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Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Dim 16 Avr 2017, 18:21
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Dim 16 Avr 2017, 18:25
Son histoire ...
Le Renard était un cotre de 70 tonneaux qui fut armé par le malouin Robert Surcouf, lui même corsaire aux exploits légendaires, devenu à sa retraite armateur. La puissance de feu du navire était des plus modestes puisqu'il ne disposait que de quatre canons de 4 et dix caronades de 8. Quant à l'équipage, il était composé de 46 hommes. Lancé le 15 mai 1813, il croisa, le 8 septembre de la même année, la goélette britannique l’ Alphéa disposant pour sa part de 16 canons de 12, seize pierriers et d'un équipage évalué entre 80 et 120 hommes. Le capitaine anglais, conscient de sa supériorité tactique, commença par exiger la reddition des français. Le Renard, sous l'autorité du capitaine E. Leroux-Desrochettes, refusa après que les officiers aient donné leur avis sur le sujet. Commença alors par une canonnade nourrie de part et d'autre, un combat qui deviendra une légende.
Malgré leur infériorité, les Français rendirent dès le début du combat coups de canons pour coups de canons. Quand les navires parvinrent à s'agripper, capitaine et équipage du Renard, poussant l'audace, prirent même l'initiative de l'abordage. Deux seront successivement tentés mais à chaque fois repoussés par les Anglais. Les deux côtés se combattant avec la même rage, mitrailles et canonnades continuant, rapidement morts et hommes gravement blessés ne se comptèrent plus. Le capitaine du Renard fait d'ailleurs partie ces derniers, son bras droit ayant été emporté par un boulet anglais. La mer, particulièrement agitée ce jour-là, finit par séparer les navires. L'incident, loin d'arrêter le combat, fit redoubler les canonnades. Le combat en était là quand deux boulets français firent exploser la goélette anglaise qui coula corps et biens en quelques minutes.
Revenu à Saint-Malo, les dommages subis par le Renard nécessiteront sa reconstruction. En janvier 1814, le navire put enfin reprendre du service quand, en avril, Napoléon abdiqua. Les officiers du navire décidèrent alors de mettre fin à l'expédition, estimant que leur Lettre de marque signée par l'empereur, n'avait plus de légitimité. Le navire n'aura jamais à son actif la moindre prise mais son héroïsme laissera un souvenir tel dans la mémoire malouine que, presque deux siècles plus tard, des passionnés n'hésiteront pas à le reconstruire. Pour la mémoire et le panache.
Le Renard a fait l'objet d'une réplique exacte et de même nom, lancée le 18 mai 1991. Elle mesure trente mètres de long pour 464 m2 de voiles maximum au portant, avec trinquette et grand-voile (8 voiles). La coque de 19m a nécessité 90 mètres cubes de chêne. Les espars sont en pin massif. « Il a été construit à l'identique sur des plans d'origine » rappelle FrançoisViguié, responsable de la communication de l'association. En revanche, la mâture et la voilure sont réduites par rapport aux « surfaces extrêmes portées par les cotres corsaires, contrebandiers ou douaniers de l'époque ».
Surface totale de voilure : 249 m2 (dont grand-voile : 123 m2)
Armement : 10 caronades de 8 livres (en fonte d'aluminium sur la réplique) et 4 canons de 4. Les canons sont placés sur les derniers et premiers sabords de chaque côté
Gréement : 1 mât + le mât de beaupré. 8 voiles dont : grand-voile, flèche (ou corne), hunier, perroquet volant, foc, fortune, clinfoc (foc en l'air), trinquette.
L'association Cotre corsaire de la ville de Saint-Malo cherchait à faire revivre un « gréement traditionnel ». Le choix de ce cotre fut motivé par son histoire prestigieuse. En 1989, la quille est donc posée, la réplique construite dans le chantier naval du quai Vauban à Saint-Malo.
Depuis 1992, le bateau accueille régulièrement des touristes à bord. Il participa à diverses fêtes marines. Le port d'attache du bateau est Saint-Malo. En 2013, le bicentenaire du combat naval qui l'opposa à l’Alphéa sera fêté le 14 juillet 2013 au port de Diélette (Manche), lors d'un rassemblement de vieux gréements.
Sources : Wikipédia et Soclaine.
Le dernier combat du corsaire « Le Renard »
Robert Surcouf
(1773 Saint-Malo – 1827 Saint-Servan)
Il fut le dernier corsaire et grand armateur Malouin. Né dans une famille d’armateurs et de corsaires, Robert Surcouf se dirige tout naturellement vers la mer.
Mousse à 13 ans, il embarque sur des navires négriers qui naviguent au Mozambique et à Madagascar.
D’un caractère ferme et résolu, il s’engage comme volontaire à 15 ans et demi sur « L’Aurore ». Cet embarquement lui fait découvrir l’océan Indien, Pondichéry et l’île de France (actuellement l’île Maurice) qui seront le principal théâtre de ses exploits. À partir de 1794, il participe, comme corsaire, à des combats pour la marine royale, infligeant de sévères pertes au commerce anglais.
A 22 ans, il est Capitaine du « Cartier », avec ses 18 compagnons, il capture le » Triton », navire de commerce armé de 26 canons, monté par 150 hommes d’équipage et faisant 1000 tonneaux.
Au cours de brillantes campagnes dans l’Océan Indien et dans l’Atlantique, de 1795 à 1798, il fait une vingtaine de prises qui lui valent son surnom d’« Ogre du Bengale » et une fortune considérable. Le tableau de chasse se complète notamment par un trois mâts de 800 tonneaux, et un « Indiaman » de 1200 tonneaux.
Sa légende est née et ne sera qu’amplifiée 5 ans après par la prise du « Kent », vaisseau britannique fort de 26 canons, 12 caronades, 437 hommes et faisant 1200 tonneaux, par son navire « La Confiance », une petite merveille de 364 tonneaux, armé de 18 canons et de 185 hommes d’équipage.
Mais il refuse de travailler pour la marine impériale et de 1803 à 1816, Surcouf devient armateur et fait naviguer pour son compte une quinzaine de bâtiments. Tout au long de sa carrière, il se signale par des qualités de marin et une audace exceptionnelle, alliées souvent à une part de chance qui lui valent sa grande popularité en Bretagne.
Dans les derniers mois de l’année 1812, Robert Surcouf arme le « Renard », un cotre de 70 tonneaux, 10 caronades et 4 canons, embarquant 46 hommes d’équipage. Comme à son habitude, il met en application les derniers perfectionnements maritimes pour faire de son bateau un navire rapide et puissant. C’est au « Renard » que reviendra le triste et glorieux privilège de remporter le dernier combat corsaire.
C’est sur les indications de Robert Surcouf lui-même que vers la fin de l’année 1812, le Renard va être construit. Les plans de ce bâtiment ne sont malheureusement pas parvenus jusqu’à nous mais on sait que Surcouf avait choisi le type cotre, ce qui conférait au navire une très bonne marche et une excellente maniabilité. D’inspiration nettement britannique, le cotre ou « cutter » est étroitement apparenté au sloop. Son gréement très caractéristique ne comporte qu’un seul mât, généralement « à pible », c’est-à-dire en une seule partie. Le beaupré peut-être fixe ou amovible ce qui, dans ce dernier cas, permet d’en augmenter ou d’en diminuer la longueur. Tous les cotres sont munis d’une grande voile aurique et la plupart disposent également d’une vergue permettant d’établir une fortune carrée pour le vent arrière. On y ajoute souvent un hunier et parfois même un perroquet. La marine de guerre utilise également des cotres et des lougres.
Certains constructeurs, tels Denys, Segondat, Guignace et quelques autres vont faire naître des séries particulièrement réussies et il est très probable que le constructeur du Renard s’en soit largement inspiré. On sait que le Renard était long d’environ 30 mètres, ce qui peut sembler beaucoup pour la réalisation d’un bordé à clins (encore que des unités plus importantes aient été construites de cette manière). Il est cependant plus vraisemblable qu’il est été bordé à francs bords, la carène étant dans ce dernier cas protégée par un doublage en cuivre rouge.
Dans un cas comme dans l’autre, on disposait d’un bâtiment à la fois robuste, rapide et maniable. Par ailleurs, Robert Surcouf en étant l’armateur, tout laisse à penser que la construction du Renard avait été particulièrement soignée. Lors de sa première campagne sous les ordres du capitaine Aimable Sauveur, le Renard portait quatorze canons, probablement de 4 ou de 6 livres. Par la suite, cet armement va être modifié.
En 1774, la fonderie de Carron en Écosse, réalise à la demande de la Compagnie des Indes Orientales, une bouche à feu d’un type nouveau. Il s’agit d’un canon court et léger, destiné à lancer soit de la mitraille, soit un obus. Très rapidement, la marine militaire va adopter la caronade qui perdra un « r » en se popularisant. En France, on ignore superbement cette nouvelle artillerie et on ira même jusqu’à prétendre qu’elle est plus dangereuse pour ses servants que pour ceux dont elle est la cible. La capture de la frégate l’Hébé en septembre 1782 par le Rainbow armé de caronades de 68 et 42 va apporter un cruel démenti à cette opinion. Notre marine militaire utilisera des caronades de 12, 18, 24, et 36 livres. Les navires marchands et les corsaires utiliseront quant à eux, des pièces de moindre calibre.
Sur le Renard, 10 canons vont être remplacés par des caronades de 8 à brague fixe. Elles sont pratiquement identiques aux caronades de 12 utilisées par la marine militaire. Pour les servir, elles n’exigent que quatre hommes : un chef de pièce, deux servants et un pourvoyeur qui va chercher la poudre pendant le combat. Les caronades du Renard ne tirent plus de boulets explosifs ; ce serait trop dangereux à cause des nombreuses matières inflammables qui sont à proximité. On les charge à mitraille. Le projectile est constitué par un disque en bois d’un diamètre égal au calibre de la pièce. Sur ce disque, un axe également en bois autour duquel sont disposées des billes de fer retenues par un filet à grosses mailles. Les hommes ont surnommé cet ensemble « la grappe de raisins ». Pour qui la reçoit, l’effet est dévastateur. Bien entendu, la caronade peut également lancer un boulet mais dans ce cas, sa portée est inférieure à celle d’un canon, même d’un calibre plus petit.
C’est pourquoi, le Renard conservera quatre canons de 4, probablement disposés à l’avant et à l’arrière. A cet armement collectif, vient s’ajouter un impressionnant arsenal d’armes à feu individuelles ainsi qu’une grande variété d’armes blanches destinées à servir en cas d’abordage.
Sources : Gérard Piouffre
Le Renard était un cotre de 70 tonneaux qui fut armé par le malouin Robert Surcouf, lui même corsaire aux exploits légendaires, devenu à sa retraite armateur. La puissance de feu du navire était des plus modestes puisqu'il ne disposait que de quatre canons de 4 et dix caronades de 8. Quant à l'équipage, il était composé de 46 hommes. Lancé le 15 mai 1813, il croisa, le 8 septembre de la même année, la goélette britannique l’ Alphéa disposant pour sa part de 16 canons de 12, seize pierriers et d'un équipage évalué entre 80 et 120 hommes. Le capitaine anglais, conscient de sa supériorité tactique, commença par exiger la reddition des français. Le Renard, sous l'autorité du capitaine E. Leroux-Desrochettes, refusa après que les officiers aient donné leur avis sur le sujet. Commença alors par une canonnade nourrie de part et d'autre, un combat qui deviendra une légende.
Malgré leur infériorité, les Français rendirent dès le début du combat coups de canons pour coups de canons. Quand les navires parvinrent à s'agripper, capitaine et équipage du Renard, poussant l'audace, prirent même l'initiative de l'abordage. Deux seront successivement tentés mais à chaque fois repoussés par les Anglais. Les deux côtés se combattant avec la même rage, mitrailles et canonnades continuant, rapidement morts et hommes gravement blessés ne se comptèrent plus. Le capitaine du Renard fait d'ailleurs partie ces derniers, son bras droit ayant été emporté par un boulet anglais. La mer, particulièrement agitée ce jour-là, finit par séparer les navires. L'incident, loin d'arrêter le combat, fit redoubler les canonnades. Le combat en était là quand deux boulets français firent exploser la goélette anglaise qui coula corps et biens en quelques minutes.
Revenu à Saint-Malo, les dommages subis par le Renard nécessiteront sa reconstruction. En janvier 1814, le navire put enfin reprendre du service quand, en avril, Napoléon abdiqua. Les officiers du navire décidèrent alors de mettre fin à l'expédition, estimant que leur Lettre de marque signée par l'empereur, n'avait plus de légitimité. Le navire n'aura jamais à son actif la moindre prise mais son héroïsme laissera un souvenir tel dans la mémoire malouine que, presque deux siècles plus tard, des passionnés n'hésiteront pas à le reconstruire. Pour la mémoire et le panache.
Le Renard a fait l'objet d'une réplique exacte et de même nom, lancée le 18 mai 1991. Elle mesure trente mètres de long pour 464 m2 de voiles maximum au portant, avec trinquette et grand-voile (8 voiles). La coque de 19m a nécessité 90 mètres cubes de chêne. Les espars sont en pin massif. « Il a été construit à l'identique sur des plans d'origine » rappelle FrançoisViguié, responsable de la communication de l'association. En revanche, la mâture et la voilure sont réduites par rapport aux « surfaces extrêmes portées par les cotres corsaires, contrebandiers ou douaniers de l'époque ».
Surface totale de voilure : 249 m2 (dont grand-voile : 123 m2)
Armement : 10 caronades de 8 livres (en fonte d'aluminium sur la réplique) et 4 canons de 4. Les canons sont placés sur les derniers et premiers sabords de chaque côté
Gréement : 1 mât + le mât de beaupré. 8 voiles dont : grand-voile, flèche (ou corne), hunier, perroquet volant, foc, fortune, clinfoc (foc en l'air), trinquette.
L'association Cotre corsaire de la ville de Saint-Malo cherchait à faire revivre un « gréement traditionnel ». Le choix de ce cotre fut motivé par son histoire prestigieuse. En 1989, la quille est donc posée, la réplique construite dans le chantier naval du quai Vauban à Saint-Malo.
Depuis 1992, le bateau accueille régulièrement des touristes à bord. Il participa à diverses fêtes marines. Le port d'attache du bateau est Saint-Malo. En 2013, le bicentenaire du combat naval qui l'opposa à l’Alphéa sera fêté le 14 juillet 2013 au port de Diélette (Manche), lors d'un rassemblement de vieux gréements.
Sources : Wikipédia et Soclaine.
Le dernier combat du corsaire « Le Renard »
Robert Surcouf
(1773 Saint-Malo – 1827 Saint-Servan)
Il fut le dernier corsaire et grand armateur Malouin. Né dans une famille d’armateurs et de corsaires, Robert Surcouf se dirige tout naturellement vers la mer.
Mousse à 13 ans, il embarque sur des navires négriers qui naviguent au Mozambique et à Madagascar.
D’un caractère ferme et résolu, il s’engage comme volontaire à 15 ans et demi sur « L’Aurore ». Cet embarquement lui fait découvrir l’océan Indien, Pondichéry et l’île de France (actuellement l’île Maurice) qui seront le principal théâtre de ses exploits. À partir de 1794, il participe, comme corsaire, à des combats pour la marine royale, infligeant de sévères pertes au commerce anglais.
A 22 ans, il est Capitaine du « Cartier », avec ses 18 compagnons, il capture le » Triton », navire de commerce armé de 26 canons, monté par 150 hommes d’équipage et faisant 1000 tonneaux.
Au cours de brillantes campagnes dans l’Océan Indien et dans l’Atlantique, de 1795 à 1798, il fait une vingtaine de prises qui lui valent son surnom d’« Ogre du Bengale » et une fortune considérable. Le tableau de chasse se complète notamment par un trois mâts de 800 tonneaux, et un « Indiaman » de 1200 tonneaux.
Sa légende est née et ne sera qu’amplifiée 5 ans après par la prise du « Kent », vaisseau britannique fort de 26 canons, 12 caronades, 437 hommes et faisant 1200 tonneaux, par son navire « La Confiance », une petite merveille de 364 tonneaux, armé de 18 canons et de 185 hommes d’équipage.
Mais il refuse de travailler pour la marine impériale et de 1803 à 1816, Surcouf devient armateur et fait naviguer pour son compte une quinzaine de bâtiments. Tout au long de sa carrière, il se signale par des qualités de marin et une audace exceptionnelle, alliées souvent à une part de chance qui lui valent sa grande popularité en Bretagne.
Dans les derniers mois de l’année 1812, Robert Surcouf arme le « Renard », un cotre de 70 tonneaux, 10 caronades et 4 canons, embarquant 46 hommes d’équipage. Comme à son habitude, il met en application les derniers perfectionnements maritimes pour faire de son bateau un navire rapide et puissant. C’est au « Renard » que reviendra le triste et glorieux privilège de remporter le dernier combat corsaire.
C’est sur les indications de Robert Surcouf lui-même que vers la fin de l’année 1812, le Renard va être construit. Les plans de ce bâtiment ne sont malheureusement pas parvenus jusqu’à nous mais on sait que Surcouf avait choisi le type cotre, ce qui conférait au navire une très bonne marche et une excellente maniabilité. D’inspiration nettement britannique, le cotre ou « cutter » est étroitement apparenté au sloop. Son gréement très caractéristique ne comporte qu’un seul mât, généralement « à pible », c’est-à-dire en une seule partie. Le beaupré peut-être fixe ou amovible ce qui, dans ce dernier cas, permet d’en augmenter ou d’en diminuer la longueur. Tous les cotres sont munis d’une grande voile aurique et la plupart disposent également d’une vergue permettant d’établir une fortune carrée pour le vent arrière. On y ajoute souvent un hunier et parfois même un perroquet. La marine de guerre utilise également des cotres et des lougres.
Certains constructeurs, tels Denys, Segondat, Guignace et quelques autres vont faire naître des séries particulièrement réussies et il est très probable que le constructeur du Renard s’en soit largement inspiré. On sait que le Renard était long d’environ 30 mètres, ce qui peut sembler beaucoup pour la réalisation d’un bordé à clins (encore que des unités plus importantes aient été construites de cette manière). Il est cependant plus vraisemblable qu’il est été bordé à francs bords, la carène étant dans ce dernier cas protégée par un doublage en cuivre rouge.
Dans un cas comme dans l’autre, on disposait d’un bâtiment à la fois robuste, rapide et maniable. Par ailleurs, Robert Surcouf en étant l’armateur, tout laisse à penser que la construction du Renard avait été particulièrement soignée. Lors de sa première campagne sous les ordres du capitaine Aimable Sauveur, le Renard portait quatorze canons, probablement de 4 ou de 6 livres. Par la suite, cet armement va être modifié.
En 1774, la fonderie de Carron en Écosse, réalise à la demande de la Compagnie des Indes Orientales, une bouche à feu d’un type nouveau. Il s’agit d’un canon court et léger, destiné à lancer soit de la mitraille, soit un obus. Très rapidement, la marine militaire va adopter la caronade qui perdra un « r » en se popularisant. En France, on ignore superbement cette nouvelle artillerie et on ira même jusqu’à prétendre qu’elle est plus dangereuse pour ses servants que pour ceux dont elle est la cible. La capture de la frégate l’Hébé en septembre 1782 par le Rainbow armé de caronades de 68 et 42 va apporter un cruel démenti à cette opinion. Notre marine militaire utilisera des caronades de 12, 18, 24, et 36 livres. Les navires marchands et les corsaires utiliseront quant à eux, des pièces de moindre calibre.
Sur le Renard, 10 canons vont être remplacés par des caronades de 8 à brague fixe. Elles sont pratiquement identiques aux caronades de 12 utilisées par la marine militaire. Pour les servir, elles n’exigent que quatre hommes : un chef de pièce, deux servants et un pourvoyeur qui va chercher la poudre pendant le combat. Les caronades du Renard ne tirent plus de boulets explosifs ; ce serait trop dangereux à cause des nombreuses matières inflammables qui sont à proximité. On les charge à mitraille. Le projectile est constitué par un disque en bois d’un diamètre égal au calibre de la pièce. Sur ce disque, un axe également en bois autour duquel sont disposées des billes de fer retenues par un filet à grosses mailles. Les hommes ont surnommé cet ensemble « la grappe de raisins ». Pour qui la reçoit, l’effet est dévastateur. Bien entendu, la caronade peut également lancer un boulet mais dans ce cas, sa portée est inférieure à celle d’un canon, même d’un calibre plus petit.
C’est pourquoi, le Renard conservera quatre canons de 4, probablement disposés à l’avant et à l’arrière. A cet armement collectif, vient s’ajouter un impressionnant arsenal d’armes à feu individuelles ainsi qu’une grande variété d’armes blanches destinées à servir en cas d’abordage.
Sources : Gérard Piouffre
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Dim 16 Avr 2017, 18:35
Avant la construction de la maquette je vous propose maintenant la construction réelle de la réplique du RENARD ...
Panorama photos sur la construction de la réplique du RENARD,
C’est en 1988 qu’est née l’idée de construire à l’ancienne la réplique d’un bateau réellement représentatif de son passé maritime pour la ville de st Malo.
Le choix se portera sur un Côtre de 70 tonneaux « Le RENARD » qui fût armé par le malouin Robert Surcouf lui-même corsaire aux exploits légendaires.
Il sera construit en public sur les quais de st Malo aux pieds des remparts sous la houlette du charpentier de Marine Raymond LABBE (+ 25) et son équipe. Le lancement à l’ancienne aura lieu le 18 mai 1991.
(Sources : Smoogler – Chasse marée)
à suivre ...
Panorama photos sur la construction de la réplique du RENARD,
C’est en 1988 qu’est née l’idée de construire à l’ancienne la réplique d’un bateau réellement représentatif de son passé maritime pour la ville de st Malo.
Le choix se portera sur un Côtre de 70 tonneaux « Le RENARD » qui fût armé par le malouin Robert Surcouf lui-même corsaire aux exploits légendaires.
Il sera construit en public sur les quais de st Malo aux pieds des remparts sous la houlette du charpentier de Marine Raymond LABBE (+ 25) et son équipe. Le lancement à l’ancienne aura lieu le 18 mai 1991.
(Sources : Smoogler – Chasse marée)
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Dim 16 Avr 2017, 18:44
Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Dim 16 Avr 2017, 18:57
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Dim 16 Avr 2017, 19:01
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Dim 16 Avr 2017, 19:14
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Dim 16 Avr 2017, 19:43
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Dim 16 Avr 2017, 19:48
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Dim 16 Avr 2017, 20:02
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Dim 16 Avr 2017, 20:17
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Dim 16 Avr 2017, 21:17
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Lun 01 Mai 2017, 08:35
Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Lun 01 Mai 2017, 11:09
Un beau pas à pas qui s'explique de lui même par la richesse des photos mise en place.
Nous découvrons une astuce de notre ami, en son utilisation d'une mousse de grande densité, pour poser sa maquette dans la partie "retournement".
C'est bien vu, et une très bonne idée pour préserver les jambettes.
La dernière photo nous fait découvrir une autre astuce de Daniel en utilisant des découpes, sorties d'une photocopie semble t'il.
J'imagine que c'est pour placer les choses dans la prochaine étape...
Nous verrons
Nous découvrons une astuce de notre ami, en son utilisation d'une mousse de grande densité, pour poser sa maquette dans la partie "retournement".
C'est bien vu, et une très bonne idée pour préserver les jambettes.
La dernière photo nous fait découvrir une autre astuce de Daniel en utilisant des découpes, sorties d'une photocopie semble t'il.
J'imagine que c'est pour placer les choses dans la prochaine étape...
Nous verrons
Dernière édition par Serge le Lun 01 Mai 2017, 11:42, édité 1 fois
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Lun 01 Mai 2017, 11:33
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Lun 01 Mai 2017, 11:39
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Lun 01 Mai 2017, 13:12
Effectivement Serge, je n'arrivait pas à bien situer l'emplacement des canons sur le pont, alors l'idée de faire une photocopie partielle du plan et aprés découpe au ras de la muraille de la poser sur le pont et ainsi de faire mes repères.
@ Gilles,
Non pas de 2ème bordage de prévu en l'état. Mais une fois de plus les photos sont trompeuses, je t'assure qu'a l'oeil nu on voit les bordées.
sur la photos on les "devine " c'est vrai,
@ Gilles,
Non pas de 2ème bordage de prévu en l'état. Mais une fois de plus les photos sont trompeuses, je t'assure qu'a l'oeil nu on voit les bordées.
sur la photos on les "devine " c'est vrai,
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Mar 02 Mai 2017, 19:00
Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Mar 02 Mai 2017, 19:22
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Mer 03 Mai 2017, 08:50
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Mer 03 Mai 2017, 21:39
Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Mer 03 Mai 2017, 21:45
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Mer 03 Mai 2017, 22:00
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Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Mer 03 Mai 2017, 22:18
Profitez en, voilà deux jours qu'il pleut içi, rien à faire en jardinage alors à fond la caisse !!!
et la télé c'est pas mon fort surtout avec les programmes actuellement !!! Mais quand le soleil
reviendra ce ne sera plus pareil alors j'en profite ...
et la télé c'est pas mon fort surtout avec les programmes actuellement !!! Mais quand le soleil
reviendra ce ne sera plus pareil alors j'en profite ...
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Bien amicalement,
Daniel.
" La verité de demain se nourrit de l'erreur d'hier "
A.de St Exupéry
Re: Côtre Corsaire " Le RENARD " au 1/50ème - Kit Soclaine
Jeu 04 Mai 2017, 10:14
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