Arrivée du Mirage 2000 N au 2/4 - 1er juillet 1989 - 1/72

Bonjour à tous,

C'est reparti dans la catégorie dioramas aériens...
Je poursuis donc mon historique de l'escadron 2/4 La Fayette parallèlement avec un projet pédagogique sur le même thème avec mes élèves en collaboration avec la Ville de Luxeuil et le commandant de la BA 116.

Le modèle.


Je pars d'une maquette Heller avec beaucoup d'imperfections et des problèmes d'ajustements.
Le tableau de bord vu par Heller :


J'ai commencé à l'améliorer en particulier avec un cache réalisé dans un morceau de blister d'emballage et des trous de 0.4 mm pour simuler les instruments principaux, les autres seront dessinés.


De même j'ai fait la planche de bord du navigateur qui n'existe pas dans le kit (il doit s'ennuyer le nav s'il n'a rien devant lui !).


J'ai également commencé à modifier les sièges éjectables et j'ai ajouter les "oreilles" de celui du pilote. Ils seront un peu moins détaillés que ceux de mon Mirage III puisque ce 2000 sera représenté dégageant la piste, verrière fermée et pilotes à bord.


La baignoire.


Et au final je m'embête bien car dans la configuration choisie on verra très peu les planches de bord et la baignoire, mais j'aurai la satisfaction de savoir que ça a été amélioré !

Amicalement.
Thierry

C'est reparti sur les chapeaux de roues....

Et la tête dans les nuages.

Bonsoir,
Me revoici avec quelques petites avancées.
Le fuselage est peint mais j'ai un peu galéré avec la prise en main de l'aérographe ainsi que pour les techniques de masquage avec les moyens du bord.
Les bidons sont également prêts ainsi que les 2 Magic et l'ASMP. Pendant que j'y étais, j'ai refait le réacteur qui ne me plaisait pas trop.




J'ai aussi commencé le socle. L'avion sera représenté dégageant la piste 11 par le taxiway D (j'ai ressorti les cartes VAC de LFSX, ça fait longtemps que je ne m'y suis pas posé !!!...)
Il me reste encore à faire l'herbe, le panneau d'entrée de piste et les balises lumineuses.
Le traçage n'a pas été simple. Pas évident de tracer droit sur mon support rugueux (papier de verre peint), la peinture avait une certaine tendance à aller s'infiltrer là où il ne fallait pas !
Au final j'ai totalement changé de technique, j'ai imprimé et découpé les bandes sur du papier photo que j'ai aminci en supprimant, après découpe, la partie papier pour ne conserver que la gélatine. Collage à la colle transparente et il restera à bien solidariser tout ça avec une couche de vernis.


Bonne soirée.
Thierry

Ben ... je trouve que tu as bien "gazé" pour un débutant

Pour une première à l'aérographe, ta peinture est chouette et nettement plus fine que sur le Mirage III
Tes diorama "morceaux de piste" me laissent sans voix : matériaux utilisés et résultat obtenus sont tip top

Merci Jean-Christophe. Il y a pas mal d'imperfections mais pour un premier essai ce n'est pas si mal.

Un peu de travail sur le M2000 aujourd'hui.

J'ai installé le pilote et le navigateur. Pauvre pilote et pauvre navigateur, ce n'est pas très spacieux le cockpit du Mirage 2000, ils ne rentraient pas, je ne pouvais pas fermer la verrière... avec tout le respect que j'ai pour ces chevaliers du ciel j'ai été obligé de leur couper les pieds et de leur limer le croupion...


J'ai également poursuivi le socle avec ce que j'avais sous la main et, là, je sens poindre les sarcasmes !...
Pour l'herbe, j'ai utilisé une vieille éponge subtilisée dans l'évier. Vous savez, celle qui gratte d'un côté.
Il faut détacher la partie "grattoir" et la dédoubler (ça se fait très bien car, en fait, il y a deux "feuilles" l'une sur l'autre. Je répète, il faut une VIEILLE EPONGE un peu usée à force de frotter des culs de casseroles, sinon les fins fils métalliques qui la composent sont trop réguliers et bouclés.
Avantage, c'est vert foncé, donc une bonne couleur de base que j'ai ajustée, là aussi avec ce que j'avais sous la main : des pastels à l'huile.


Récup également pour les balises de bord du taxiway qui sont en fait des épingles coupées sur lesquelles j'ai collé un petit morceau de grappe transparente avant de reposer le haut.




Bonne soirée.
Thierry

Mais quelle imagination... que de trouvailles à petit prix en plus

Bonjour,
Petits ajustements aujourd'hui.
Le socle est vieilli et l'encadrement en laiton poli est en place. J'ai ajouté un agent de piste et un pilote curieux qui regarde arriver le 2000 N. En réalité, quand le premier 2000 N est arrivée à Luxeuil, tout les pilotes étaient sur le parking (et moi j'étais au balcon de la tour de contrôle).


L'avion, non terminé, en place à blanc pour voir ce que ça donne.


La maquette, basique, se monte assez bien (quelques ajustements à faire tout de même) mais les décals sont d'une qualité exécrable : trop épais (ne se mettent pas en forme) et surtout ne collent absolument pas !!!... j'ai commencé à les poser en appliquant à l'emplacement désiré un petit coup de vernis.

Il me restera encore à faire les détails qui n'existent pas sur la maquette Heller comme les sondes et antennes trop petites pour être moulées.

Amicalement.
Thierry

Ces décals! Décidément ... Toi aussi tu es à la peine
Je te dirais prends une autre marque que Humbrol, histoire d'avoir un autre retour sur les assouplissants pour décals.

Ton diorama nous montre une chose importante, çà! :
Peux tu nous en rappeler la fonction? Les chiffres: 29 et 11, ne sont pas là par hasard  
Pour le reste... C'est superbe Thierry!

C'est le panneau qui est situé au point d'arrêt de chaque taxiway tant sur les terrains militaires que civils indiquant la direction à prendre pour rejoindre le seuil de piste. Ici à gauche pour la piste 29 et à droite pour la piste 11. Si le panneau est jaune l'arrêt est facultatif, s'il est rouge l'arrêt et la clearance (autorisation de pénétrer) sont obligatoires. Dans tous les cas l'arrêt est obligatoire si un autre appareil est en finale ou si la piste n'est pas dégagée. La lettre jaune, toujours à l'extérieur, est le nom du taxiway. Les bandes d'arrêt jaunes continues indiquent que l'on doit marquer un stop la roue avant sur cette ligne pour s'assurer que la piste est libre. Les lignes discontinues montrent qu'il n'est pas nécessaire de marquer l'arrêt dans l'autre sens (quand on dégage la piste). Pour les numéros ils sont déterminés en prenant l'orientation de la piste par rapport au pôle nord magnétique divisé par 10 et arrondi à l'entier le plus proche. Par exemple à Luxeuil une piste est alignée sur un cap magnétique à 112°, 112/10=11.2 soit une piste 11. Dans l'autre sens on décolle ou on atterrit au cap 292 (dans l'autre sens donc à 180°) c'est une piste 29.
Amicalement
Thierry

Merci pour toutes ces foultitudes de points de précisions.
C'est un délice de partager avec toi!

Merci.
Petite précision pour montrer la simplicité du truc. Quand il y a 2 pistes parallèles le numéro est suivi de L (left) pour la piste de gauche dans le sens du decollage et de l'atterrissage, et R (right) pour celle de droite. Une piste gauche à 112° s'appelle donc 11L et quand on atterrit dans l'autre sens elle devient une 29R... je me suis déjà trompé de piste en tenant ma carte dans le mauvais sens en atterrissant car bien sûr si on atterrit sur une piste 18 il faut tenir la carte à l'envers, nord en bas et toutes les indications également à l'envers, ce qui, au début, n'est pas très intuitif :-)

Beau et instructif à la fois... que demander de plus

C'est tout le bonheur d'un partage intelligent J.C.
Celui qui nous enrichi l'un et l'autre.
C'est tout comme une sourire, le donner ne t’appauvrit pas

Bonjour tout le monde.
Encore un modèle achevé... et un souci avec les marquages, gros effet de silvering, j'ai changé de vernis et celui-ci était trop micro-poreux pour la sous-couche !

Quelques photos.




Le temps que l'avion dégage la piste, les curieux se sont massés le long du taxiway. De gauche à droite : le pilote étranger en stage d'échange entre les différentes armées de l'air, blouson plus clair, teint basané et le front dégarni (d'après dont je me rappelle de cette époque c'était un pilote d'un émirat du golfe mais je ne me souviens plus de sa nationalité), le pilote au repos, les bras croisés sans son casque, la femme pilote (il ne devait pas encore y en avoir à cette époque, mais clin d'œil à Virginie Guyot que j'ai eu l'occasion de rencontrer), le pilote beau gosse style Top Gun avec ses lunettes de soleil et son sac de sport en bandoulière, et l'agent de piste bien sûr au plus près de l'action. On voit peu les détails sur cette photo mais je me suis amusé à essayer de les rendre les plus fidèles à mes souvenirs.










Le prochain épisode de cette saga du La Fayette représentera le décollage en patrouille de deux DH100 à friedrichshafen avant de retourner aux sources avec les Nieuport. Il y aura peut-être un petit intermède pour essayer de réaliser le Mirage 2000 D spécialement décoré pour le centième anniversaire de la mort de Georges Guynemer tout juste sorti, hier, des ateliers de peinture de la BA 116 de Luxeuil.

Bon week-end.
Thierry

Joli petit dio

Cette photo est amusante dans sa composition.
Les chaises posées, dans ce contre jour, laisse une impression de Hangars où l'avion aurait sa place.

Excellent : tu arrives à animer une maquette statique