Les maquettes navigantes radiocommandées, (les débuts)

Bonjour à tous.

Je me suis arrêté en 1962 en mars très exactement, le pourquoi de la chose est simple, j'entre à l'école militaire comme futur aviateur mécanicien, dont une année complète à l'école de Rochefort, il y a sur place un club de modélisme avion que nous partageons avec les marine=s de l'aéronavale, pas de bateau mais avion oblige, je fais la connaissance de gens qui deviendront par la suite des ténors de l'aéromodélisme, vol libre, planeur, etc., avant la RC.
Octobre 1963, je suis affecté à la base aérienne de Dijon sur Mirage III C, une belle machine, mais pas de club militaire, par contre je sais qu'il y a à Dijon l'un des meilleurs clubs de France, Le MMC Dijonnais, je m'y présentes dès le mois de novembre et je suis inscrit officiellement pour l'année 1964, il y a dans ce club des bons, des très bons, un spécialiste vapeur, un spécialiste Yacht, un spécialiste voile (international), et bien sur celui que je recherche, le président, spécialiste en navire militaire au 1/100, ce club ne possède pas de local, c'est le sous sol de la maison du président qui sert d'atelier commun, équipé entre autre, d'un tour d'horloger, d'une perceuse d'établi et d'un touret à meuler, ce qu'il faut pour bien travailler, de plus le club achète et stock le bois et les matériaux nécessaires aux constructions, cerise sur le gâteau, il y a également au club un spécialiste en électronique c'est lui qui fabrique les ensembles de radiocommande, pour ma part j'apporte un petit plus mes connaissances en dessin industriel, indispensables pour corriger ou réaliser les plans nécessaires.
Je décide donc de m'attaquer à un escorteur d'Escadre, non pas le Surcouf, le plan commercial est archi faux et le=a boite ne vaut pas mieux, je me reporte sur les dessins d'Yves Delente, au 1/500 est je refais les plans au 1/100, n'ayant pas de place dans ma chambre militaire, je fais au mieux sur mon lieu de travail en dehors des heures qui sommes toutes sont très rares, les journées vont de 8 heures à 23 heure selon les vols de nuit, il me faudra attendre 1965, l'année de mon mariage et l'acquisition d'un appartement pour travailler sur; la table à repasser mais cela le fait, en 1966 le modèles est fini, sauf l'intérieur, et c'est là que cela se corse, pas de place, matériel encombrant, trop lourd etc.


L'EE Tartu en 1966 dans le bureau de mon chef


Le même dans son état actuel soit 50 ans après.

La motorisation se fera comme suit, une boite de transfert et de réduction pour coupler les deux lignes d'arbre, la motorisations sera assurée par un moteur Jacky5 provenant de la source des inventions, le servo de barre est de conception club, c'est lourd, et encombrant mais très efficace, car l'on peut jauger parfaitement l'angle de barre à la demande, l'alimentation sera tout d'abord faites par 4 piles de type Wonder de 4,5 volts deux packs de deux en s=parallèle ce qui donnera 9 volts, mais l'autonomie est très courte, par la suite l'alimentation se fera avec des batterie NICD Saft et=d 1,2 v l'élément de 4 A soit 6 éléments en série ce qui portera l'alimentation à 7,2 volts, c'est efficace, mais très lourd, enfin la radio commande, il s'agit d'un kit à construire de chez RD Electronique (Toulouse), la taille est du double d'une boite d'allumette de ménage, de plus ces radio fonctionnent sur un seul canal en super réaction c'est à dire jamais deux radios ensembles..
Bon je suis les jeunes, c'est vieux, c'est archaïque, mais c'était l'époque.

La belle époque avec des outils qui n'existaient pas;
La calculette, le téléphone portable, l'ordinateur, la tablette, les outils miniaturisés électriques comme la Dremel, etc., mais n'oubliez jamais, ces outils modernes, c'est nous les anciens qui les avons inventés et testés pour vous.


Le Tartu aux championnats de France de 1967 au bois de Boulogne, il sera champion de France en F2b, puis en Aout il sera champion d'Europe devant les Allemands, les Russes et les Tchèques ténors de la discipline.



A suivre

JCC

Bonjour à tous.

Avant de poursuivre, je voudrais préciser un point qui a son importance.
Que ce soit avion ou bateau, il y a trois moyens de construire une maquette (ou modèle réduit)
Acheter un kit plastique en boite (Heller ou autre).
Acheter un kit en bois (New maquette ou autre).
Se procurer un plan détaillé de modélisme.

En ce qui concerne le kit plastique, tout ce qui le compose dans la boite suffit à faire quelque chose de propre et ressemblant
En ce qui concerne le kit bois, ce qui est dans la boite, n'est pas toujours suffisant, de plus le plan est bien souvent prévu pour se faire plaisir, sans soucis de la réalité vraie.
En ce qui concerne les plans de modélisme, tout dépend de leurs origines et de leur auteur.

Il n'y a donc pas de remarque désobligeante à faire pour les kits plastiques, seul la qualité diffère en fonction des marques proposées et leur prix, un kit Heller des années 70 sera différent d'un kit Trumpeter des années 2000, j'en sais quelque chose étant moi même juge lors des championnats mondiaux.

En ce qui concerne les kit bois, il y a beaucoup à dire, sans vouloir être systématiquement négatif, force est de constater que les kits français sont loin derrière leurs concurrents étrangers, le prix varie aussi du simple au quintuple.

Les plans de modélisme, ce n'est pas mieux que les kits bois, bien souvent ils sont faux volontairement, à cause des droits que l'éditeur devrait payer au chantier ou au cabinet d'architecture qui a conçu l'original.

Explications.
Dans les années 50-60, la maison "NAVIG" qui deviendra plus tard "New maquette", distribue les modèles suivants, EE Surcouf, ER Corse, les chalutiers Lutèce et le Marignan, beaucoup de modéliste se sont lancés dans ces modèles, malheureusement faux, à cela plusieurs raisons, comme expliqué précédemment, les deux navires militaires ne pourront embarquer les éléments de navigation, alors la maison "NAVIG" va tricher volontairement sur le volume des coques, en les élargissant en largeur et en profondeur, ceci ayant pour but de gonfler le tirant d'eau et le poids embarqué admissible, ce n'est sans doute pas grave, mais très désagréable à l'œil, surtout les étraves qui devant couper l'eau sont en fait arrondies.
En ce qui concerne les deux chalutiers, ce sont des détails extérieurs qui seront modifiés dès lors il n'y aura plus copie de l'original mais, un modèle plus ou moins ressemblant ce qui supprime les droits dus à l'architecte.

Comment le savoir, c'est très simple, des clichés du vrai bateau vous feront voir très vitre les différences, c'est parfois très grossier.

Durant des années les seuls plans fiables étaient ceux distribués par l'association des amis du musée de la marine, ce sont des plans vrais et compatibles, mais c'est assez restreint, alors il y eu d'autres solutions, demander directement aux chantiers les plans de leurs navires, ce que je fis et ne fut pas le seul, nous étions au moins trois en France pour reproduire les navires militaires, dès 1965, je me suis rapproché d'un auteur de la revue MRB, Yves Delente, mais ce n'est qu'un pseudo, en fait il avait de grandes possibilités et connaissances, grâce à lui j'ai pu contacter la DCAN et j'ai reçu par courrier les plans des navires suivants, PA Clémenceau, FLE Suffren, EE La Galissonnière, ce qui m'a permis de reproduire ces plans au 1/100 sur ma table à dessin, mais uniquement sur le plan modélisme, en oubliant ce qui ne nous servait pas, ces travaux ont débutés à l'automne de 1967 et se poursuivront jusqu'à nos jours, le dernier plan est sorti en 2019
J'ai écris que nous étions trois, et oui il y en a deux autres, l'un malheureusement décédé, mais il nous laisse une belle collection, le troisième dessine pour l'AAMM et il a sorti entra autre les Frégates "Forbin" et "Aquitaine" ainsi que l'OPV "Adroit", pas besoins de préciser que durant des années nous avons travaillés de concert , c'est à dire en ne cherchant pas à se faire concurrence, mais bien au contraire à faire chacun les modèles concernés, en ce consultant avant chaque étude, c'est ainsi que nous nous sommes partagés les différents navires militaires français, sans oublier quelques civils demandés par les modélistes.

Un dernier point toutefois, à l'ère du "Net", les gens ne veulent plus payer, ils ne veulent que du gratuit, mais un plan cela à un prix , au moins le papier et le tirage en imprimerie, et il n'y a rien en dessous de 30€.

Voici maintenant une série de clichés démontrant l'explication précédente.



Commençons par comparer les étraves et la teugue des deux navires sois disant identiques, à gauche le Surcouf vu par NAVIG (ou New maquette), à droite celui construit sur plan authentique


La différence est flagrante avec les poupes, le kit est à droite, celui sur plan à gauche.


Nous avons ici trois modèles, de gauche à droite; un EE T47 de type Surcouf , un EE T53 de type Forbin , l'EE Surcouf de la boite NAVIG (ou New maquette)


Les trois mêmes vus de dessus.

Et la cerise sur le gâteau, les différence de dimensions,



Il y a un centimètre de trop en hauteur, mais également sur la grande largeur du navire.

Pour finir sur une image plus lisible, voici le résultat de l'un des modèles finis sur plan , l'EE "Forbin"



Afin de clarifier les choses, jouons avec les chiffres, une maquette ne doit pas dépasser un certain poids pour naviguer correctement, en principe , elle doit peser; le poids du réel en grammes, divisé par le cube de l'échelle, pour un Escorteur d'escadre comme le Surcouf, il jaugeait; 3800 tonnes en pleine charge, soit; 3800 000 000 grammes, le cube de l'échelle est au 1/100 = 1 000 000, ce qui nous donne une maquette qui devrait peser tout au plus 3800 grammes, hors la maquette du Surcouf (la boite tout équipée) donnait aux environs de 6500 grammes le modèle fini, pour ma part en 1966, j'ai réussi à descendre à 4650 grammes ce qui était déjà trop, depuis je suis en dessous du poids demandé, pour cela il faut construire, très fin et très léger, surtout au dessus de la flottaison et disposer absolument toute la motorisation en dessous de la ligne de flottaison oui c'est possible

Si cela vous à plut, je vous dis;
à suivre

JCC

coucou flf bonne explication
'mais je croix qu'il y a un loup dans le cube de 100? du moins 2 zéro de trop )

Exact, c'est 1 000 000 seulement, je rectifie de suite.

JCC

Très intéressant tout ça... Et on sent bien la passion... Tu dois passer un temps certain à rédiger ce post, non ?

Hello Pollux

Pas du tout, depuis des années (49 ans), j'écris des articles pour des revues de modélisme, alors ce n'est que la routine, d'ailleurs ces écrits sont déjà parus sous d'autre formes, (plus courts certes) il y a quelques années, pour moi c'et naturel, le but du modélisme c'est de partager et d'enseigner ce que l'on sait, et surtout, pas n'importe quoi, ni des âneries, ce qui parfois arrive avec certains, ce n'est pas parce que l'on à fait quelque chose que c'est juste, ce n'est qu'après l'avoir expérimenté, partagé sans accroc et vérifié, que l'on sait que c'était juste et utile.


JCC

Bonjour à tous.

Nous allons très vite passer les années et aller de 1967 à la fin du siècle.

A l'issue des championnats de 1967, je me suis attelé à prévoir l'avenir, en construisant dans l'ordre un nouvel EE ("La Galissonnière"), suivi d'une FLE ("Suffren") et ensuite passer au porte avion, notamment le "Clémenceau" un beau bébé de 2,50 m de long, durant la période de septembre à décembre, j'ai surtout travaillé  sur les plans, pour ce faire j'ai utilisé en dehors des horaires de travail et les week-end, la table à dessin de mon service, hors, dans le courant du mois de janvier de 1968, je reçois une mauvaise et à la fois une bonne nouvelle, je suis affecté outre mer, c'est à dire en Polynésie, Tahiti et les îles, c'est un beau voyage, mais en même temps finies les maquettes, peu importe, j'emporte dans mes bagages des plans de pièces à réaliser, j'y arriverais bien de temps en temps, mon séjour va durer 33 mois, soit de mars 68 à septembre 70, c'est long, mais j'ai tout de même travaillé avec les moyens du bord, beaucoup de petites pièces ont été réalisées, chaloupes, vedettes, armement, radeaux, cheminées, mâture, etc., au fur et à mesure j'envoie les petites pièces en France, dans des colis soigneusement capitonnés, et tout arrivera à bon port, de sorte qu'en avril 1971, l'EE "La Galissonnière" est terminé et navigant, il bénéficie des dernières nouveautés, des moteurs ultra légers avec réducteur incorporés, une radiocommande neuve et moderne, 3 fois plus petite que la précédente, enfin des accus NiCd suffisamment petits et légers, bref j'ai un modèle de 3800 grammes.
Mais il y a un bémol, le retour en métropole veut dire aussi mutation, bref je ne rentre plus à Dijon mais direction le sud, près de Marseille, pas de club suffisamment proche, alors je vais en créer un, c'est facile et les effectifs affluent, un local digne de notre passion que je vais faire équiper, perceuse d'établi et petit tour à métaux, c'est dans ce club que la FLE va naître pour être opérationnelle dès l'année 72, malheureusement suite à un déménagement en 1978, je vais perdre dans un sinistre (inondation) touts mes clichés, revues, etc., bref tous les souvenirs de cette époque, alors voici ce que l'on a pu retrouver, tout d'abord des clichés du "La Galissonnière"



Extrait de la revue MRB de l'époque, c'est le seul souvenir qu'il me reste de ce modèle qui malheureusement sera détruit en 1978 dans le sinistre cité précédemment.


Ce cliché qui n'est pas de moi, fut pris lors d'un concours régional, navigation des; "Suffren" en haut à gauche et "La Galissonnière" se présentant au quai d'accostage.

Diriger un club est une bonne chose, surtout lorsque nous avons des jeunes qui veulent apprendre, alors nous allons faire avec et pour eux, pas de modèles difficiles ni trop longs à construire, d'autant que nous sommes dans une région ventée, nous nous tournons vers les voiliers, de plus nous travaillons de conserve avec un club ami, l'association Gardoise de modélisme dont le siège est à Nîmes, un tout nouveau club créé après le nôtre, en 1973, ensemble nous allons faire de belles choses, le club de Nîmes possède un plan d'eau pour les maquettes et le nôtre deux grands plans d'eau pour les voiliers, en 1975, nous organiserons ensemble les championnats de France classes F (radiocommande), ensemble, nous créerons un voilier de concours, le "Canopus" dont les coques en résine sortiront de l'atelier de Nîmes, l'article paraitra dans le radio modélisme N° 112 d'avril 1976


L'original de 1974 qui aura environ 80 petits frères étalés sur quelques années (j'en ai retrouvé deux en Alsace), coques vendues à l'époque


Le dernier qui date de 2016, c'est toujours le même mais rénové et affublé d'un petit roof cabine, son N° de voile à changé en conformité avec la nouvelle règlementation.

Pour mémoire, c'est un bébé de 1,27 m de coque, mais tout de même 2,25 m de haut, pour info, je possède toujours le moule

D'autres modèles sortiront du club, notamment le ski nautique, le vrai, pas une poupée sur une planche, non de vrais skis chaussés par la poupée.
à suivre

JCC

Sympa cette plongée dans ton passé et tes aventures qui continuent !

ZR

Chouette cette vie de maquetiste! Que de souvenirs!


Tu étais dans quel escadron à la BA 102 ? Moi en 1984 le 3/2 Alsace mais j'ai bien lu que tu n'y étais plus à cette époque.

Bonjour Thierry

J'ai fais le 1/2 des Cigognes, sur III C, puis nous avons pris l'alerte sur la 113 de St Dizier, qui s'équipait à l'époque de III E, mon fils lui à fait Cambrai sur F1C puis 2000, ensuite Reims et maintenant Mont de Marsan avec les derniers 2000, c'est une époque et des machines que nous connaissons très bien,
Sur un autre forum, dont certains membres d'ici sont inscrits, il y a des pointures avions, normal ce sont aussi des aviateurs la plupart des officiers/pilotes, dont certains sont encore en activité, mais je ne peux en aucun cas dévoiler leurs identités, ici ni ailleurs .

JCC

Toujours les années 70, lors des championnats d'Europe de 1971, une équipe Anglaise présentait un petit spectacle tout simple, du ski nautique, spectaculaire pour qui découvrait, mais loin de la réalité si l'on en juge par les poupées et surtout leurs skis.

En fait les poupées étaient debout, bien raides et colées sur une planche, , l'ensemble étant tracté par un canot automobile mais un peu trop court entre la poupée et le canot, la distance était de moins d'un mètre.
Durant mon séjour en Polynésie, nous possédions à deux, un canot de type Runabout de 5,50 m, entrainé par un moteur Mercury de 55 CV, pour ma part je faisais de la plongée, mon copain aussi mais c'était surtout un fana de ski nautique, nous possédions donc, le câble de traction et les skis, de même qu'un mono ski, c'est moi qui pilotait le canot, je connais donc bien le problème et comment cela se pratique, au départ, le skieur est dans l'eau sur le dos, les genoux fléchis et les deux skis en avant , les pointes avant sortant légèrement de l'eau, doucement le canot se met dans l'axe jusqu'au début de la tension du câble, lorsque le skieur est prêt et parfaitement aligné, il fait signe de la main et allonge ses jambes, c'est alors que l'on met les gaz en tenant fermement le volant pour que le canot reste bien dans l'axe, la sortie de l'eau se fait sur 5 à 10 mètres jambes plus ou moins fléchies, mais raides, jusqu'à ce que les skis glissent sur l'eau, la vitesse augmentant, le skieur se redresse et il peut alors se tenir jambes légèrement tendues, mais jamais raides, pour éviter la chute brutale,
Fort de cette connaissance, je décidais dès 1972 de mettre au point la technique au modélisme, , il faut donc un canot assez puissant avec moteur thermique, un canot stable qui tient bien le clapot sans excès, ensuite approprier les poupées au projet.
Cela dura près de deux saisons d'essai, avec notamment plusieurs canots, plus ou moins satisfaisants, les poupées, pas question de sacrifier des "Barbie" vu leur prix, non, mais des poupées de même taille achetées sur les marchés feront l'affaire, trois vont servir de cobaye, elle vont toutes porter un nom , pourquoi, simplement que le câble de traction sera fait à leur mesure, et portera aussi le même nom, , l'échelle des poupée étant le 1/6, tout l'ensemble skis et câble devront être à la même échelle, il faut donc calculer l'angle que feront les skis entre la surface de l'eau et eux même, de la définir les points d'accroche du câble, les poupées étant inertes, le câble devra à la fois être accroché aux skis et; par une patte d'oie aux mains de la skieuse, de nombreux essais auront lieu, les câbles seront revus à chaque fois, diminution ou au contraire allonge de la patte d'oie, jusqu'à un fonctionnement parfait, les poupées vont souffrir, le soleil, l'eau, les chocs, la traction qui est imposée, le plastique lâchera notamment aux genoux, mais qu'importe le résultat est primordial, en 1973, c'est au point, les démonstrations sont concluantes, , il ne restera plus qu'a construire un canot à la bonne échelle, uniquement réservé au ski nautique, l'ensemble fonctionnera de 1974 à 2014 sans jamais lasser le public,
Le ski nautique fut entièrement détaillé dans le N° 89 de la revue Radio modélisme de mai 1974, Le canot lui le sera dans le N° 100 d'avril 1975.


Les trois premières skieuses, de gauche çà droite, "Anna" qui servi tout d'abord à parfaire les angles de sortie et de traction, d'ailleurs ses skis sont un peu plus larges, au centre, "Carine", qui servi lors des démonstrations pour vérifier sa bonne tenue sur l'eau, enfin Véro, la sacrifiée car elle fit ce que les autre ne feront pas, diverses essais de câble, saut de tremplin, traction avec un grand drapeau sur le côté droit, mais aussi les chutes volontaires et remise en force sur le plan d'eau, c'est la plus ancienne et la plus abimée, elle est décolorée et ses genoux sont cassés, un petit détail qui a son importance, chaque ski possède une petite dérive fixe sur l'arrière afin de conserver le cap et ne pas louvoyer.

 
"Vero" derrière Apollo en 1974, le câble fiat 2 mètres de longueur, les essais ont lieu sur un plan d'eau privé et clos dans le sud de la France.


L'article complet sur la construction d'Apollo, ce bateau existe vraiment il s'agit d'un Rocca dont l'original se trouvait dans le port de Narbonne plage

A suivre.

JCC

Bonjour à tous.

Je vais donc arrêter ce sujet et passer à plus concret, pourquoi, et bien parce que les années 80 et 90 seront bien différentes,
Je m'explique. 1976, mutation, je quitte le sud pour la Normandie, nouveau boulot, plus mobile et contraignant, surtout, je décide de devenir propriétaire en me faisant construire une maison, chantier en 77 et emménagement en mai 78, seul PB, une inondation du sous sol durant l'emménagement me fait perdre; docs, photos et une partie des maquettes, il faut donc reprendre les choses à zéro, d'autre part une maison cela coûte, surtout les suppléments, branchements, aménagement du terrain, clôtures, etc., je vais donc remédier à ce problème, en me servant du modélisme, je vais sur demande de bon nombre de constructeurs et d'architectes, construire en maquette leurs divers projets, en quelques années, ce ne sont pas moins de 200 maquettes de toutes sortes qui sortiront de l'atelier, par exemple des maisons individuelles, une école, un petit haras, une pharmacie, deux restaurants, deux lotissements complets, parfois avec des délais très courts entre 3 et 4 jours entre la commande et la livraison.
Il y aura aussi les évènements internationaux, et mon travail en fait partie, entre autre, le conflit des Malouines de 1982, et surtout les trois guerres du golfe, la première Iran-Irak, la seconde l'invasion du Koweït et enfin le retour des US en Irak, la France est impliquée et cela fait partie entre autre de mon boulot, mais nous sommes déjà au Kosovo, en ex Yougo, puis en Afghanistan, les années passent vite et les maquettes sont un peu oubliées, c'est alors qu'arrive ma mise en disponibilité que certains appellent la retraite, enfin à moitié seulement je ferais 10 années de "rab" .
Je fais des maquettes pro que je vous ai décrites dans un autre post, mais il me faut me remettre à faire des maquettes pour moi, alors c'est un nouveau sujet que je vais créer de suite.

A suivre dans un autre post

JCC