la côte.


Il y avait beaucoup de travail à faire aujourd'hui, je n'ai pas pu descendre à terre et voir la ville. Quand j'étais en haut du mât, j'ai tout de même aperçu les embarcations avec de drôles de voiles qui naviguent sur le Nil et les femmes de ce pays qui ont une étrange tenue.
Barque sur le Nil, voile sur les filles, Alexandrie.... cette phrase n'est pas de moi, elle est de Claudius Francescus, mais elle résume bien ce que j'ai pu voir.

L'officier est venu me parler, il est content de mon travail et j'aurai bientôt ma récompense, après-demain je pourrai voir Belanus. Il m'a même dit que si je parvenais à faire les 148 rames du navire il me ferait un magnifique cadeau, Belanus sera à moi.

Salve.

AVE aux dires des Gaulois il y a une jolie bibliothèque à Alexandrie compte tu la visiter

beau travail de finition

quelque chose me dit qu'avec Belanus en carotte les 148 rames çà va le faire

à plus Salve

Magnifique et en plus on se marre !!! il ne manque plus qu'une musique d'ambiance !!! Quel délire ...

C'est tout à fait cela : on admire en rigolant ou on rigole en admirant... Je ne sais plus...

Je viens de rentrer à bord. Pas de travail sur le navire aujourd'hui, l'officier m'avait autorisé à aller en ville. J'ai été surpris, Alexandrie n'est pas très grande, bien moins que Rome, à peine plus grosse que notre Villa Adriana. Mais tout y semble démesuré, à commencer par la très large avenue qui la traverse. Comme un ami du forum me l'avait conseillé, je suis allé voir la fameuse bibliothèque. Elle est immense. Même si tous peuvent y entrer, en fait il faut être connu comme érudit pour y pénétrer, ou alors y être introduit ("pénétré",  "introduit"... aucun "rapport" avec Messaline, je vous le jure). C'est étrange, il ne semble y avoir que des Grecs dans cette bibliothèque. D'ailleurs j'ai pu y entrer car notre officier connait très bien le directeur, un Grec, bien sûr, ancien disciple de Platon, c'est pour dire qu'il n'est plus tout jeune,  qui se nomme Ilradote. Il est très  âgé et répète toujours la même chose. Ilradote m'a fait visiter les immenses salles dont les murs sont recouverts d'étagères sur lesquelles sont posés des milliers et des milliers de rouleaux de papyrus et de parchrmins, c'est impressionnant.
C'est dommage, je n'avais pas pensé à inventer un appareil qui fasse des images, quand je l'aurai inventé,  je l'appellerai sténopé, c'est facile à réaliser si on suit ce qu'Aristote a décrit dans son traité d'optique.
Je suis donc revenu au port, c'est tout près de la bibliothèque.  Ilradote m'a suivi, toujours en me répétant la même chose et maintenant il est totalement perdu, il faudrait qu'il aille voir Alzamerus pour qu'il lui fasse une bonne saignée, il n'est plus très frais, Ilradote !

Nous reprendrons la mer après demain, je vais devoir travailler à la fabrication des rames.


Soirée bien occupée hier, après une réunion du concilium de la cité, j'ai enfin pu voir Belanus.
Elle est, comme on me l'avait dit, d'une rare beauté. Sa peau est très sombre, bien plus que celle de sa sœur Toudanlcus. On me disait qu'elle était belle comme je jour, je la trouve plutôt belle comme la nuit, une nuit sans lune, certes, mais très belle et elle m'inspire pour mes futurs travaux, elle est devenue ma muse.

Nous sommes toujours amarrés dans le port, juste à côté de deux statues romaines qui me donnent la nostalgie de ma province.


Nous avons réinstallé tout le matériel sur le pont et fait un peu de rangement.




Mais mon esprit est ailleurs.

Je retourne de ce pas, auprès de Belanus.
Si j'attaque les rames, bientôt elle sera dame,
Et je sens en mon cœur, que l'amour s'y déclame.
Est-ce un don du hasard, ou plutôt de Vénus ?

voilà que j'écris en alexandrins !!!!!....

Cela me vient comme ça, sans même y réfléchir.

Donc, cela m'a remis le cœur à l'ouvrage et j'ai préparé une série de rames, celles des thalamites de tribord.


Afin qu'elles plaisent à l'officier je les ai soulignées d'or.
Dès que le chantier sera terminé, je recevrai Belanus en cadeau. J'ai déjà de grands projets pour elle et comme l'esclavage m'a toujours révolté je lui donnerai sa liberté.

Salve.
Thierry

AVE Thierry

et ben les voila les rames ah cette Belanus elle te donne du boulot et l'ami t'inquiète pas pour la couleur tant que tu a l'ivresse

j'aime tout particulièrement ta dernière phrase

à plus

C'est excellent Thierry

Ave tout le monde...
Me voici de retour sur le pont après une longue semaine de labeur.
Il ne sont quand-même pas futés les thalamites !!!... Certes, il n'ont pas été enrôlés pour leur intelligence, mais tout de même...
j'ai terminé une partie des rames du niveau inférieur et je les ai données aux rameurs. Il s'en est suivi une bagarre entre les thalamites de bâbord et ceux
de tribord.
Ce sont ceux de bâbord qui ont eu le dessus et ont pris les 24 rames.
Nous sommes sortis du port et nous nous sommes un peu éloignés de la côte afin de procéder aux premiers essais de ramage.
Et bien, depuis plusieurs heures on tourne en rond... toutes les rames étant à bâbord, ce n'est pas facile de naviguer en ligne droite !
Je me remets à l'œuvre afin d'équiper les thalamites de tribord le plus vite possible car je sens que cette fois l'officier ne vas pas être content !.

Thierry

AVE tout seul

t'en ai où avec Belanus

Belanus va bien. J'étais très affairé avec les rames cette semaine mais je suis allé la voir tous les soirs.
Je lui ai parlé de mes projets et je lui ai raconté l'histoire des Phrygiens, elle a souri.
Je dois donc activer le travail sur les rames pour ne pas la décevoir.

Hello Thierry!
Belle réussite que tu nous montres là.
As tu encore quelques projets après les rames

Après les rames ce sera terminé, du moins en ce qui concerne le navire. Je vais ensuite le peupler et je vous raconterai la fin de l'histoire, qui sera un peu surnaturelle et imprévue ;-) mais qui nous emmènera tout droit vers le prochain projet déjà sur la planche à dessin...
Amicalement.
Thierry

AVE

dommage que cela arrive à son terme ton montage et ton scénario va me manquer pour ton futur projet je pense que ton imagination va encore nous régaler

j'aime, réaliser un truc de ouf comme çà sans se prendre au sérieux merci Monsieur Thierry

alors vivement la fin ..... et la suite !